Un plan national de formation pour accompagner la réforme #Collège2016


La ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a tenu un point de presse à l’occasion de la journée de grève de jeudi 11 juin, à la suite de l’ensemble des remontées académiques. Le taux de participation pour les enseignants des collèges publics s’élève à 11.90 %.
Najat Vallaud-Belkacem a rappelé les principales avancées de la réforme, a invité à nouveau les organisations syndicales à travailler à ses modalités d’application et a annoncé un plan national de formation pour accompagner la réforme #Collège2016.

Éducation nationale Publié le 11 juin 2015

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36 commentaires sur Un plan national de formation pour accompagner la réforme #Collège2016

  1. PF

    Remballez votre plan de formation ! Votre réforme est quasi inapplicable et massivement rejetée…La déléguée ministérielle fraîchement nommée madame Kott, ne l’aura pas franchement, la cote…: nous ne comptons pas sur elle pour sauver les meubles…
    La seule solution, c’est le retrait pur et simple de la réforme mais comme tout est question d’idéologie (égalité républicaine and co..), cela coince…la situation risque de se décoincer l’an prochain, quand sur le terrain, on se rendra compte de son inanité. D’ici là, vous ne serez plus aux manettes, espérons-le, mais les dégâts seront déjà conséquents…

  2. Delphine

    Votre plan de formation n’est pas ,nécessaire. Nous ne voulons pas de votre réforme. Comment peut-on être sourde à ce point!!

  3. Philou

    Vous avez déclaré

    “… En d’autres termes, si 89 % des élèves qui apprennent l’allemand en sixième sont aujourd’hui dans un dispositif bilangue, cela ne signifie pas que la survie de l’allemand est liée au maintien du dispositif bilangue, mais cela traduit un dévoiement du dispositif bilangue, le plus souvent au détriment de l’offre d’allemand en langue vivante 2. Car dans le collège actuel, dans les établissements où des classes bilangues se sont ouvertes, lorsqu’un élève cherche à prendre l’allemand en classe de quatrième, il arrive souvent qu’on lui dise que ce n’est pas possible. En effet, ces enseignants qu’il est difficile de recruter – vous le dites vous-même – sont concentrés sur les classes bilangues qui concernent 16 % des élèves. Ils ne peuvent donc pas répondre à la demande de ceux qui voudraient faire allemand en seconde langue en quatrième.”

    Ceux d’entre nous dont la classe de 4ème a été fermée parce que justement l’Inspection académique jugeait la demande en LV2 insuffisante apprécieront. Avec la suppression des bilangues, on ne manquera effectivement pas d’enseignants en LV2. Nous allons pouvoir enfin satisfaire tous les élèves qui se pressaient devant la salle d’allemand, mais n’y avaient pas accès. C’est sans doute ainsi que vous entendez justifier vos prévisions d’une augmentation de 40 000 (de mémoire de 475 000 à 515 000) du nombre des germanistes … Quelle ignorance des réalités. C’est pitoyable.

    Que faire face à tant de mauvaise foi et d’hypocrisie?

    Mépris, mépris, mépris, mépris … nous n’oublierons pas et ne lâcherons rien. Votre réforme se fera sans nous!

  4. LEWINSKI

    Bac Philo 2015: “La politique échappe-t-elle à une exigence de vérité ?” Mensonges éhontés sur l’enseignement de l’allemand en France!!! Vous massacrez bel et bien l’enseignement de l’allemand!!!

  5. déclaration de l'Académie françise

    1. La réforme d’ensemble concerne à la fois la réforme des programmes d’enseignement de la fin du primaire et du collège, qui sont encore en consultation, et la réforme du collège qui a fait l’objet d’un décret et d’un arrêté sans que les programmes enseignés soient définis. Il y a là un défaut de structure qui interdit la compréhension et dissimule la logique même des réformes proposées.

    2. L’Académie déplore que l’ensemble de la réforme repose sur deux principes implicites : l’affaiblissement des disciplines fondamentales et le bouleversement du calendrier d’acquisition « des connaissances et des compétences », c’est-à-dire leur remplacement au profit de thématiques interdisciplinaires.

    Les projets posent en fait le principe d’un effacement des disciplines traditionnelles au profit de « thématiques interdisciplinaires », dont l’objet est le plus souvent ponctuel, dicté par l’actualité ou directement appelé par l’environnement immédiat des élèves.

