Ce mercredi 27 février, en réponse à une question au gouvernement sur les droits des femmes, leur grande précarité et pauvreté, Najat Vallaud-Belkacem a répondu à Mme Chaynesse Khirouni en rappelant la mobilisation de son ministère et de l’ensemble du gouvernement sur ce terrain essentiel, notamment en direction du temps partiel subi et du soutien aux familles monoparentales.
M. le président : La parole est à Mme la ministre des droits des femmes, porte-parole du Gouvernement.
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, porte-parole du Gouvernement : Mesdames et messieurs les députés, madame la députée, le 8 mars est en effet un rendez-vous particulièrement fédérateur pour la gauche. C’est même l’un des fondements de notre identité politique.
Mais cette journée a trop souvent été réduite, au cours des dernières années, à une simple journée de célébration. Elle sera, cette année, bien plus que cela. Elle sera une journée d’action et de mobilisation de la société civile, des pouvoirs publics, des entreprises et des collectivités que nous réunirons le 7 mars pour une convention nationale ouverte par le Président de la République. Elle annoncera des actions pour les 365 jours à venir. Le 8 mars et l’égalité, c’est toute l’année !
Au sein de cette mobilisation, la lutte contre la précarité des femmes est évidemment notre priorité.
Vous avez évoqué le temps partiel subi : 80 % des salariés à temps partiel sont en effet des femmes. Votre assemblée transposera très bientôt l’accord sur la sécurisation de l’emploi adopté par les partenaires sociaux. Il apporte des avancées inédites en la matière : le minimum hebdomadaire de 24 heures en continu et la rémunération accrue des heures complémentaires constituent de véritables réponses au problème du temps partiel subi.
La situation des familles monoparentales nous préoccupe plus encore en matière de précarité. Vous avez eu raison de les évoquer. Une famille monoparentale sur trois avec une femme à sa tête vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Nous devons agir et nous avons l’intention de le faire. Ces femmes sont confrontées non seulement à la précarité et au surendettement mais aussi – et ceci explique cela – au non-versement des pensions alimentaires. Nous conduirons une action très ferme en la matière afin d’offrir un dispositif de garantie publique contre les impayés de pension. M. Fragonard, dans le cadre de sa mission sur l’architecture des prestations familiales, pensera notamment aux familles monoparentales et à la revalorisation de l’allocation de soutien familial. Nous travaillerons aussi et surtout pour que le recouvrement de ces impayés soit plus effectif.
Tags : QAG, Question au gouvernement, droits des femmes, précarité, Égalité, Égalité femmes-hommes
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bonjour,
Les critères d’entrée pour le droit au logement ne sont pas adaptés à la situation mono-parentale homme ou femme. Un seul salaire (à la baisse actuellement)et un contrat CCD ne permettent pas de se loger convenablement dans les zones où le potentiel d’emplois est dense. De même que le montant des loyers est sans commune mesure avec la moyenne des salaires même avec un CDI. Comment enrayer la chute des foyers vers la précarité ? Et ceux qui sont durement frappés par le statut de mono-parentalité ? L’accès au logement n’est-il réservé qu’aux couples ou aux personnes dont le revenu est dans la fourchette des hauts salaires ? Quelque soit le bord politique, cette idée est inacceptable et nous devons nous battre contre les abus et un système qui nous conduit à la perte de note identité. Défendons les droits de la femme et la cause de toute personne en situation de fragilité potentielle face à un système inadapté au développement social.Changeons les règles de l’immobilier et du secteur bancaire pour un plus grand équilibre social et financier. Si les femmes se retrouvent à la rue, nous serons au moyen-âge. Aidons les à prendre en main leur destin et à se battre contre l’injustice.
bonsoir
Dans votre intervention vous lié la précarité
et le surendettement c’est très juste et il faut bien voir que pour ce qui concerne celles et ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté plus ils s’endettent et plus ils s’enfoncent… Depuis des années nous entendons dire nous allons encadrer plus sévèrement le crédit!!!le limiter!!!
mais aucune mesure sérieuse n’a été prise et
ce n’est pas en multipliant les crédits que
nous allons aider ces personnes à s’en sortir
pas plus que sa ne sert a relancer la consommation….a refléchir
cordialement
bonsoir
D