Mon ambition pour l’enseignement des langues et en particulier de l’allemand s’appuiera sur un pilotage national


Ce 12 mai 2015, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a répondu à deux questions des députés Patrick Hetzel et Claudine Schmid, sur la réforme du collège et l’enseignement de l’Allemand.

Éducation nationale Publié le 13 mai 2015

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57 commentaires sur Mon ambition pour l’enseignement des langues et en particulier de l’allemand s’appuiera sur un pilotage national

  1. SG

    Depuis mars on vous explique que votre réforme ne tient pas la route… depuis mars vous vous acharnez.
    Vous proposez un retour en arrière des IDD vous reprenez des vielles idées abandonnées car elles n’ont jamais fonctionné.
    Pour les sections bi-langues… vous nous prenez pour nous imbéciles on passe de 12h à 7h30 mais on gagne des heures. Vous recrutez plus 500 places il n’y pas 500 candidats! et de toute façon vous allez en faire quoi de ces professeurs qui n’auront pas de travail?
    Le primaire allez-vous me rétorquer… permettez-moi de m’esclaffer! ça ne marchait plus à partir des années 2000 l’apprentissage de l’allemand en primaire 91% font de l’anglais. Concrètement vous allez faire quoi pour que les parents choisissent allemand? sortir une baguette magique? Quel parent d’élève attendra la sixième pour que son enfant est accès à la langue incontournable aujourd’hui? vous allez venir les convaincre un à un? faire toutes les écoles primaires pour la vendre la section allemand au primaire?

  2. Frédéric Auria

    Tous dans la rue le 19 mai pour dire non au sacrifice des langues vivantes au collège ! Et ce n’est pas la seule raison de s’opposer à cette réforme, 20 % d’horaire à répartir au sein du collège pour réduire les inégalités ? Des horaires disciplinaires réduits pour de l’enseignement pratique interdisciplinaire… et plus rien pour permettre à des collèges en zone difficile de rester attractifs.
    Bientôt 41 000 signataires pour demander la généralisation des bilangues et des sections euros. http://www.petitionpublique.fr/PeticaoListaSignatarios.aspx?pi=rcADEAF

  3. Lügen

    FAUX, tout est FAUX dans votre argumentaire sur l’allemand et vous n’avez toujours pas le courage de répondre en direct à un représentant des professeurs d’allemand à la radio ou à la télévision.

    FAUX l’expérience des Académies de Rennes et de Toulouse ne prouve rien : 0,2 % d’augmentation en LV2 : quelle augmentation !!! vous vous moquez du monde ! Quand 8 candidats postulent à l’allemand LV2 dans mon établissement, on leur répond de choisir une autre langue car un cours pour 8 élèves n’est pas « rentable » ! Voilà la réalité !

    FAUX vous ne ferez pas augmenter le nombre de germanistes en primaire : d’autres ont essayé avant vous et se sont cassé les dents ! Parents et IA plébiscitent le « tout anglais » . Les bilangues disparaitront donc ! C’est d’ailleurs ce que vous attendez, pour pouvoir faire des économies, n’est-ce pas ?

    FAUX les langues ne seront pas renforcées par les EPI puisque ceux-ci seront pris sur les horaires de langues : résultat nul ! Avant de songer à faire faire des exposés en LV aux collégiens, il faut d’abord leur enseigner les bases de ces LV ! Il est clair que vous n’avez rien d’une pédagogue !

    FAUX vous ne créez pas de classe bilangue pour tous puisque vous ne consacrez que 2,5 à la LV2 et 3 h à la LV1 et, de plus, vous détruisez les bilangues anglais-allemand qui commencent en 6ème et donnent de si bons résultats : mais ça, ça vous est complètement égal !

    FAUX vous ne recruterez pas 515 professeurs d’allemand cette année pour la bonne raison que les épreuves écrites du CAPES ont réuni à peine suffisamment de candidats pour pourvoir tous les postes : à moins que ayez donné la consigne de recruter tous les candidats, quelle que soit leur moyenne (ce qui serait un affront à la profession)…

    FAUX votre conseiller ministériel, qui a tout d’une Arlésienne, ne réussira pas à multiplier les germanistes comme jadis furent multipliés les petits pains : nous ne sommes pas au royaume des miracles, mais au pays des réalités concrètes ! A moins que vous n’ayez prévu de lui confier votre « baguette magique » de la règle de trois…

    Quant aux intervenants extérieurs que vous prévoyez pour les écoles primaires, j’ose espérer que vous pensez à de vrais professeurs d’allemand. Ce n’est parce qu’on enseigne à de jeunes enfants, qu’on peut se contenter d’un niveau modeste en langue, mais ce n’est pas non plus parce qu’on est germanophone qu’on sait enseigner sa propre langue. Prenez au moins conseil auprès de vrais pédagogues des langues puisque vous n’en êtes pas une.

    Etes-vous naïve ou cynique ? Dans les deux cas, c’est très grave pour un Ministre de l’Education Nationale !

  4. Falsch

    Comment pouvez-vous continuer à proférer de telles contre-vérités en ce qui concerne l’avenir que votre réforme réserve à l’allemand : NON, vous ne renforcez rien du tout, au contraire, vous démolissez tout. Vous faites semblant de ne pas comprendre que vous ne pouvez pas mettre toutes les LV2 dans le même panier : si les collégiens qui apprendront l’italien ou l’espagnol gagneront 54 heures, les germanistes (qui, faut-il vous le répéter, apprennent majoritairement l’allemand en 6ème en LV1 ou en classe bilangue) vont perdre 162 heures !!! Vous qui savez si bien manipuler les nombres, vous devriez comprendre ce que nous vous expliquons depuis des semaines.
    Vous prétendez vouloir élever le niveau en langues de nos collégiens, vous allez diminuer celui des germanistes. Et vous en êtes fière, au point de répondre par un rire méprisant à une élue qui vous demandait en allemand le rétablissement des classes bilangues et européennes. Quel que soit l’avenir de votre réforme, vous laissez aux enseignants, notamment aux professeurs d’allemand, une image déplorable du Ministre de l’Education Nationale.

  5. coralie dugenest

    1 poste d’allemand sur 2 disparaitra suite à la réforme. Que proposez-vous aux enseignants concernés ?

  6. V

    Madame la Ministre, cessez de répéter des contre-vérités ou de faire des mensonges par omission, c’est très vilain et, comme dans l’histoire de Pierre et du loup, quand d’aventure vous direz des choses vraies, personne ne vous croira plus. Lisez plutôt le Monde du 12 mai dernier, ou M. Bernardy, ancien inspecteur d’académie chargé de l’allemand, vous explique clairement les choses :
    ——
    12 mai 2015

    Education : favoriser la réussite du plus grand nombre, sans renoncer à l’excellence.

    Professeur agrégé d’allemand, ancien inspecteur d’académie à la retraite, Jean-Pierre Bernardy, Thorigny-sur-Marne (Seine-et-Marne) reste impliqué dans des actions de formation et très attentif au débat engagé autour de la réforme du collège et en particulier sur la question des langues étrangères et de l’allemand. Dans le texte ci-dessous, il fait part de ses réflexions à la lecture des différents articles et de la tribune de Madame Vallaud-Belkacem, publiée dans Le Monde daté du 5 mai.