    La confrontation des disciplines, couramment pratiquée depuis des décennies, s’avère assurément féconde. Mais les « enseignements pratiques interdisciplinaires » (E.P.I.) ne se développeront nécessairement qu’au détriment des disciplines qu’ils prétendent fédérer, seules à même de transmettre les savoirs fondamentaux qui manquent à tant de collégiens.

    Comment les élèves pourraient-ils construire par eux-mêmes un savoir à partir des approches « transversales et plurielles », caractéristiques de ce type d’enseignement, s’ils ne disposent pas de la formation élémentaire, reposant sur des bases solides dans les disciplines fondamentales, qui fait aujourd’hui défaut à un trop grand nombre d’entre eux au sortir de l’enseignement primaire ?

    À trop privilégier la « transversalité », on risque de favoriser une dispersion des savoirs, une fragmentation des contenus préjudiciable aux élèves en difficulté, et de retarder la consolidation des acquis de base, qui ne peut être obtenue que par la transmission de savoirs objectifs et mesurables.

    Pour les mêmes raisons, l’Académie s’inquiète du remplacement des programmes établis par année et par discipline par des « cycles » de trois ans mêlant toutes les matières et les associant autour de projets pratiques et de « thématiques transverses ». Le bouleversement complet du calendrier, pourtant nécessaire, d’apprentissage des connaissances au profit de « parcours » propres à chaque élève, dans le cadre d’« itinéraires pédagogiques » élaborés au sein de chaque établissement, ne permettra pas de lutter efficacement contre l’échec scolaire, ne favorisera pas « la réussite pour tous », que la réforme s’assigne pour objectif, et a toute chance de perpétuer voire de développer les inégalités.

    3. L’Académie insiste sur sa vive préoccupation concernant la place faite à la langue française dans les projets de réforme en cours. Elle considère qu’aucun redressement de notre système éducatif ne pourra être opéré si l’accent n’est pas mis sur l’apprentissage du français, dont la maîtrise et la compréhension sont la condition d’accès aux autres disciplines. Les difficultés rencontrées par un trop grand nombre d’élèves dès l’entrée au collège proviennent des lacunes constatées dans l’acquisition du socle des connaissances dispensées dans l’enseignement primaire : elles tiennent en particulier à une maîtrise insuffisante de la lecture et de l’expression écrite et orale.

    L’Académie française rappelle que le patrimoine littéraire constitue un élément essentiel de l’enseignement de la langue française et qu’il doit, à ce titre, donner lieu à un programme précis pour chacun des cycles scolaires. Elle regrette vivement la disparition quasi complète, dans le document – par ailleurs incompréhensible dans sa formulation – concernant la classe de 6e, de toute référence à des textes, des œuvres ou des courants littéraires, tandis que pour les autres classes du collège, seuls quelques genres sont mentionnés.

    Réduire la place des humanités, matrice de notre civilisation, mettre le latin et le grec sur un pied d’égalité avec les langues régionales, dont l’enseignement relève d’une tout autre problématique et renvoie à d’autres finalités, est aussi un mauvais coup porté à la langue française. Apprendre le latin et le grec n’est pas consacrer à des langues « mortes » un temps qui serait mieux employé en étudiant une ou plusieurs langues « vivantes », c’est avant tout découvrir notre propre langue, dont la maîtrise ouvre l’accès à toutes les disciplines et à la culture en général.
    http://www.academie-francaise.fr/actualites/pour-une-vraie-egalite-des-chances

  6. Frédéric AURIA

    Vos formations, vous pouvez les garder, les profs n’accepteront jamais votre réforme, rendez-vous dans les rues de France, parents et profs réunis, pour la journée européenne des langues le 26 septembre. D’ici là, votre pseudoréforme aura été abrogée, ou elle le sera après, en tout cas, elle ne sera jamais mise en oeuvre, hop, dans les poubelles de l’histoire, et comme vous voyagez souvent à deux en ce moment, et bien, allez y à deux. On fera passer votre vidage au 49/3 s’il le faut !

  7. Pour une vraie égalité des chances

    http://www.academie-francaise.fr/actualites/pour-une-vraie-egalite-des-chances

    L’Académie française, qui a fait part au Président de la République de ses réserves sur les projets de réforme du collège et des programmes d’enseignement présentés par le gouvernement, considère que l’ensemble de ces projets n’est pas satisfaisant.

    1. La réforme d’ensemble concerne à la fois la réforme des programmes d’enseignement de la fin du primaire et du collège, qui sont encore en consultation, et la réforme du collège qui a fait l’objet d’un décret et d’un arrêté sans que les programmes enseignés soient définis. Il y a là un défaut de structure qui interdit la compréhension et dissimule la logique même des réformes proposées.

