Mes voeux à Montchat.

Éditos Publié le 21 janvier 2010

Hier soir, mercredi 20 janvier, j’organisais à Montchat une soirée festive de voeux de nouvelle année. Les responsables d’associations, les commerçants et les habitants du canton sont nombreux être venus partager ce moment finalement très chaleureux, très amical et très simple. 300 personnes au théâtre des Asphodèles, c’était un grand maximum: j’invite donc toutes celles et tous ceux qui n’ont pas pu venir, à prendre connaissance du discours que j’ai prononcé. J’en profite une nouvelle fois pour remercier tous les bénévoles qui m’ont aidée à organiser cette belle soirée. (photo de une ©Bachir Ghazi / photo d’illustration ©Mickaël Augustin).

asmontchat

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Chers Amis,

Merci à tous d’être venus. Je suis très touchée, très émue par votre présence : je sais que pour certains d’entre vous le mois de janvier est un vrai marathon des vœux – et que vous devez commencer à fatiguer un peu -, je sais aussi que pour d’autres – les plus nombreux – une cérémonie de vœux reste un événement un peu bizarre, non-identifié, toujours un peu décalé par rapport aux réalités de la vie quotidienne.

Alors je vous le dis simplement : j’ai voulu que cette soirée soit un rendez-vous entre amis, une occasion de nous voir, de discuter, d’écouter un peu de musique, de chanter, de danser et de partager un bon moment.

C’est tout simplement comme ça que j’ai envie de commencer l’année avec vous, avec ardeur, énergie, et bonne humeur, en mettant en avant l’essentiel: l’humanité, l’amitié, la fraternité, le plaisir de faire des choses ensemble.

J’en profite tout de suite pour remercier très chaleureusement Thierry Auzer et toute son équipe du théâtre des Asphodèles qui nous accueillent chez eux ce soir avec beaucoup de gentillesse et de générosité.

Je remercie aussi Norbert, dit « nono », et son acolyte Rémi Polacki, qui vont jouer pour nous tout l’heure un peu de musique live. Je remercie aussi, mais j’y reviendrai tout à l’heure, les jeunes et talentueux ambassadeurs de Montchat qui sont parmi nous : Charlotte (Karim, lui n’a pas pu venir) les tout jeunes élus du Conseil Général des Jeunes, élèves au Collèges Molière. Les jeunes gymnastes du Patronage Sportif Läique de Montchat, Julie, Manon, Zoé et Estelle qui sont devenues championnes de France. Les jeunes footballeurs de l’équipe des 13 ans de l’AS Montchat qui ont réalisé une saison exceptionnelle en accédant à la division d’honneur de la ligue Rhône-Alpes de Football l’année dernière. Et je n’oublie pas Lisa Blancato, notre nouvelle miss qui fait rayonner Montchat tout au long de l’année, un peu partout dans l’agglomération.

Je salue, bien sûr, la présence de Guetty LONG qui est, avec Pascal Armata (qui a sorti au printemps son documentaire sur Montchat), une gardienne de la mémoire du quartier. Je la remercie parce qu’elle nous a généreusement permis d’utiliser ses textes pour enrichir le site wiki-montchat dès son lancement il y a quelques semaines. Ce site, vous le connaissez peut-être, est une sorte d’encyclopédie démocratique et participative sur Montchat, qui est aussi un guide pratique sur lequel on peut retrouver toutes sortes d’informations pour mieux vivre dans le quartier, et mieux le connaître. J’en profite pour remercier Anthony Jaffre et Dominique Cairon avec qui j’ai beaucoup discuté du projet et qui, à leur manière, l’ont aidé à exister.

Je veux aussi saluer la présence de Jean Charvaz, pilier de la vie associative et festive montchatoise, grand ordonnateur pendant tant d’années des Fêtes de Montchat, et celle de Jérémie Loir qui est en train, avec beaucoup d’autres, de prendre petit à petit le relais, et d’ouvrir une nouvelle page de ces fêtes.