    Moi, professeur d’allemand, je ne souhaite pas que notre pays se prive d’une réforme du collège qui vise à mieux accompagner les élèves, à renforcer leur maîtrise des savoirs fondamentaux, à acquérir les compétences indispensables dans le monde actuel, à s’approprier de nouvelles démarches d’apprentissage, moins cloisonnées et plus adaptées à la société. Je ne peux me satisfaire de la façon dont fonctionne le collège français aujourd’hui, ni des résultats obtenus. Je souhaite qu’il soit un lieu d’épanouissement et de construction de la citoyenneté et partage l’ambition de notre Ministre de « donner au plus grand nombre de nos élèves des chances supplémentaires de réussir sans jamais renoncer à l’excellence et au mérite » (Le Monde du 5 mai 2015). Mais pour que cette volonté et cette ambition ne soient pas anéanties, la ministre et le président de la République ne doivent pas renoncer au soutien de ceux qui sont prêts à s’engager pour la refondation de l’école, mais qui ne peuvent légitimement accepter pour autant que leur discipline en devienne en quelque sorte une victime collatérale. Très tôt, la question des langues anciennes a été soulevée. Les germanistes ont eu un peu plus de mal à se faire entendre, c’est chose faite désormais, et ils ont reçu le soutien des 59 députés du groupe d’amitié France-Allemagne de l’Assemblée Nationale, toutes tendances politiques confondues, mais aussi de plusieurs responsables politiques allemands et autrichiens. Et pourtant, les prises de position contradictoires, les amalgames, les propos qui se veulent rassurants sur la volonté du ministère de renforcer l’apprentissage des langues étrangères et d’encourager, entre autres, celui de l’allemand n’aident guère à percevoir les réels enjeux de ce débat.

    De façon générale d’abord, en ce qui concerne les langues vivantes : si l’objectif est bien d’atteindre à terme la maîtrise de deux langues vivantes, on ne peut que s’étonner et être déçu des moyens extrêmement réduits qui sont consacrés à l’apprentissage de la seconde langue à partir de la classe de 5e – 2 h 30 hebdomadaires. Pourquoi une telle différence entre les deux langues étudiées ? Ne serait-il pas plus naturel de mettre l’accent à ce niveau sur la langue que l’on découvre, afin de donner efficacité et impulsion à ce nouvel apprentissage et de ne pas le dévaloriser d’emblée par rapport à celui de la première langue ? Et d’ailleurs, ne faudrait-il pas s’interroger sur l’efficacité de l’enseignement de cette première langue qui s’étendra sur les 12 années qui vont du cours préparatoire au baccalauréat. Si l’on veut éviter qu’il ne s’enlise dans un rabâchage fastidieux, qu’il ne se délite dans un saupoudrage stérile, il faudra bien le faire évoluer, tant dans sa forme que dans ses contenus. De ce point de vue, les sections européennes, créées par le ministre Jack Lang en 1992, apportent sans doute une réponse, même si, il est vrai, leur objectif a pu parfois être détourné à d’autres fins, tant par les familles que par les établissements. Mais faut-il dans ce cas jeter le bébé avec l’eau du bain ? Sur ce point précis, la ministre assure que la pratique des langues étrangères aura toute sa place dans les nouveaux Enseignements Pratiques Interdisciplinaires et que ceux-ci pourront avantageusement se substituer aux sections européennes. Ce sera sans doute possible, dans une certaine mesure, pour la première langue, mais on ne voit guère comment l’élève qui commencerait si modestement l’apprentissage de sa seconde langue en 5e pourrait réellement « pratiquer » cette langue dans ce dispositif. Il pourra tout au plus parler de la langue, du ou des pays où on la parle, de son environnement culturel, mais il n’aura certainement pas les moyens de la parler. C’est bien pour cela que l’enseignement de section européenne prévoit d’abord deux années de renforcement de la pratique de la langue en 4e et 3e, avant de permettre son utilisation dans l’étude d’autres matières au lycée.

    Vient ensuite la question cruciale des sections bi-langues autour desquelles se cristallise le débat. La réforme prévoit leur suppression dès lors qu’elles n’ont pas vocation à assurer la continuité de l’apprentissage d’une langue commencé à l’école élémentaire, ce qui, sauf situations locales très particulières, notamment dans les départements frontaliers, devrait entraîner la disparition de la quasi-totalité des sections anglais-allemand, puisque l’allemand n’est plus que très rarement enseigné en primaire. Près de 95 % des élèves y apprennent l’anglais, chiffre qui prend en compte les zones frontalières. Les professeurs d’allemand ne peuvent se satisfaire de l’annonce faite par la ministre d’une révision de la carte des langues en primaire, de la création de postes fléchés pour des professeurs des écoles, de l’intervention d’assistants étrangers, autant de mesures qui devraient permettre aux élèves, selon elle, d’apprendre une autre langue que l’anglais au cours préparatoire et d’en poursuivre l’apprentissage en 6e. Ces mesures, en effet, sont exactement celles que le ministre Jack Lang et le Directeur de l’enseignement scolaire de l’époque, Jean-Paul de Gaudemar, conseillés par Claude Hagège, ont réellement essayé de promouvoir il y a une quinzaine d’années. Ce projet a échoué, malgré l’engagement et la conviction de ses initiateurs, et nous savons tous qu’un changement des pratiques en ce domaine est illusoire. Tout est désormais organisé dans les écoles pour qu’une seule langue puisse être enseignée par le maître dans sa classe, en continuité du CP au CM2, et, sauf dans les situations très particulières déjà citées, c’est bien évidemment l’anglais. Cela correspond en outre à la demande massive des familles, qui ne voudront jamais attendre la 6e pour que leur enfant ait accès à cette langue, que tous considèrent aujourd’hui comme indispensable. Comment la ministre réussirait-elle à modifier cette réalité solidement installée et que restera-il de cette promesse d’ici quelques années ?

    C’est précisément pour remédier à cette situation qu’est née l’idée des sections bi-langues, dans la foulée des recommandations du conseil des ministres franco-allemand de 2003, inquiet de la réduction du nombre de germanistes en France. Assurés – et rassurés – d’apprendre l’anglais le plus tôt possible, les élèves, et leurs parents, ont alors accepté de jouer le jeu de la diversité, en commençant parallèlement une autre langue en 6e. L’allemand a été le grand bénéficiaire de ce dispositif, qui a permis d’enrayer la baisse régulière des effectifs et de les stabiliser à environ 15 % du nombre total d’élèves. Mais ces sections ont également profité à d’autres langues, à l’italien, au russe, et aussi au portugais, à l’arabe et au chinois, permettant ainsi, entre autres, à des élèves issus de familles d’origine étrangère d’apprendre ou d’approfondir la langue de leurs parents et grands-parents, tout en continuant à bénéficier de l’apprentissage de l’anglais. Si le ministère ne revient pas sur la suppression de ce type de sections, ces élèves perdront au total 162 heures d’apprentissage de la langue 2 sur les 4 années du collège. Et encore faudrait-il qu’ils choisissent cette langue en 5e, ce qui est loin d’être certain, tant est forte à ce niveau l’attractivité de l’espagnol, accentuée par sa réputation de langue facile et par l’effet de groupe et d’habitude qui en fait le choix naturel de la grande majorité des élèves. Ce sera donc un retour à la situation de la fin des années quatre-vingt-dix, à une sorte d’uniformisation par le couplage majoritaire anglais LV1 – espagnol LV2, lorsque les autres langues se sont trouvées plus ou moins fragilisées ou marginalisées, perdant leur statut de LV1 en 6e et se bousculant sur l’espace réduit que leur laissait l’espagnol en 4e LV2. Or il n’est pas souhaitable, pour des raisons économiques, politiques et culturelles, que près de 8 élèves sur dix quittent le système éducatif avec le même profil linguistique, anglais-espagnol. Tous en conviennent.