    2. L’Académie déplore que l’ensemble de la réforme repose sur deux principes implicites : l’affaiblissement des disciplines fondamentales et le bouleversement du calendrier d’acquisition « des connaissances et des compétences », c’est-à-dire leur remplacement au profit de thématiques interdisciplinaires.

    Les projets posent en fait le principe d’un effacement des disciplines traditionnelles au profit de « thématiques interdisciplinaires », dont l’objet est le plus souvent ponctuel, dicté par l’actualité ou directement appelé par l’environnement immédiat des élèves.

    La confrontation des disciplines, couramment pratiquée depuis des décennies, s’avère assurément féconde. Mais les « enseignements pratiques interdisciplinaires » (E.P.I.) ne se développeront nécessairement qu’au détriment des disciplines qu’ils prétendent fédérer, seules à même de transmettre les savoirs fondamentaux qui manquent à tant de collégiens.

    Comment les élèves pourraient-ils construire par eux-mêmes un savoir à partir des approches « transversales et plurielles », caractéristiques de ce type d’enseignement, s’ils ne disposent pas de la formation élémentaire, reposant sur des bases solides dans les disciplines fondamentales, qui fait aujourd’hui défaut à un trop grand nombre d’entre eux au sortir de l’enseignement primaire ?

    À trop privilégier la « transversalité », on risque de favoriser une dispersion des savoirs, une fragmentation des contenus préjudiciable aux élèves en difficulté, et de retarder la consolidation des acquis de base, qui ne peut être obtenue que par la transmission de savoirs objectifs et mesurables.

    Pour les mêmes raisons, l’Académie s’inquiète du remplacement des programmes établis par année et par discipline par des « cycles » de trois ans mêlant toutes les matières et les associant autour de projets pratiques et de « thématiques transverses ». Le bouleversement complet du calendrier, pourtant nécessaire, d’apprentissage des connaissances au profit de « parcours » propres à chaque élève, dans le cadre d’« itinéraires pédagogiques » élaborés au sein de chaque établissement, ne permettra pas de lutter efficacement contre l’échec scolaire, ne favorisera pas « la réussite pour tous », que la réforme s’assigne pour objectif, et a toute chance de perpétuer voire de développer les inégalités.

    3. L’Académie insiste sur sa vive préoccupation concernant la place faite à la langue française dans les projets de réforme en cours. Elle considère qu’aucun redressement de notre système éducatif ne pourra être opéré si l’accent n’est pas mis sur l’apprentissage du français, dont la maîtrise et la compréhension sont la condition d’accès aux autres disciplines. Les difficultés rencontrées par un trop grand nombre d’élèves dès l’entrée au collège proviennent des lacunes constatées dans l’acquisition du socle des connaissances dispensées dans l’enseignement primaire : elles tiennent en particulier à une maîtrise insuffisante de la lecture et de l’expression écrite et orale.

    L’Académie française rappelle que le patrimoine littéraire constitue un élément essentiel de l’enseignement de la langue française et qu’il doit, à ce titre, donner lieu à un programme précis pour chacun des cycles scolaires. Elle regrette vivement la disparition quasi complète, dans le document – par ailleurs incompréhensible dans sa formulation – concernant la classe de 6e, de toute référence à des textes, des œuvres ou des courants littéraires, tandis que pour les autres classes du collège, seuls quelques genres sont mentionnés.

    Réduire la place des humanités, matrice de notre civilisation, mettre le latin et le grec sur un pied d’égalité avec les langues régionales, dont l’enseignement relève d’une tout autre problématique et renvoie à d’autres finalités, est aussi un mauvais coup porté à la langue française. Apprendre le latin et le grec n’est pas consacrer à des langues « mortes » un temps qui serait mieux employé en étudiant une ou plusieurs langues « vivantes », c’est avant tout découvrir notre propre langue, dont la maîtrise ouvre l’accès à toutes les disciplines et à la culture en général.