On pourrait penser qu’il s’agit de quelque chose d’anecdotique, mais en réalité, je suis très sensible au passage de témoin qui se joue entre ces deux générations de Montchatois qui s’investissent sans compter au service des autres : c’est un symbole de l’état d’esprit qui règne ici, marqué à la fois par un attachement très fort à l’histoire, aux traditions, et une volonté tout aussi forte d’aller de l’avant, et de se tourner vers l’avenir en rassemblant tout le monde autour de soi.

Je ferai tout pour que cet état d’esprit continue d’accompagner les mutations que le quartier va connaître dans les années à venir : chacun aura son rôle à jouer, et j’aimerai que chacun trouve en moi un appui et un soutien pour trouver toute sa place dans la dynamique collective.

C’est pour cela que c’est important pour moi que vous soyez-là ce soir : responsables associatifs et bénévoles, commerçants, entrepreneurs, mais aussi habitants de Montchat que j’ai pu rencontrer cette année à la faveur de telle ou telle réunion, de telle ou telle intervention, ou dans mes permanences, par exemple.

J’en profite, puisqu’elles sont ici, pour saluer les deux nouvelles présidentes des associations de commerçants « 1,2,3 Montchat » et « Accourvit », Christelle Dalle et Nicole Bellier qui rejoignent ainsi Christine Seigle dans un trio de femmes pleines d’énergie, bien décidées à faire bouger le quartier, avec tous les autres, je pense à Fabrice, Michael, Serge et à tous les autres . Je sais que je peux compter sur vous et vos projets, sachez que vous compter sur moi pour vous aider.

Oui, c’était important que celles et ceux qui font Montchat au quotidien puissent ainsi rencontrer ceux qui, dans d’autres quartiers de Lyon et dans d’autres domaines d’activité, sont mes amis, mes collègues ou simplement des gens avec qui je travaille tous les jours, et qui contribuent d’une manière ou d’une autre à faire avancer les choses, y compris ici à Montchat.

Il y a dans cette salle, des personnes qui, par exemple, ont fait avec moi la Fête des Lumières, Tout l’Monde Dehors, La Fête de la Musique avec Keziah Jones, Rire contre la Racisme, ou encore l’événement « 18 ans à Lyon » qui a rassemblé pour la première fois un millier de jeunes majeurs à l’Hôtel de Ville pour une journée d’accès à la citoyenneté; des personnes qui, au sein des services de la Ville de Lyon ou du Conseil Général, font avancer concrètement les dossiers pour que les décisions qu’on peut prendre se réalisent, que la volonté politique s’incarne dans le réel.

Il y a aussi des bénévoles engagés dans des associations un peu partout sur le territoire de l’agglomération avec qui nous essayons de concrétiser des projets tout au long de l’année : le sport, la culture, la solidarité, la jeunesse, l’éducation, l’environnement, la lutte contre les discriminations, etc.

Il y a enfin de militants, des élus, des soutiens, des personnes qui ont le courage de faire de la politique par ces temps difficiles, et sans lesquels, nous aurions tous bien dû mal à changer les choses.

Sans eux, sans vous tous, les mots de cohésion et de justice sociale, les mots de citoyenneté et de démocratie participative, les mots de vivre ensemble, ne serait que des coquilles vides.

Bref, j’ai voulu qu’il y ait à la fois toutes ces personnes sans lesquelles je ne pourrais pas faire grand-chose, et quelques-unes de ces personnes pour lesquelles, nous essayons d’agir, et de nous mobiliser.

Cette soirée est donc l’occasion, aussi, de faire un petit point d’étape sur ce que nous avons fait de cette année passée, et sur ce que nous voulons faire de cette année à venir.

Car l’année 2009, qui a été illuminée par quelques arcs en ciels, a malgré tout été terriblement difficile pour beaucoup de Français, et le début de cette année 2010 ne laisse pas présager du meilleur, c’est le moins qu’on puisse dire.