    On reproche par ailleurs aux sections bi-langues d’être un dispositif élitiste réservé à quelques privilégiés. Présentes sur l’ensemble du territoire, elles existent pourtant dans tous les types d’établissements, et sont un élément valorisant pour les collèges de l’éducation prioritaire et les établissements de zones rurales excentrées. Elles donnent la possibilité aujourd’hui à des enfants issus de milieux défavorisés de pratiquer une langue à laquelle ils n’avaient souvent pas accès, de diversifier leurs compétences, d’élargir leur horizon culturel, de bénéficier des actions de découverte que les professeurs, dans leur immense majorité, ont à cœur de proposer à leurs élèves, pour les encourager précisément dans l’apprentissage de la langue. Soulignons également que les élèves qui suivent cet enseignement sont généralement issus de plusieurs classes différentes et regroupés uniquement pour le cours de langue. On ne peut donc pas parler de classes-refuges élitistes. Le maintien de ces sections pourrait d’ailleurs être lié à un engagement très fort des chefs d’établissement et des enseignants de refuser d’en faire un dispositif sélectif et discriminant.

    Pour ce qui est de l’allemand, il faut être conscient enfin qu’en asséchant le vivier d’élèves germanistes, on compromet l’avenir des nombreux dispositifs destinés à promouvoir la langue la plus parlée en tant que langue maternelle dans l’Union Européenne, celle de notre premier partenaire économique, commercial, politique et culturel : les sections Abibac, l’Université franco-allemande, les échanges de classes, les échanges individuels de longue durée (programmes Sauzay et Voltaire), les actions du Secrétariat franco-allemand pour l’enseignement professionnel et de l’Office franco-allemand pour la jeunesse, le partenariat avec l’Allemagne pour la mise en place d’une certification dans les classes de 3e et seconde, etc. Comment dans ces conditions former les germanistes dont on a grand besoin sur le marché du travail et comment respecter les engagements du Traité de l’Elysée, régulièrement réaffirmés chaque 22 janvier par les responsables politiques de nos deux pays ?

    Le risque de marginalisation des langues autres que l’anglais et l’espagnol apparaît donc comme bien réel. Il ne s’agit nullement de manifester un quelconque corporatisme ou passéisme. Les politiques et les médias allemands partagent cette inquiétude. Le gouvernement et tous ceux qui soutiennent cette réforme doivent avoir conscience de ces risques et nous dire clairement s’ils sont prêts à les assumer. L’insistance avec laquelle le ministère rappelle l’augmentation régulière des postes d’allemand aux concours de recrutement de 2012 à 2015 ne nous rassure en rien. Cette augmentation répond aux besoins constatés depuis plusieurs années dans les académies et compense en partie les départs en retraite et les innombrables fermetures de postes opérées dans la décennie précédente. La situation actuelle en matière de recrutement ne préjuge en rien des futurs effectifs d’élèves germanistes et des besoins à venir.

    Ajoutons enfin que quand bien même la relance du plurilinguisme à l’école élémentaire que préconise la ministre deviendrait effective, les élèves concernés n’arriveraient au mieux qu’en 2021 au collège. Il serait donc naturel de maintenir les sections bi-langues au moins jusqu’à ce que les effets de ce New Deal se fassent sentir.

    Voilà pourquoi les professeurs d’allemand et d’autres langues continuent à se mobiliser avec autant d’énergie pour défendre l’existence de leur discipline, sans toutefois se reconnaître dans la coalition des approximations, des postures, des immobilismes et des conservatismes que dénonce leur ministre. Ils méritent d’être écoutés et la ministre doit accepter de revenir sur certains points de son projet. Elle peut le faire, sans renoncer à l’essentiel de son ambition de faire évoluer le collège et de favoriser la réussite du plus grand nombre, sans jamais renoncer à l’excellence et au mérite.

  7. Blechtrommel

    Dans votre réponse aux députés, vous citez Olaf SCHOLZ, votre interlocuteur en Allemagne pour les questions de l’enseignement de la langue du partenaire.

    Comment, l’Allemagne elle aussi aurait des efforts à faire pour promouvoir l’enseignement du français dans le primaire? Pour obtenir quel résultat, pour atteindre quel niveau? Allons-y, fixons des objectifs précis et chiffrables! Les Allemands s’y refusent, ah bon? Parce que, et vous le savez pertinemment, il est extrêmement difficile de fixer des objectifs linguistiques précis à la fin du cursus du primaire.

    En revanche, dès le début du collègue, les deux pays ont une longue expérience dans l’enseignement des LV. Et là, surprise, on découvre de GRANDES DISPARITES:

    3 (bientôt 2,5 heures!) par semaine en France pour débuter une langue contre 5 heures en Allemagne!

    Monsieur SCHOLZ ne vous a-t-il pas par hasard interrogé sur cet écart étrange et inquiétant?

  8. Leo

    Madame la Ministre,

    Très beau témoignage de W. Minart qui résume à lui seul ce que les enseignants d’allemand vous expliquent depuis des semaines.
    Je me permets de le citer : « Les entreprises locales se désespèrent de ne pas trouver suffisamment de germanistes ». Effectivement: 62% d’offres d’emploi anglais/allemand fin avril 2015 alors que plus de 70%% des élèves sortent du système éducatif avec un profil anglais/espagnol. Si rien n’est entrepris en amont le déséquilibre perdurera.

    Or, la France a besoin de germanistes, un argument dont les politiques éducatives ne se font que trop rarement l’écho. Il faut donc renforcer efficacement la présence de l’allemand au lieu de contribuer -même involontairement ou indirectement- à la fermeture des sections d’allemand dans les collèges. En effet, rien ne permet d’être certain que les mesures que vous annoncez rencontreront leur public une fois la réforme mise en place. Je n’ai pas non plus connaissance de l’existence d’un projet concret concernant l’avenir de l’allemand dans les collèges entre 2016,- date de la suppression des sections bi-langues et européennes- et 2021, -date de l’arrivée des premiers élèves concernés par cette réforme-. L’enseignement de l’allemand sera-t-il renforcé pendant cette période en dépit de la perte d’un dispositif dont le principal objectif était justement de maintenir la présence de cette langue dans les établissements ?

    Je souhaite donc beaucoup de courage au ou à la délégué(e) en charge de la promotion de l’allemand. J’espère pour ma part que cette personne sera germaniste, aura une bonne connaissance du terrain et prendra plaisir à rencontrer les enseignants.

    Vous l’aurez compris, Madame, le combat des enseignants d’allemand ne date pas de votre réforme. Leur motivation n’est ni conservatrice, ni dogmatique, ni corporatiste. Ils se battent depuis des années pour faire respecter un traité auquel ils croient et qui est bien souvent malmené en pratique.