  8. Vincent

    Bonsoir,
    Vous etes incapable de répondre à nos questions? Manquez vous d’éducation? Je le pense OUI!!! Arrogante OUI! Devenu détestable OUI! J’ai voté pour vous OUI? Maintenant c’est fini grace à vous et a votre manière d’agir et d’être!! J’ai jamais autant détesté quelqu’un que vous NVB! Vous tuez le metier de ma femme! Elle etait passionnée par son métier et maintenant vous foutez tout en l’air!! Avec votre réforme, elle sera obliger de faire 2 a 3 établissements par jour en complément de sérvices!! Elle n’aura pas comme vous une voiture avec chauffeur, une escorte ou même un avion. De toute façon à quoi ça sert de perdre du temps à vous écrire vous vous en foutez royalement!! Je le fait car je soutiens et j’aime ma femme!! Vous devez vraiment manquer d’amour pour vous décharger autant sur les d’autres!!
    Je ne vous dit pas cordialement.
    Vincent

  9. Laurent Sophie

    ” Avant la fin de l’année scolaire, un plan exceptionnel de formation continue des enseignants et des personnels d’éducation sera déployé pour les aider à aborder avec les élèves les questions relatives à la laïcité et la citoyenneté. Pendant deux jours, 1 000 premiers personnels d’éducation pour le 1er et le 2nd degrés seront formés sur la laïcité et l’enseignement moral et civique. D’ici à la fin de l’année, 300 000 enseignants auront été formés.”
    Cela vous rappelle quelque chose ? Ce sont vos propos en date du 22 janvier 2015. Dans les 2 établissements où je travaille, aucun enseignant n’a été formé, pas même les professeurs d’histoire-géographie qui vont assurer cet enseignement. Cela augure bien du “grand plan de formation” pour la réforme !

  10. Laurent Sophie

    suite : aucun collègue n’a jamais été formé, pas même les collègues d’histoire-géographie qui vont assurer cet enseignement. Cela augure bien du”grand plan de formation” pour la réforme !

  11. professeur de lettres classiques à la dérive

    Méprisés, déconsidérés, insultés… Qu’allons-nous devenir ? Heureusement que les élèves nous soutiennent ! Quel paradoxe !
    Je me joins notamment à mes collègues d’allemand dont je partage les angoisses et la tristesse.
    Macte animo !

  12. Laurent Sophie

    ” Avant la fin de l’année scolaire, un plan exceptionnel de formation continue des enseignants et des personnels d’éducation sera déployé pour les aider à aborder avec les élèves les questions relatives à la laïcité et la citoyenneté. Pendant deux jours, 1 000 premiers personnels d’éducation pour le 1er et le 2nd degrés seront formés sur la laïcité et l’enseignement moral et civique. D’ici à la fin de l’année, 300 000 enseignants auront été formés.”
    ça vous rappelle quelque chose ? Ce sont vos annonces en date du 22 janvier 2015. Sur les 2 établissements où je travaille,

  13. plus d'horaire dédié ni de programme

    Le principe même d’option “en plus” disparaît dans la réforme du Collège 2016.

    Les nouvelles grilles horaires du projet de décret ne font plus apparaître d’horaire pour le Latin et le Grec : ces enseignements ont disparu comme disciplines à part entière.

    Les projets de programme ne comportent plus de rubrique dédiée aux Langues Anciennes.

    Une simple mention d’une ligne et demie concerne le Latin au détour des programmes de Français du cycle 4, en bas de la page 16.

    Le Grec n’est même plus mentionné.

    Le Nouveau Socle Commun de Connaissances, de Compétences et de Culture ne mentionne pas non plus les Langues Anciennes.

    En pratique, les options Latin et Grec disparaissent.

    En dernière analyse, loin de permettre “le Latin et le Grec pour tous” en gommant les inégalités, cette réforme qui accentue les différences entre les établissements va amplifier les inégalités territoriales, et accroître encore la tentation pour les parents pouvant se le permettre de retirer leurs enfants du collège de secteur pour les scolariser ailleurs, où ces options auront été maintenues : résultat très exactement inverse de celui officiellement poursuivi par cette réforme.

  14. L'enseignement du latin et du grec, une suppression impensable

    L’importance cruciale de cet enseignement pour notre société est clairement soulignée par les Inspecteurs Généraux de l’Éducation Nationale dans le rapport de 2011 : l’idée même d’ “une décision de suppression radicale des enseignements de langues et cultures de l’Antiquité” leur paraît “impensable” :
    ” Une décision de suppression [de l’enseignement des Langues Anciennes] paraît encore plus impensable : pareille mesure, surtout dans la période actuelle, ne resterait pas sans effets sur le pays. Les conséquences prévisibles en seraient à la fois culturelles à long terme (ce serait consommer la rupture avec nos origines culturelles) et à court terme, politiques. Le coût social, politique et budgétaire d’une mesure de suppression programmée serait assurément important, puisqu’elle impliquerait tant dans l’enseignement secondaire qu’à l’université des mises à la retraite anticipée, des plans de reconversion, un repositionnement institutionnel de l’ENS Ulm, de l’École des Chartes, de l’Institut français d’Athènes et de l’École française de Rome. La nécessité d’accompagner pareille décision d’un discours politique ne pourrait que rallumer des guerres de religion.”