Les circonstances dramatiques du tremblement de terre en Haïti, pour n’évoquer que cet événement qui atteint directement un très grand nombre de vies humaines, nous montrent assez l’importance des défis que nous pouvons avoir à affronter. Des événements qui nous montrent, dans le même temps, la formidable capacité de sursaut et de solidarité des hommes, des associations et des responsables publics à se mobiliser, et à surmonter les pires cataclysmes.

Sur un autre plan, je pourrais évoquer les conséquences sociales désastreuses de la crise économique qui a sévi tout au long de l’année dernière, et par exemple, ce million de chômeurs en fin de droits que les services de l’assurance-chômage viennent de nous annoncer pour 2010. Là, encore, on pourrait se résigner devant la difficulté des mêmes responsables publics à trouver des réponses pour assurer un minimum de justice sociale. Mais on peut voir aussi, ici et là, des raisons d’espérer et des raisons d’agir.

Car l’essentiel n’est pas de s’appesantir sur le constat, mais sur ce que nous pouvons faire, et comment nous allons le faire, notamment moi, à la place qui est la mienne.

Et nous faisons beaucoup, ici à Montchat, ici dans le 3e, ici à Lyon et dans le Grand Lyon, ici en Rhône-Alpes, comme dans de nombreuses villes, départements et régions de France. Et demain, j’espère que nous le ferons aussi pour la France, d’une certaine manière…

Oui, nous avons ici des raisons d’être confiants dans l’avenir, parce que nous avons fait le choix de ne pas rester les bras croisés, à nous morfondre et regarder les trains passer, mais plutôt d’investir, de construire, de préparer l’avenir, depuis les plus petites réalisations de quartiers qui améliorent la vie quotidienne jusqu’aux plus grands projets qui créeront les emplois, les logements, les services publics de demain.

Dans ce quartier, qui est sans doute l’un des plus agréables à vivre de l’agglomération, beaucoup est fait pour préparer l’avenir.

Il en va ainsi par exemple quand nous décidons de lancer des travaux au parc Bazin avec la mise en place prochaine d’un parcours de santé, l’aménagement des jeux d’enfants, la restauration des statues et du clos bouliste avec la création d’un club house abrité. Un projet qui a d’ailleurs donné naissance, il y a quelques semaines, à une nouvelle association issue du PSLM, « La pétanque de Montchat » (je crois que les responsables sont parmi nous). C’est un peu le symbole de ce que Thierry Philip aime appeler l’alliance de l’urbain et de l’humain.

Il en va ainsi aussi quand nous prévoyons, un an après l’inauguration du stade Juninho, l’extension du stade Vivien Foé pour la fin de l’année si tout se passe bien. Quand nous engageons la réfection du jardin de l’église, tant attendue, avec de nouveaux espaces publics pour les enfants et les familles, mais aussi un réaménagement du lieu de souvenir et de mémoire sur lequel nous étions nombreux à nous retrouver le 11 novembre dernier.

A quelques rues de là, c’est avec la friche RVI, une opération de très grande ampleur qui associera formation professionnelle avec la SEPR et les compagnons des métiers du bâtiment, culture avec des équipements publics comme la bibliothèque, et bien sûr, espaces verts puisque l’idée, vous le savez, est de relier l’avenue Albert Thomas, au sud, à l’avenue Lacassagne par une piste cyclable qui traversera un espace adapté à la promenade, au sport, à la détente. En termes d’économie et de réaménagement urbain, on pourrait évoquer aussi le développement d’une pépinière d’entreprise, ici sur le site des établissements Merck.

Et puis l’un des plus grands projets des années à venir, qui va changer la vie de Montchat, c’est bien sûr la rénovation complète du foyer et la construction d’un nouvel équipement de plus de 2000 m² pour accueillir la MJC ainsi qu’un espace pour les associations, notamment celles qui sont aujourd’hui regroupées autour du Comité d’Intérêt Local.