    Respectueusement

  9. W. Minart

    Madame,

    fils d’un employé de scierie et d’une mère au foyer, boursier de l’enseignement secondaire puis supérieur, j’ai eu la chance de pouvoir apprendre l’allemand (LV1), puis l’anglais et le grec ancien dans mon collège ZEP de la banlieue rouennaise. Après le bac (1989), j’ai poursuivi mes études d’allemand d’abord en classes préparatoires littéraires puis à l’université. J’ai enseigné l’allemand dans un collègue rural, puis dans un collège de ZEP péri-urbain (seul établissement de ma carrière où j’ai eu l’occasion d’enseigner en classes bi-langues et européennes, très loin d’être élitistes puisque les candidatures n’étaient pas sélectionnées et le niveau très variable), dans un lycée de centre-ville et j’ai la chance d’être depuis deux ans en CPGE, où les groupes de germanistes ne sont ni meilleurs ni moins bons que les autres, pas plus d’ailleurs qu’il ne s’en différencient par leur structure sociologique.
    Je suis navré de constater que ce parcours qui est le mien ne sera malgré vos allégations bientôt plus possible.
    Je suis très attaché à l’idée européenne et à la devise de l’Union “unis dans la diversité”. Cette diversité culturelle et linguistique fait la richesse de l’histoire européenne. J’ai par ailleurs des enfants; ma fille a pu faire de l’allemand à l’école élémentaire, mais pas mon fils car le DASEN a refusé l’année dernière l’ouverture d’un cours d’allemand dans son école malgré une forte demande des parents, ce qui a permis au rectorat, au nom de la continuité que vous prônez, de fermer un certain nombre de classes européennes dans les collèges de ma ville. En rentrant hier du collège, ma fille m’a commenté les résultats des Eurotests passés par certains de ses camarades qui souhaitent intégrer l’année prochaine une seconde européenne en anglais. Certains pourront intégrer ces sections, d’autres pas. Je note que la section ABIBAC (en allemand donc) de ma ville ne sélectionne pas ses élèves. Êtes-vous certaine que c’est bien l’allemand qui est utilisé pour détourner la carte scolaire ? Il me semble que si l’on pousse cette logique jusqu’au bout, il faudrait non seulement faire subir le même sort à l’anglais (en prétendant le défendre bien entendu comme vous le faites avec l’allemand), mais également aux mathématiques et au français.

    Nombre de mes anciens élèves travaillent aujourd’hui en Allemagne ou au quotidien avec l’allemand, les entreprises locales se désespèrent de ne pas trouver suffisamment de germanistes, l’intérêt pour l’apprentissage de l’allemand gagne du terrain partout dans le monde sauf en France et en Russie.

    Votre procès en élitisme est un procès en sorcellerie. Quand on veut noyer son chien…

  10. BEY Christiane

    J + 4 = J – 3

    Madame la Ministre,

    Veuillez excuser ma négligence. J’ai oublié dans mon précédent message de vous préconiser l’instrument indispensable à la panoplie du parfait conseiller que vous nous avez promis:
    il/elle aura besoin d’une gomme,
    pour effacer les chiffres que vous avancez et en mettre d’autres plus exacts à la place.

    Amic’allemand votre

  11. BEY Christiane

    J + 4 : Je ne vois toujours rien venir…
    Madame la Ministre,
    Alors, il est où le super conseiller que vous nous avez promis?
    Sera-ce une femme (Ce serait déjà ça!)? Viendra-t-elle d’Arles (Bouches du Rhône)? Une Arlésienne, donc?
    De quels outils disposera-t-il/elle pour mieux nous expliquer la réforme? D’un crayon à papier et un cahier de comptabilité? D’une règle à calcul? D’un tableur plus moderne?
    Quelle expérience apportera-t-elle/il?
    Je suis vraiment impatiente de la/le rencontrer.
    Faites vite Madame la Ministre!
    Cordi’allemand

  12. AM.Valentin

    Madame la Ministre,
    Vous restez sourde aux nombreux appels vous demandant de renoncer à votre réforme du collège.
    Hier 14 Mai, Monsieur François Hollande, Président de la République française, affirmait à Cologne (Allemagne) que l’enseignement de l’allemand serait sauvegardé (malgré la suppression des sections bi-langues) et que de nouveaux postes de professeurs d’allemand seraient créés dans le cadre de la réforme. Ces allégations sont fausses pour au moins deux raisons.
    1 : Le nombre de créations de postes annoncé ne servira qu’à remplacer les départs en retraite.
    2 : Les étudiants germanistes ne seront guère motivés à passer le CAPES pour exercer dans le « collège réformé » par vos soins. En effet, ils devront enseigner dans au moins trois établissements pour avoir un temps complet. Quelles merveilleuses conditions de travail en perspective !! (je pense en particulier aux collèges ruraux en zone de montagne). Pensez-vous que les professeurs d’allemand pourront s’investir réellement dans leur enseignement : organiser des échanges scolaires, participer à la vie du collège, etc… ? Et quel casse-tête pour les chefs d’établissements d’organiser les emplois du temps… Mais bien sûr ce ne sont là que des remarques triviales, dont vous ne semblez guère vous soucier.
    Votre réforme ne permettra absolument pas de maintenir l’enseignement de l’allemand au collège, bien au contraire. Renoncez donc à supprimer les sections bi-langues ! Il serait plus honnête de dire que votre Ministère souhaite faire des économies sur le dos du collège républicain.

  13. Sudholt Emmanuelle

    Si le nombre de germanistes va augmenter dans les années à venir (dixit la ministre, le président), pourquoi supprimer des heures et des postes ???? Où est la logique ???? J’ai beau chercher, je ne vois pas…

  14. N. Höhn

    Le cap des 40.000 signatures vient d’être atteint.

    40. 024 personnes refusent la disparition programmée par vos soins de l’enseignement de l’allemand en France.

  15. Aude

    Mme la Ministre,

    Dans 1 semaine, je vais faire la promotion avec mon collègue professeur d’espagnol dans les classes de 6ème pour aider les élèves dans leur choix d’une langue vivante 2. Savez-vous combien il est difficile dans un collège en éducation prioritaire d’attirer les jeunes vers l’allemand réputé difficile!? Mais venez donc voir dans nos classes!!! Remettez un pied dans la réalité! Il est par contre plus facile de leur montrer l’avantage d’apprendre l’allemand et l’anglais en parallèle dès la 6ème. Ces 2 langues sont très proches et puis le quotas horaire plus important leur permet d’avancer à un rythme moins soutenu tout en atteignant un niveau satisfaisant en fin de 3ème!!! Cela mes élèves et leurs parents le comprennent tout de suite. Alors pourquoi pas vous?

    Pouvez-vous m’expliquez en quoi 7h30 hebdomadaires cumulées constituent l’équivalent d’une bilangue à 12h hebdomadaires cumulées??? Et puis une autre question, vous qui êtes si fière de parler de 54h supplémentaires de lv2 pour tous, comment expliquer que vous ayez dans un premier temps proposé seulement 6h? (le quota actuel!)reparties certes sur 3 ans? Ne seriez-vous pas là dans une logique mathématique/économique?

    Et puis ces bilangues si honnies car réservées soi-disant aux enfants des familles privilégiées… Savez-vous que pour mes élèves en difficulté les 12h hebdomadaires qu’ils ont en bilangue sur toute leur scolarité au collège sont une aubaine, une nécessité même pour leur permettre au lycée d’être à la hauteur vu que les 2h/semaine dès la seconde ne vont pas leur permettre de progresser.

    Ne vous cachez plus derrière des chiffres dont on a démontré l’inexactitude. Ecoutez donc vos enseignants sur le terrain qui savent de quoi ils parlent!