    “Comment l’école pourrait-elle prétendre enseigner les valeurs humanistes si dans le même temps elle renonce à pratiquer les disciplines fondatrices de l’humanisme ? Le rôle de l’école n’est-il pas d’apprendre aux élèves à se situer par rapport aux évolutions sociales autant que de les y adapter ? La crise des humanités met en évidence les limites des stratégies adoptées depuis 1968 et celles des modèles successivement retenus pour réformer notre système éducatif.” (Source : L’enseignement des langues et cultures de l’antiquité dans le second degré – Rapport de l’Inspection générale de l’éducation nationale ” n° 2011-098 août 2011)

  15. PF

    Est-ce que le ministère a prévu un plan pour lutter contre le burn-out ou autre dépression ?
    Parce que depuis mi mars, vous n’imaginez pas le nombre de collègues d’allemand en détresse…Avez-vous réfléchi une seconde aux messages que vous leur envoyez ? Messages par médias interposés évidemment car vous ne daignez pas leur répondre…On les a traités de pseudo intellectuels, de conservateurs, d’immobiles, de personnes qui répandaient des mensonges dans les médias, qui n’avaient pas bien lu ni bien compris la réforme (D’ailleurs l’avaient-ils lue – avez-vous osé dire …).
    On les méprise et les déconsidère et il faudrait qu’ils acceptent sans broncher d’être rayés de la carte ? Dans quel monde vit-on ???!!!

    PS: Avez-vous au fait un contrat avec une marque de dentifrice ?…

  16. Rotkäppchen

    Oui, en tant que professeur d’allemand j’aurai effectivement besoin d’un plan de formation national pour qu’on m’explique comment faire: Avec 2 heures, peut-être 2h30 de cours hebdomadaires jamais aucun pays au monde n’a réussi à enseigner correctement une langue étrangère à ses élèves. Ce sera donc une première.

    Qu’on m’explique aussi comment faire pour mettre en oeuvre tous ces beaux projets affichés par l’Education Nationale censés être réalisés par les professeurs dans les collèges et lycées:

    http://www.education.gouv.fr/cid4105/la-cooperation-franco-allemande.html

    Vos “formateurs” ont-ils une formule magique pour nous faire comprendre? Ou bien, n’est-il pas urgent de retirer cette page de votre site?

  17. Bernard COMTE

    Beaucoup se sont mobilisés et se mobilisent pour la défense des classes bilangues et des classes européennes. C’est incroyable que de telles réformes passent sans qu’il soit tenu compte des différents avis.
    Le vote du 11 juin a eu lieu alors que peu de députés étaient présents. Quel manque de sérieux de la part du grand nombre de députés absents et censés nous représenter !
    Quel avenir pour l’allemand et beaucoup d’autres langues. Quel appauvrissement culturel et quelle tristesse pour tous ceux qui se dépensent sans compter en faveur de la multiplicité des langues.

  18. est-il normal ?

    http://blogs.mediapart.fr/blog/refondation-ecole/130615/un-axe-de-refondation-la-democratisation-de-l-education-nationale

    Est-il normal que le ministère de l’Education nationale publie le décret d’application de la réforme des collèges, le jour même (le 19 mai 2015) où une partie de la corporation (50 % en collège, selon l’intersyndicale) fait grève et manifeste pour sa renégociation? Est-il normal que le 11 juin dernier, deuxième jour de mobilisation[4], soit aussi celui choisi pour une première version de la circulaire d’application de la réforme ? [5]Où est le dialogue social dans ces conditions, qui doit faire prévaloir le respect de la représentativité des interlocuteurs ? Pour mémoire, l’intersyndicale est constituée de 7 syndicats qui représentent 80% des personnels syndiqués. A défaut de quoi, c’est de vulgaire « com » politicienne dont il est question, et dont les pouvoirs publics n’auront pas le gain escompté à terme. Miser, avec l’aide des médias officiels qui s’en font l’écho, sur la démobilisation d’une corporation qui constitue l’un de ses électorats naturels et qui est conduite à appliquer sur le terrain la réforme précitée, n’a rien de constructif. Une telle stratégie de division des forces progressistes est-elle par ailleurs judicieuse, au regard des risques de victoire d’un populisme réactionnel et réactionnaire, désormais aux portes du pouvoir?

  19. Luise

    “Chacun de ceux qui se sont mobilisés m’importe.
    Il faut répondre à leur inquiétude.
    Ma porte est ouverte »

    Ceux sont vos propos ! Bizarres!!!