Nous avons officiellement lancé l’opération lundi au Conseil Municipal pour le concours de Maîtrise d’œuvre. C’est évidemment une réalisation dont je suis l’évolution jour après jour, et continuerai de le faire jusqu’à son ouverture, en 2013.

Le changement concret, à Montchat, c’est aussi (pour ce qui concerne le Conseil Général, cette fois), la construction et l’ouverture pour la rentrée prochaine de la cantine du Collège Molière : un projet attendu depuis plus de 20 ans !

Au delà de Molière, je voudrais d’ailleurs souligner que ce sont tous les collèges du canton qui bénéficieront d’investissements nouveaux : j’ai tenu à ce que le plan de relance leur bénéficie le plus possible avec près de 160 000€ de travaux qui seront réalisés en priorité par de petites et moyennes entreprises du tissu économique et artisanal local.

Tout cela, bien sûr, n’a de sens que parce que ça s’inscrit dans un contexte plus large, dans l’arrondissement et à Lyon, à la Part-Dieu, sur le secteur Garibaldi, au Dauphiné, dans le domaine des transports en commun, des espaces verts, mais aussi des très grands projets comme la Confluence.

Tout cela forme un tout, équilibré, cohérent, pensé globalement, et mis en œuvre par une équipe municipale qui est, avec Gérard Collomb, tous les jours sur le terrain.

Mais rassurez-vous, j’arrête-là les exemples, on n’en finirait plus.

Je voudrais simplement évoquer encore deux ou trois sujets marquants parce qu’ils illustrent, d’une manière ou d’une autre, ce en quoi je crois, ce qui est au cœur de mon engagement, et de mon envie de faire de la politique.

Revenir un peu sur le sens des choses.

Car la politique, c’est aussi ça, c’est peut-être même d’abord ça : savoir pourquoi on fait les choses, aller à la recherche d’idées nouvelles, défendre des valeurs. C’est pour cette raison, par exemple, que je m’investis autant au sein de mon parti, pas pour le plaisir de me disputer avec untel ou untel, faire des petites phrases ou jouer au jeu des courants ou des combats d’ego, mais pour contribuer au débat d’idées.

C’est pour cela que j’ai accepté cette année un secrétariat aux questions de société, que j’ai mis en place une commission sur la bioéthique avec laquelle nous allons remettre un rapport dans quelques semaines. Pour cette raison aussi que je participe activement à des colloques, des forums, des débats, des émissions de télé ou de radio et que je prends le temps d’écrire : je pense à la question de l’identité nationale, à la fiscalisation des heures supplémentaires, à la loi Hadopi ou encore à la réforme des collectivités territoriales, et à tous ces sujets qui rythment l’actualité et auxquels je me sens le devoir de prendre part.

J’estime que cet investissement est une partie importante du travail d’un élu. Ce n’est pas toujours la plus agréable, la plus épanouissante. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment il est possible que des événements qui me prennent 1% de mon temps et de mon énergie finissent par représenter 99% de ce qu’on retient de mon investissement. Alors que dans le même temps, l’essentiel de ce que je réalise et dont je suis fière, n’est pas souvent signalé. Mais tous ceux qui font l’expérience de la vie publique connaissent ce sentiment.

Revenons à mes convictions, je crois que le « vivre ensemble », la volonté de créer de la mixité sociale et culturelle, de stimuler le goût de la rencontre, la curiosité pour l’autre, l’amour des différences plutôt que la peur et la méfiance de ce qu’on ne connaît pas, ont toujours été un fil rouge, une constante dans mes décisions, et dans mes choix.

C’est vrai dans mon mandat à la Mairie auprès de Gérard Collomb pour ce qui concerne la jeunesse, la vie associative et les grands événements sportifs, culturels ou citoyens ; c’est vrai aussi dans mon mandat de Conseillère Générale qui me permet de rester au plus près des réalités si contrastées d’une population de près de 23 000 habitants.