    Et puis toujours et encore les mêmes questions qui ne trouvent aucune réponse dans aucune de vos interventions… Une personne qui répète sans arrêt les mêmes arguments sans en changer finit par donner l’impression qu’elle ne sait pas de quoi il retourne!

    Question 2 :
    Vous dîtes vouloir « faire prévaloir l’élitisme républicain sur l’élitisme dynastique ».
    J’ai quelques bons élèves dans mon établissement ECLAIR qui envisagent une seconde ABIBAC l’année prochaine. Un lycée à Clermont-Ferrand permet de suivre la section ABIBAC.
    Qu’en sera-t-il à partir de septembre 2016 pour les élèves qui auront commencé la LV2 à raison de 7h30 hebdomadaires (au lieu de 12h hebdomadaires pour la bilangue aujourd’hui ) ? Ces élèves n’auront pas un niveau linguistique suffisant de par le quota horaire beaucoup trop réduit. Mes élèves (dans un collège en zone d’éducation prioritaire), et tous ceux qui sont dans l’enseignement public, n’auront plus accès à cette section ABIBAC qui exige une connaissance solide de la langue (B1 minimum).
    Quels seront alors les élèves qui pourront y avoir accès ? Envisagez-vous de supprimer les sections ABIBAC en dehors de la région Alsace-Lorraine ?
    Question3 :
    Au niveau disciplinaire, une évaluation des connaissances acquises en 3ème suite à 3 X 2h30 a-t-elle eu lieu ? A Toulouse peut-être ? Quel niveau de langue est alors acquis en moyenne en fin de 3ème ?
    A titre d’exemple : dans l’académie de Clermont-Ferrand nous expérimentons déjà le commencement de la LV2 à partir de la 5ème à raison de 2h par semaine en 5ème.
    Tous mes collègues constatent combien le niveau de langue est faible pour ces 5ème LV2 en cette fin de mois d’avril, même pour une première année …
    Question 4 :
    Avec 7h30 hebdomadaires, les professeurs d’allemand seront sur minimum 3 établissements. Comment, dans ces conditions, tiraillés entre 3 écoles, sera-t-il possible de continuer à promouvoir les échanges avec nos partenaires allemands ?
    Question 5 :
    Que répondez-vous aux grands chefs d’entreprises qui disent être en recherche de germanistes accomplis et qui déclarent ne pas comprendre votre réforme ?
    Question 6 :
    Avez-vous fait une simulation au niveau NATIONAL et REGIONAL pour savoir combien de postes de professeurs d’allemand seront nécessaires à la rentrée 2016 ? Quels postes pourront occuper les 515 nouveaux collègues qui seraient recrutés pour 2016?
    En prenant 5 services complets assurés par mes collègues enseignants d’allemand dans l’académie de Clermont-Ferrand pour l’année 2014/2015, j’ai constaté que la réforme entraînera une perte de 39h, soit plus de 2 postes.
    Question 7 :
    Vous voulez un débat républicain. Pourquoi ne pas débattre avec la présidente de l’ADEAF sur les conséquences de votre réforme pour l’allemand ?
    Une remarque :
    Voici la position de l’ADEAF, qui résume la demande des professeurs d’allemand :
    « Une sortie de cette crise n’est envisageable que sur la base de notre pétition, à savoir maintien et consolidation de toutes les bilangues en 6°, maintien des sections européennes, et un horaire minimal de 3h par semaine pour la LV2 à partir de la 5°.
    Une sortie par le haut serait la réactualisation du plan de relance pour l’allemand qui fixerait de nouveaux objectifs, ou mieux encore, un programme conjoint franco-allemand de développement de la langue du partenaire, auquel Frank-Walter Steinmeier, ministre allemand des affaires étrangères, s’est déclaré prêt. »

    En espérant enfin avoir des réponses.
    Une enseignante indignée

  16. Thérèse Oudet

    des augmentations (chiffrées avec précision!) des élèves qui vont apprendre l’allemand dans un futur hypothétique sont martelées, relayées, assenées , y compris par le président de la république pour démontrer que les relations franco allemandes sont chouchoutées ( avec au passage l’audace de demander un effort similaire aux Allemands pour le français…) Décidément vous ne reculez devant rien alors qu’il faudrait déjà connaitre la situation du français en Allemagne ( plus de 20% d’apprenants….) avant de leur donner des leçons!
    D’où sortent ces chiffres fabuleux? on aimerait croire aux affirmations, mais donnez nous des précisions réelles sur ces “projections”? Nous qui connaissons bien le terrain savons que ce n’est que du vent, vous prenez vos “désirs”(????) pour des réalités, qui n’en deviennent pas réels parce qu’on les répète sans cesse. Quel dédain pour les critiques.. le choix des parents, le fonctionnement du primaire, le risque de n’être plus qu’une langue II pour l’allemand malgré vos affirmations péremptoires, comme si vous aviez le pouvoir ( magique ou dictatorial?) d’imposer ,de forcer, de contraindre à tous les échelons…; un peu contradictoire avec ce principe d’égalité prou tous non?
    faites l’économie d’un conseiller spécifique pour l’allemand qui ne sera qu’une potiche inutile, un gadget de plus. Et plutôt que de persévérer dans vos mensonges et de profiter des médias à votre botte pour convaincre ceux qui n’y connaissent rien, acceptez de répondre enfin à nos vraies questions. Vos certitudes appuyées sur les soutiens au plus haut niveau de l’état risquent d’être mises à mal dans la rue…et dans les urnes bientôt aussi. Vous aurez tout gagné!

  17. Aux armes citoyens !

    Cette DEMOCRATIE REPRESENTATIVE DE TYPE MONARCHIQUE est absolument insupportable. Finissons en une bonne fois pour toute, le pouvoir doit appartenir au peuple et surtout pas à une poignée de nantis assoiffés de pognon et de pouvoir.

  18. Jean Paul

    Lu dans la presse ce matin : “En qualifiant de «pseudo-intellectuels» Pierre Nora, Luc Ferry, Michel Onfray et les autres contempteurs de sa réforme, elle a commis une faute de débutante. Une lourde erreur qui a révélé son sectarisme.”

    Non seulement incompétence (d’où le tirage des ficelles par le mari Boris planqué à l’Élysée depuis l’automne), méprisante, maintenant sectaire.

    Cela fait beaucoup pour une seule personne.

  19. Aux armes citoyens !

    La France a besoin d’un nouveau mai 68 pour déloger tous ces baltringues incompétents. Nous n’avons plus d’autre choix….