    Pourquoi ne recevez-vous pas les représentants de l’ADEAF?
    Vous n’avez même pas répondu ! Ce serait la moindre des politesses.

    Oui, en fait, vous daignez entendre certains qui ont plus de chance que d’autres d’être reçus, mais vous ne les ECOUTEZ pas, vous ne discutez pas, vous récitez toujours le même texte, les mêmes chiffres.

    On vous attend pour l’allemand en CP !
    Votre délégué ministériel (où est-il?) aura bien du travail avec les IEN et directeurs d’école.

    Non, vous n’aurez pas la victoire finale

  20. SYLVOS

    Un plan de formation à quoi ? Au vide ? Au néant ? Apprendre à saupoudrer du rien ?

  21. Sudholt

    Un plan de formation ? Pour se former à quoi ? Comment intervenir dans le cadre d’un EPI ? Non, merci…
    Cette réforme sera un FLOP total si les profs ne s’emparent pas du sujet (s’ils n’adhèrent pas à la réforme) et quelque chose me dit que cela ne va pas se bousculer au portillon pour faire du 8h-17h sur place (concertations avec les collègues, EDT pas forcément compatibles…) avec toujours notre boulot le soir et/ou le week-end…
    Au passage , saluons votre grrrrrrand sens du dialogue: vous acceptez de discuter mais uniquement si les autres sont d’emblée d’accord avec votre funeste projet….Quelle caricature de démocratie !

  22. Fußball

    Plus de 44 000 personnes ont signé la pétition de l’ADEAF contre la suppression des classes bilangues et des sections européennes, plus de 75% des professeurs sont contre la réforme telle qu’elle leur est présentée aujourd’hui, de plus en plus de parents s’informent et comprennent maintenant (même à la FCPE) le mécontentement des enseignants qui se battent pour le bien de tous les enfants, pas seulement des leurs comme veulent le laisser entendre quelques langues et quelques plumes mal intentionnées et sectaires…
    Et vous vous obstinez à ne pas vouloir les entendre, juste pour ne pas perdre la face ! Vous savez très bien que vous avez commis une énorme erreur…
    Sans l’appui des enseignants, votre réforme ne sera pas appliquée, sera détournée… Demandez à votre collègue amateur de football si un entraineur peut décider d’une tactique si les joueurs ne veulent pas l’appliquer sur le terrain… Lui, de toute façon, ne va pas sur le terrain…

  23. Il sera toujours temps d'apprendre plus tard ?

    Saupoudrage, c’est le terme exact qu’a employé la ministre lors de son audition au Sénat, début juin : « C’est à nous de donner aux enfants le goût du travail et celui du mérite, en les initiant par exemple au latin et au grec. Et quand bien même ce ne serait que saupoudrage, il sera toujours temps d’approfondir et d’aller plus loin au lycée ou à l’université. »

    Ces propos ont fait bondir plusieurs associations de professeurs (1) : « La suppression aveugle de nombreux horaires disciplinaires au profit de dispositifs hasardeux et inégalitaires ne peut manquer de creuser les écarts entre établissements et élèves, et de compromettre définitivement la formation exigeante que l’on doit aux collégiens », assurent-elles dans un communiqué commun. On ne saurait mieux dire…
    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/reforme-du-college-vallaud-belkacem-ou-la-philosophie-du-saupoudrage-11-06-2015-1935423_2134.php#r_

  24. Axelle Laffont

    Un plan de formation???
    Se former à quoi? A la disparition de notre discipline (allemand, latin pour ne pas les citer) et devenir des bouche-trous pour toutes matières, EPI, suivi personnalisé et compagnie? C’est pour ça qu’il a fallu passer un concours difficile à obtenir??
    La formation sera-t-elle, comme la réforme, imposée par la force?

  25. Majorité

    Un sondage IFOP vient de révéler que 76% des enseignants considèrent que la réforme du collège va niveler par le bas le niveau des élèves. Une inquiétude que partage le collectif Jeune et Contre qui lance un appel à Najat Vallaud-Belkacem.