Parmi ces sujets, à bien y réfléchir, je crois qu’il y a d’abord la jeunesse. Cette jeunesse qu’on écoute si peu, qu’on comprend si mal, et qui est la première à souffrir des crises que nous traversons. Crise économique, sociale, politique mais aussi culturelle et identitaire.

Le sort de la jeunesse, et la place que nous lui réservons dans la société est sans doute ce qui me préoccupe le plus, et la question sur laquelle j’ai le plus envie d’agir. A Montchat, à Lyon et en Rhône-Alpes, mais aussi sur le plan national en allant défendre quelques idées au sein du Parti Socialiste, ou dans les médias lorsque je le peux.

C’était l’objet du 60e anniversaire des MJC en France que j’ai voulu organiser à Lyon en mars dernier, l’objet du travail de fond que nous avons accompli avec les 12 MJC et les 16 Centres Sociaux de Lyon pendant plus de 18 mois et qui a abouti à une nouvelle convention au CM de lundi; l’objet de la bourse emploi des jeunes que nous avons organisé avec la crij ou encore du travail que nous menons sur le service civique volontaire avec les associations de Lyon, les parlementaires et le Haut-Secrétariat, l’objet enfin de tous ces projets que je soutiens qui permettent à de jeunes lyonnais de découvrir leur voie.

Pour que la jeunesse s’engage, et reprenne confiance, il faut travailler et proposer des solutions sur l’éducation, la formation, l’emploi, le logement, l’autonomie, mais il faut aussi qu’ils prennent toutes leurs responsabilités de citoyens. Qu’ils retrouvent foi dans la politique, qu’ils aillent voter, mais aussi qu’ils s’engagent dans la vie associative.

Car les associations justement sont au cœur de tout ce qui rend possible l’engagement des jeunes, la reconnaissance de leurs talents, et leur accession à des responsabilités.

C’est une vertu profonde de la vie associative que de permettre cela, à tout le monde, dans la démocratie et dans la République.

J’aimerais parfois que nous nous inspirions davantage de ce qui se passe dans ces associations, et de ce nous y voyons de qualités humaines, de talents et de valeurs, au service de l’émancipation des individus comme de l’intérêt général.

J’ai très souvent l’impression que c’est là que s’invente une grande part de l’avenir, une grande part des innovations qui changeront notre vie de demain ; que c’est là que se découvre le meilleur de nous-mêmes, et que nous partons à la recherche du meilleur dans l’autre.

Si j’avais donc un vœu à formuler, ce serait peut-être celui-ci : que la vie dans les entreprises, dans les administrations mais aussi, pourquoi pas, en politique, s’inspire davantage de ce qui se créé, se pense et se réalise dans le monde associatif, avec tout ce que cela comporte de désintéressement personnel, d’envie de se rassembler pour agir ensemble, de mobilisation intense pour mettre fin à ce qui nous révolte, mais aussi de capacité à innover, et à produire des idées nouvelles.

Parce que s’engager dans une association, c’est d’abord ne pas rester seul, ne pas rester entre soi, muré dans les certitudes que l’on partage à quelques uns, aveugle et sourd à ce qui bouge dans la société pour ne pas être dérangé.

C’est au contraire, prendre le risque de changer d’avis, d’être bousculé dans son confort de pensée, d’être poussé par les autres à avancer sur d’autres chemins que ceux qu’on avait tracés, d’être animé par le goût du collectif, la joie de partager une victoire comme le réconfort pour dépasser une épreuve.

C’est, en tout cas, ce que j’aimerais trouver en politique et dans l’action publique, et que je trouve souvent, à Lyon, à vos côtés.

Je voulais vous en remercier, et vous demander de continuer à être comme vous êtes, jamais trop loin de moi, ni moi trop loin de vous.

Merci.”

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Un commentaire sur Mes voeux à Montchat.

  1. Jean

    Merci pour vos voeux, nous avons passé un moment agréable et la présentation de vos activités était très complète. Bravo

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