  20. Tant pis!

    C’est pas grave, les jeunes Français qui ne seront plus capables d’occuper les postes où la connaissance de l’allemand est indispensable vont se faire damer le pion par d’autres jeunes Européens. + 30% d’apprenants d’allemand en Espagne cette année.Il y a des pays moins bouffis de certitudes et plus pragmatiques que nous on dirait. La grande nation a du plomb dans l’aile, heureusement, on garde un suffisant quant-à-soi…. Ça va pas arranger notre chômage des jeunes, ça…

  21. saintjustallemand

    Encore??? Vous en êtes encore à chanter les louanges des misérables 2h30 de LV2 dont vous faites l’aumône aux professeurs de langues autres que l’anglais??? On vous le dit et vous le répète: inefficace, soupoudrage, flan, poudre aux yeux, amateurisme, échec, démotivation, écart entre la maturité des élèves et le peu qu’ils sauront dire et comprendre, tout ça pour que nos jeunes soient finalement ridicules en langues 2 dans la compétition internationale qui sera leur marché de l’emploi?… Nous ne serons pas complices de cette bouffonnerie ni de l’enterrement des langues vivantes autres que l’anglais…. J’ai pourtant l’impression que nous nous exprimons clairement sur un sujet que nous pensons connaître, NOUS professeurs sur le terrain, devant les classes. Pardon, mais le débat n’est pas d’une technicité si folle que ça! LAISSEZ EN PLACE CE QUI MARCHE: sections européennes et classes bilangues. Ceci n’exclue pas une LV2 en 5ème, MAIS AVEC DES HEURES, AU MOINS 3!!! La priorité du quinquennat de votre bord n’était-elle pas la jeunesse, Madame la Ministre?…

  22. saintjustallemand

    Faut-il que les lycéens descendent avec nous dans la rue?…

  23. Wer

    La moindre des choses serait de nommer un (et pourquoi pas une) germaniste au poste de conseiller ministériel en charge de l’allemand !

  24. Zahlen

    Pouvez-vous nous dire dans quelles écoles de quelles académies (autres que Strasbourg et Nancy-Metz) se trouvent les 178 000 élèves qui, selon vous, apprennent l’allemand à l’école primaire ?

  25. N. Höhn

    Vous n’êtes qu’une MENTEUSE. Vous donnez envie de vomir !

    Oser parler de bilinguisme lors du congrès de la PEEP, mais de qui vous vous moquez ! De tous : Élèves, parents et enseignants.

    Mais vous ne savez même pas ce qu’est le bilinguisme.

    CASSEZ-VOUS !

  26. Hans Castorp

    Une réforme imposée par la force, sans tenir compte de l’avis des gens de terrain,
    ne peut être un succès. Par quel étrange calcul vos 7,5 heures hebdomadaires de LV2, de la 5ème à la 3ème, peuvent-elles amener un meilleur résultat que les 16 heures hebdomadaires offertes de la 6ème à la 3ème par une classe bilangue – accessible à tous comme nous nous échinons à vous le répéter- et une section euro ? La logique est bien sûr purement comptable…Le collège a besoin d’une réforme, mais sur des bases qui placent l’élève et non le budget au centre du débat.

  27. Sudholt Emmanuelle

    L’allemand est élitiste ? Il faut le supprimer vite….Mais alors il faudrait supprimer les maths, les grandes écoles, l’ENA, les sections sport-études… ???!!!!
    Vous voyez bien que votre raisonnement ne tient pas la route et que cette réforme se fait sur le dos de l’allemand, entre autre !!

  28. maria Charvolin

    Allez donc jusqu’au bout de votre entreprise de démolition de l’allemand, Madame la Ministre, et supprimez tous les dispositifs de l’UFA, car ils ne pourront plus être “alimentés” par de bons germanistes qui auront pu acquérir le niveau nécessaire pour suivre de tels cursus. Cela ne représente que : 180 établissements partenaires (près de 80 établissements allemands et 80 établissements français, ainsi que des établissements partenaires en Autriche, Bulgarie, Espagne, Japon, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni, Russie, Suisse), 6 000 étudiants et 500 doctorants, plus de 160 cursus intégrés franco-allemands et 1 000 diplômes par an.

  29. Frédéric AURIA

    Convaincante pour quelqu’un qui n’y connait rien, mais vos déclarations sont basées sur tant d’erreurs que c’en est pitoyable !
    Des intellectuels et des représentants du peuple (l’un n’excluant pas l’autre) de tous bords semblent mieux informés que vous sur les conséquences néfastes de vos décisions, savent que bilangues et européennes ne sont plus des dispositifs dérogatoires, élitistes, etc. car les représentations dont vous habillez vos décisions ont 10 ans de retard !!!
    Vous vous dites que vous pouvez prendre les 15 ou 20 % de Français qui connaissent les options que vous supprimez pour des imbéciles ? Que c’est une minorité ? Bien joué ! C’est la minorité qui votait encore pour vous !
    Tous savent que cette réforme n’a qu’un objectif : économiser sur les langues vivantes et anciennes pour financer une lubie vieille de 40 ans. Nous avons déjà donné en IDD, PPCP, TPE. Les EPI n’ont rien de neuf, et n’apportent pas plus que l’enseignement disciplinaire.
    Quand les profs de LV2 seront sur 3 établissements, vous vous occuperez des échanges, voyages, certifications, etc.
    Non, 2.5 h par semaine ne suffisent pas à progresser réellement en langue vivante, vous assumez donc de contribuer à une nullité grandissante des Français en langue vivante, à l’assèchement de filières d’excellence au lycée et après le bac.
    Rendez-vous dans les urnes, mais pour qui voter ? L’abstention va encore progresser…

  30. Alexandrine Laurent

    Madame,

    l’allemand en section bilangue n’est pas LV1 mais bien toujours LV2. L’option bilangue ne permet pas de commencer l’anglais en 6ème mais bien de commencer l’allemand LV2 en 6ème. Votre propos est donc une énorme supercherie. De plus, vos objectifs de germanistes sont illusoires pour l’allemand! Ce n’est pas en recrutant davantage de profs d’allemand que vous augmenterez le nombre d’apprenants. Il faut maintenir les options bilangues et européennes, qui ne sont pas sélectives car accueillant TOUS les élèves qui le souhaitent. Il faut cesser de prendre les parents d’élèves pour des idiots! Les jumelages existent et vivent déjà sans votre intervention! Ils sont d’ailleurs très inquiets pour leur survie après votre réforme!

  31. Philou

    Je reprends des éléments de votre intervention sur france culture …

    “L’allemand continue à être enseigné et va même être promu parce qu’on avance d’un an pour 100% des collégiens l’apprentissage de la LV2, ce qui signifie plus d’heures sur la scolarité et cela répond à la question des professeurs d’allemand qui se demandent s’ils vont avoir suffisamment d’heures à effectuer dans un même établissement.”

    MENSONGE MENSONGE MENSONGE MENSONGE!!!!!!

    Repenchez vous sur les chiffres réels, pas ceux dégotés on ne sait où par vos conseillers incompétents. Comment cela pourrait faire plus sachant que le nombre d’heures de LV2, 2h30 au mieux sur 3 ans, signifiera 7h30 au lieu de 12. 12 – 7h30 = 4h30 de moins … ARRETEZ DE NOUS PRENDRE POUR DES CONS, C’EST INSUPPORTABLE!!!!!!!!!

    Vous dites “Il suffit de prendre les chiffres. Quand on regarde les postes des professeurs d’allemand en 2010 y’en avait 202 d’ouverts, l’année prochaine à la rentrée 2015, nous en ouvrons 515. Est-ce que nous ouvririons davantage de postes de professeurs d’allemand si nous pensions que nous allions réduire le nombre de
    locuteurs germanistes.”

    Alors là très franchement, on atteint des sommets d’incompétence. Les postes actuels ne sont déjà pas fournis, la majorité des professeurs d’allemand va voir son service amputé de plus de 50% et n’aura même pas la possibilité de compléter ce service ailleurs car tous les professeurs seront dans la même situation. Ouverture de postes inutiles: que ceux qui sont prêts à passer le concours sans jamais avoir d’élèves sortent des rangs!!! Personne naturellement! QUEL FOUTAGE DE GUEULE!!!!