    On peut signez leur tribune sur leur site :
    http://jeuneetcontre.neowordpress.fr/signez-la-tribune/

  26. Jeune et contre

    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/06/10/31003-20150610ARTFIG00112-lettre-ouverte-de-jeunes-issus-de-la-meritocratie-republicaine-a-najat-vallaud-belkacem.php

    Le latin et le grec nous ont permis de mieux saisir les racines de la langue française et de découvrir les trésors de la civilisation gréco-latine qui ont façonné notre continent. L’excellence intellectuelle de cette formation nous a permis d’être meilleurs élèves en français et dans toutes les matières, car elle a apporté à nos esprits une méthode exigeante et irremplaçable. Plutôt que d’éliminer un enseignement aussi riche, aussi nécessaire, ne pensez-vous pas qu’il faudrait au contraire l’offrir à de plus nombreux élèves? Mais vous ne voulez pas étendre l’excellence à tous, vous préférez la médiocrité pour tous. Prétendez-vous nous convaincre qu’un vague enseignement des racines gréco-latines de la langue française, greffé maladroitement sur le cours de français, serait un bon substitut? L’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu.

  27. LANCIEN Dominique

    Quelle “Fumisterie” !!! Vous avez beau “leur” prouver,images à l’appui.Que “leur” manifestation est un “fiasco” (12%) de manifestants(es) ! Non! Têtus(es) et bornés(es) ils continuent à nous empoisonner la Vie avec leurs arguments égoïstes et rétrogrades! Vivement que toutes ces mesures soient appliquées et que l’on balaye enfin cette minorité néfaste !!!

  28. opposition !

    En effet, 74% des enseignants interrogées se déclarent opposés à la réforme, soit plus encore que l’ensemble des Français (61%) et 73% déclarent soutenir le mouvement de grève annoncé par une intersyndicale pour jeudi 11 juin.
    D’après ce sondage mené auprès d’un échantillon représentatif d’enseignants du secondaire, la mesure la moins populaire est la suppression des classes européennes: 87% des enseignants se disent contre. Ils sont 74% à s’opposer à la suppression du latin et du grec en tant qu’options, ainsi qu’à la mise en place d’Enseignements pratiques interdisciplinaires.
    S’ils ne sont que 19% à croire que cette réforme va «améliorer la situation globale du collège en France», ils sont 76% à penser que la réforme va «niveler par le bas le niveau global des collègiens»
    84% choqués par la publication des décrets d’application le lendemain de la grève

    L’opposition transcende largement les clivages partisans. Ainsi, la base des syndicats «réformistes» se désolidarise clairement des positions de leur centrale: 54% des enseignants proches du SGEN-CFDT, syndicat officiellement favorable à la réforme, soutiennent la grève de jeudi 11 juin.
    Quant aux nouveaux programmes, ils sont jugés éloignés de la réalité des classes par 58% des enseignants qui en ont pris connaissance, et surtout jargonnants et incompréhensibles (73%).
    Si le fond ne passe donc décidément pas, la manière employée par la ministre semble également poser problème: 84% des professeurs se déclarent choqués par la publication des décrets d’application de cette réforme dès le lendemain de leur journée de mobilisation du 19 mai.

  29. Les profs confirment leur rejet de la réforme

    Près d’un enseignant sur trois était dans la rue jeudi après-midi, malgré la proximité des examens et la fin de l’année scolaire, peu propices aux mobilisations. Reportage.
    A Paris, les académies de Créteil et Versailles étaient les plus représentées. La ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem ne convainc toujours pas. Et sa méthode de conduite de la réforme nourrit plutôt la colère.
    Echos de la manifestation parisienne, avec Gabrielle, professeure documentaliste dans un lycée de Seine-Saint-Denis et son homologue Andréa, qui exerce dans un collège de Seine-et-Marne. Ces professeures ont été jusqu’alors discrètes aux risques de disparition de leur spécialité, elles ont rejoint le mouvement.
    Elles n’étaient pas vraiment attendues à la manifestation puisqu’enseignantes en lycée. Mais ces professeures d’allemand sont très remontées. Elles exercent dans un lycée rural et peu favorisé, le lycée Cassini à Clermont (Oise). Elles manifestent auprès de leurs collègues des collèges car elles sont convaincues que la réforme va dégrader un peu plus encore l’enseignement des langues non seulement au collège mais également au lycée. Elles revendiquent d’ailleurs une refonte de la carte des langues et des conditions d’enseignement.
    Le Snes, principal syndicat des enseignants du second degré annonce qu’il va proposer à l’intersyndicale de nouveaux appels à la mobilisation avant la fin de l’année. Le Snalc, syndicat classé à droite ne participait pas à la journée des collèges.
    http://t.co/zCP8WcNTra

  30. LANCIEN Dominique

    Alors ! Avec 12% de “manifestants(es) d’ailleurs pas toujours pour les mêmes raisons ! Peut-être allez vous enfin cesser tous vos commentaires Violents-souvent mensongers et trop fréquemment vulgaires !!! Très bien Najat ! Plus d’informations et cela rapidement,permet de tranquilliser les sceptiques et d’affaiblir sérieusement cette opposition systématique et rétrograde qui nous empoisonne la Vie depuis trop de temps maintenant !!! Tenez Bon Najat.

  31. c'est le temps du mépris

    Alors même qu’elle se déclarait ouverte à la discussion, Mme Vallaud-Belkacem a fait un pied de nez (restons polis) aux syndicats dont elle estime qu’ils la rejoindront en fin de compte, pour quelques avantages arrachés en toute discrétion. En admettant même qu’elle ne se trompe pas – et j’en doute -, elle se retrouvera quand même avec le boycott passif et poussif des enseignants, ulcérés par le mépris absolu du ministère. “Un gouvernement de droite se serait permis de publier un décret le jour même où nous manifestions nos inquiétudes, nous aurions crié au fascisme”, tel est le cri unanime des salles de profs et des réseaux sociaux.

    Le PS a depuis longtemps fait une croix sur le vote des ouvriers et des employés. Il fait apparemment peu de cas également du vote des enseignants : à vrai dire, il les a tellement paupérisés qu’ils sombrent eux aussi dans la semi-misère, et les 50 à 110 euros offerts à ce pouvoir pour une journée de grève pèsent lourdement sur les budgets des nouveaux prolétaires de l’Éducation. Que tant d’enseignants qui pensent à joindre les deux bouts aient tout de même fait grève en dit long sur le niveau d’exaspération. Et ce n’est pas avec des coups de menton dignes d’un pion contrarié (Valls) ou un sourire méprisant figé sous le maquillage (Vallaud-Belkacem) que l’on réduira la fracture décidément irréparable entre le pouvoir PS et des enseignants qui se décarcassent pour des prunes, tant leurs efforts pour amener le plus grand nombre d’élèves au plus haut de leurs capacités est sans cesse contrarié par les idéologues et les économistes.

  32. Quand NVB applique les consignes de la droite

    UMPS : jamais slogan ne fut mieux mérité que dans le cadre de la réforme du collège et de la destruction de l’Éducation nationale. Ce que Mme Vallaud-Belkacem a défendu au fil des interviews (et elles furent nombreuses, et toutes complaisantes : y a-t-il un vrai journaliste dans la salle ?) est un copié-collé — c’est à la mode — de propositions formulées par les Inspections générales pour François Fillon puis Gilles de Robien. Des propositions que l’un et l’autre ont hésité à appliquer, que Xavier Darcos, parce qu’il est un vrai défenseur de l’École, a refusé d’entendre, et que la gauche a repris à son compte.

  33. injustices et inégalités

    Le fusil à deux coups est déjà prêt : « Le ministère a décidé, avec le CNED [Centre national d’enseignement à distance] de développer les enseignements optionnels accessibles en ligne pour mettre fin au contournement de la carte scolaire », avait déjà annoncé Najat Vallaud-Belkacem, le 6 mars. Cette mesure sera « préfigurée dans trois académies à la rentrée 2015, avant d’être généralisée4 ». Nul doute que le sort du latin et du grec au lycée ne soit déjà scellé, quand on croit en être à débattre du collège…
    Au-delà de la disparition du latin et du grec du collège, c’est l’ensemble de la réforme imposée qu’il faut retirer. La suppression aveugle de nombreux horaires disciplinaires au profit de dispositifs hasardeux et inégalitaires ne peut manquer de creuser les écarts entre établissements et élèves, et de compromettre définitivement la formation exigeante que l’on doit aux collégiens.

  34. Le latin et le grec ne seront plus enseignés sauf dans des établissements favorisés.

    Le maintien des langues anciennes au collège n’a jamais été un objectif du ministère : il ne s’est jamais agi que d’en camoufler la suppression, et de s’en dédouaner. Le volontarisme officiel n’était qu’un artifice d’affichage : les deux dispositifs prévus pour l’enseignement du latin et du grec – Enseignement Pratique Interdisciplinaire (EPI), et un seul « enseignement de complément » de Langues et cultures de l’Antiquité (LCA) – n’engagent absolument pas le ministère. Ils ne sont en effet pas régis par des dispositions nationales réglementaires, mais rejetés dans les marges de l’autonomie locale : le latin ne sera enseigné dans les collèges que si le chef d’établissement et le conseil pédagogique le veulent et le peuvent ; quant au grec, il sera peut-être « saupoudré » par un EPI.

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