    Parlant des bilangues actuelles, vous déclarez que les élèves ne seront plus “triés et séparés” des autres. COMMENT FAUDRA-T-IL VOUS LE DIRE??????????????? Ils ne le sont pas. Cessez le fantasme de CLASSES bilangues, ce sont des groupes! Les élèves sont répartis sur différentes classes et contribuent justement à de la mixité sociale et scolaire à l’intérieur des classes pour que que les élèves faisant bilangues soient tous de bons élèves, ce qui est loin d’être le cas. Venez dans mon établissement REP!!! Et le fait de se baser sur les CSP est également ridicule. Un élève de CSP favorisé serait obligatoirement un bon élève??? Laissez-moi rigoler ou pleurer sans doute devant tant de CONNERIE et d’INCOMPETENCE. Oui, je deviens grossier mais toutes vos sorties médiatiques à répéter les mêmes arguments infondés sans jamais chercher à se dire “peut-être ai-je eu tort, reconsidérons le cas, voyons avec les professeurs eux-mêmes, daignons recevoir la présidente de l’ADEAF …”.

    Je n’ai qu’un mot à dire, vous êtes PITOYABLE!!!! Et croyez-moi, je le crierai haut et fort le 19 mai et les autres jours s’il en faut. Votre concertation c’est du pipeau, tout est verrouillé, cadenassé, comme votre esprit d’ailleurs. Moi, c’est mon bulletin de vote en tant qu’enseignant, en tant que parent qui sera pour longtemps verrouillé et allergique à tout candidat de gauche!!

    PS: pour ne pas que vous nous targuiez d’être non constructifs, une idée pour votre délégué: pourquoi ne pas choisir Pierre-Yves le Borgn’

    Je ne vous salue pas, je n’ai plus que mépris pour votre entêtement destructeur!

  32. Claire Vernisse

    Dans mon collège, 0 élève choisit l’allemand en LV1, 0 élève choisit l’allemand en LV2, puisque ces choix ont été remplacés, faute d’inscrits, par une possibilité de choisir l’allemand à côté de l’anglais, en classe bi-langue. 30 inscrits pour la rentrée 2015, sans sélection, en faisant la promotion de l’allemand depuis janvier, en informant les parents de l’intérêt linguistique de l’apprentissage de l’allemand en parallèle de l’anglais dès la sixième. En rappelant aussi que l’on a besoin de germanistes très concrètement sur le marché du travail. De nombreux collèges ne proposent pas du tout le choix de l’allemand , avec un tout anglais en LV1, tout espagnol en LV2. J’enseigne dans le Gard, pas dans un grand collège parisien. Et justement dans l’académie de Montpellier, la transformation des LV2 en bi-langues a rendu possible l’enseignement de l’allemand. Sans sélection, sans élitisme, simplement pour garantir le plurilinguisme dont apparemment, vous n’avez que faire, puisque votre réforme le supprime, même si vous prétendez le contraire. Votre discours et vos arguments répétés n’en sont pas moins mensongers. Le 19 mai, nous serons présents…

  33. CS

    Encore une manipulation de chiffres qui sortent de nulle part!
    Pourquoi n’avouez-vous pas que parmi les 487000 élèves en LV2 annoncés en 4è il y a une grande majorité d’élèves ayant commencé l’allemand LV2 en 6è grâce aux 6è bilangues?
    Arrêtez de mentir et répondez enfin aux questions des professeurs d’allemand!!
    Une grande partie des postes d’allemand subsiste grâce aux sections bilangues et européennes. En les supprimant, non seulement vous ne permettez plus aux élèves VOLONTAIRES (ET NON ORIGINAIRES D’UNE ÉLITE!) de “faire plus” que les autres, mais en plus vous précarisez la situation des professeurs d’allemand!
    Lancer comme ça une augmentation plus qu’hypothétique (voire utopique?)du nombre d’élèves germanistes en 2016 n’augmentera pas le nombre d’heures d’enseignement dans un collège. Tout au plus il y aura plus d’élèves dans un même groupe.
    Qu’allons-nous donc devenir???? Répondez enfin!!

    Et quelle va être cette carte des langues en primaire? Où allez-vous imposer l’allemand? Ce sera impossible dans toutes les écoles primaires, donc cela limitera de toute façon le nombres de germanistes LV1 et pour le coup ce sera totalement inégalitaire! En effet, un élève qui aimerait faire allemand LV1 mais qui se trouve dans une école où cette langue n’est pas proposée, se verra contraint de ne commencer l’allemand qu’en 5è LV2 avec un nombre d’heures minable! Où est le progrès??????
    Et arrêtez de nous insulter constamment, de nous traiter d’élitistes, conservateurs, immobiles, manipulés, illettrés, détracteurs, …
    Votre mépris envers nous devient écœurant!

  34. citoyen

    Madame la Ministre,

    tout ce que vous “pilotez”, c’est votre carrière !

    Au mépris de tout le reste !

  35. Recih-Ranick

    Le bruit court que c’est votre mari, Boris Vallaud, qui pilote cette réforme. C’est la meilleure mais preuve aussi, s’il en fallait, que vous êtes une incompétente !

  36. Sudholt Emmanuelle

    Pilotage national ? Cela me fait penser au “plan” dans les années 80…
    Faut arrêter là…Cela fait plus de deux mois qu’on vous écrit et qu’on vous explique pourquoi cette réforme est néfaste !
    Revenez à la raison et ne supprimez pas ce qui marche (vous avez eu le culot de l’affirmer et de dire tout de suite qu’en tant que ministre, vous ne pouviez cautionner !)…
    Ou alors ayez le courage politique (ouhlala des gros mots…) de dire qu’il faut faire des économies et que cela se fera sur le dos de l’allemand !

  37. Claire Vernisse

    Par pitié, arrêtez de parler de l’allemand, si c’est pour débiter toujours les mêmes inepties. Mettre l’allemand en concurrence avec l’anglais en LV1 au lieu de privilégier leur apprentissage simultané est une aberration. Nous sommes les champions de l’interdisciplinarité avec l’anglais. Supprimer les bi-langues d’un côté, pour mettre en place des enseignements pratiques interdisciplinaires de l’autre, est d’une incohérence totale ! Servez-vous au contraire de ce qui marche pour que l’on puisse accorder quelque crédit à votre réforme. Mettre l’allemand en concurrence avec l’espagnol en LV2 n ‘est pas moins une grossière erreur. Nous en avons déjà fait les frais et vu pour cette raison, ces LV2 transformées en bi-langues. Ces bi-langues permettent un plurilinguisme en collège, ni plus ni moins. Quant à vos chiffres, ils sont risibles car le produit d’ un grand mythomane. Ce sera à nous, comme toujours, d’assurer la promotion de l’allemand et vous nous rendez la chose impossible avec votre réforme. Vous nous mettez face à un mur infranchissable. C’est odieux car nous connaissons depuis toujours les efforts qui nous attendent année après année pour remplir nos bi-langues. Non, nous n’avons pas recours à une sélection pour nos futurs sixièmes germanistes, contrairement à d’autres langues proposées en classe bi-langue, qui elles seraient choisies en masse.Chaque année, au contraire, nous craignons, malgré tous nos efforts, toute notre compétence et toute notre motivation de ne pas faire ” notre chiffre”, auquel cas nous serions montrés du doigt par l’ensemble de la profession…Nous avons déjà une pression énorme sur nos épaules, et vous en rajoutez une couche. Ce que je ressens est indescriptible, mais réveille en moi un sentiment d’injustice indicible et terrible. Je redoute les effets dévastateurs que cela va engendrer. Vous même ne mesurez probablement pas toutes les conséquences de votre pseudo – réforme.Vous condamnez l’allemand à végéter avec une dizaine, voire une quinzaine d’élèves selon la taille de l’établissement dans lequel nous enseignons. Sur 18 h, il nous faudra, en plus de supporter le fait d’être contraint à exercer en situation de survie, ce qui est insupportable à long terme, faire 10h 30 d’AP, ou de quoi au juste?..Pour avoir un service complet. C’est un désastre, je ne veux plus, dans ces conditions, être prof d’allemand. Je refuse. S’il le faut, je démissionne, je m’immole dans la cour de mon collège, j’entame une grève de la faim mais je refuse. Vous vous jouez de nous. Nous cassez tout ce qui a été laborieusement construit avec une candeur simulée qui nous exaspère. Vous ne convainquez que ceux qui vous écoutent en gobant vos paroles, vous les manipulez de façon abjecte. Je ne vous respecte pas, madame. Vous avez tout mon mépris. LAISSEZ-NOUS LES BI-LANGUES.

  38. maria Charvolin

    Je l’avoue, je ne connaissais pas le nombre des petits germanistes en primaire! Wouah! 178 000!! Mais bon, on en voit arriver moins de la moitié au collège puisque les germanistes en 6ème bilangue sont environ 88 000 et pour la grande majorité d’entre eux, ils n’ont pas bénéficié d’un enseignement de l’allemand en primaire! Alors là j’ai un problème: où sont passés tous ces petits germanistes? La démonstration est faite, même si vous réussissiez à imposer l’allemand en LV1 (ce dont je doute fort car les parents n’en voudront pas), cela ne garantit absolument pas que ces élèves poursuivront en 6ème! Ou alors, vous comptez les y obliger?

  39. Tint

    L’allemand reculerait au rang de deuxième langue là où il perdurerait (net recul du niveau des élèves), là où les élèves apprendraient l’allemand en primaire (Soyons fous ! Et avec quels enseignants formés ? ), ils pourraient – éventuellement, rien n’est sûr – poursuivre l’allemand en 6e : avec quel financement ? Pouvez-vous nous en dire plus ? Où exactement ? Quand allez-vous vous décider à publier cette fameuse carte des langues qui doit sauver l’enseignement de l’allemand ?
    Et en attendant que les CP qui commenceraient l’allemand en 2016 n’arrivent au collège, que feraient les professeurs d’allemand qui enseignent aujourd’hui dans les sections bilangues des collèges, et dont le service se trouverait lourdement amputé par la réforme ?

    Beaucoup de questions et si peu de vraies réponses… Pourtant, vous occupez le terrain, vous êtes partout. Alors pourquoi ne pas répondre concrètement à nos questions concrètes ?

  40. Anne TRUVAN

    Bonjour Madame,

    d’après ce que vous dites, vous allez généraliser l’apprentissage de l’allemand en CP. Pouvez-vous m’assurer qu’en Nouvelle-Calédonie cela sera aussi le cas ?
    Merci pour votre réponse !

  41. Luise

    Vos annonces ne sont que du vent et n’ont pas de fondement. Nous n’y croyons pas, nous qui sommes sur le terrain.

    Quel pouvoir aura donc ce délégué ministériel?
    Il va faire la promotion de l’allemand dans toutes les écoles primaires? Même en Grande Section de Maternelle, puisque cela commence en CP.
    Il va écrire aux fédérations de parents d’élèves?
    Il va former les professeurs des écoles à la langue étrangère?
    Utopie ! Vains mots !

    La LVII allemand en 5è existe déjà et nous savons d’expérience que ce n’est pas la solution et vous devez parfaitement le savoir si vous lisez les rapports.

    Maintenez les bilangues et les sections européennes qui ont fait la preuve de leur efficacité !

  42. Und was sagte Julien ?

    «Si tu ne recules pas sur la réforme des collèges, il y aura, à la rentrée prochaine, un million de personnes dans la rue mobilisées.”
    Julien Dray

  43. Julie Bodnár

    Madame la Ministre,
    Comment pouvez persister à dire que la LV2 sera un avantage pour l’allemand. Comme on vous l’a démontré, pour 88% des élèves germanistes, l’allemand est une LV1, pour 88% ce sera donc une perte en heures! 88%, Madame la Ministre, ce n’est pas rien! Certes, vous essayez de nous rassurer avec l’enseignement de l’allemand dès le CP et l’augmentation des postes offerts au CAPES. Ces CP de 2016 entreront en 6e en 2021, de 2016 à 2021, que prévoyez-vous pour ceux qui n’auront pas pu bénéficier de cet enseignement. En 5 ans, le nombre de germanistes s’étiolera, et après… Vous savez bien comment ça marche, pas d’élèves, on supprimera l’allemand, comme il a été peu à peu pour la LV2 actuellement. Sur ce principe d’égalité, j’imagine que toutes les écoles élémentaires bénéficieront d’un enseignement de l’allemand en 2016, mais le flou persiste et vous ne présentez aucun exemple concret (sauf les objectifs fixés aux recteurs) et je dois bien avouer que je suis très pessimiste. J’ai deux enfants: un rentre en 6e en 2016 (la génération cobaye de la réforme, ça passe ou ça casse) et l’autre en 2018.
    Madame la Ministre, je suis d’accord avec vous sur un point: oui le collège a besoin de réforme, oui nous voulons la réussite de tous les élèves, mais ne cassez pas ce qui fonctionne, ne targuez pas la langue allemande, les langues anciennes d’élitistes. Généralisez dans ce cas les bilangues partout, si cela marche tellement.

  44. Fanny Föttinger

    Madame la Ministre,
    à l’écoute de cette séquence, je dois contredire vos affirmations: Votre réforme représente un grave danger pour l’enseignement de l’ allemand en France, ça fait maintenant 6 semaines que les professeurs concernés vous le répètent et vous le démontrent en toute objectivité, et vous répétez les mêmes arguments, en contradiction totale avec la réalité du terrain: 88% des germanistes apprennent l’allemand en 6ème bilangue, ce sont donc 88% des germanistes qui perdront plus de la moitié de leurs heures de cours de cette langue avec le nouveau dispositif.
    L’implantation en primaire est utopique: il n’ y a ni offre, ni demande.
    Le passage en LV2 5ème est proposé avec un nombre d’heures hebdomadaires insuffisant pour assimiler une langue.

    Il faut maintenir les sections bilangues et européennes pour maintenir un enseignement efficace de l’allemand en France!

  45. Hans im Glück

    Mme La Ministre

    à vous écouter, on se croit en plein système communiste. Avec votre “réforme”, vous avez besoin de fixer des objectifs nationaux pour le nombre d’élèves en allemand, vous avez besoin de nommer (et payer) un fonctionnaire pour veiller à ce que la langue allemande ne disparaisse pas du paysage scolaire français et, du coup, que la France continue à respecter le Traité de l’Elysée.

    Pas étonnant que vous y perdez votre sourire.

    Et pourtant, ce serait tellement plus simple d’élargir les classes bilangues et sections européennes qui fonctionnent bien…

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