L’État avec les Régions de France : tous mobilisés contre le décrochage scolaire

Éducation nationale Publié le 29 juillet 2015

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, François Rebsamen, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, et François Bonneau, Vice-président de l’Association des Régions de France (ARF) ont signé ce mercredi 29 juillet 2015 un protocole d’accord entre l’État et l’Association des Régions de France pour la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification.

Le travail engagé entre les ministères et les régions, les acteurs de proximité est inédit. La signature de ce protocole va nous permettre de placer notre effort national de lutte contre le décrochage au niveau du terrain“, a déclaré Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, à l’occasion de la signature du protocole.

Signature par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, avec François REBSAMEN et de François BONNEAU, du protocole d’accord entre l’Etat et l’Association des Régions de France pour la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification, au Ministère de l’Éducation nationale, le mercredi 29 juillet 2015 - © Philippe DEVERNAY

Ce protocole s’inscrit dans le cadre du plan national « Tous mobilisés pour vaincre le décrochage » présenté par la ministre le 21 novembre 2014. Issu d’une démarche menée depuis un an entre l’État et l’ARF, il s’intègre comme une partie de l’accord cadre État/Région du 28 novembre 2014 portant sur la généralisation du service public régional d’orientation (SPRO) et de la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification.
Avec ce plan, les ministres se sont fixés deux objectifs clairs en partenariat avec les collectivités : prévenir plus efficacement le décrochage afin de diviser par deux le nombre de jeunes sortant sans qualification du système éducatif d’ici 2017, et faciliter le retour vers l’École ou l’accès à l’emploi des jeunes ayant déjà décroché.

Au-delà des actions de prévention menées, il est important que le ministère de l’Éducation nationale, le service public de l’Emploi et les Régions agissent ensemble pour apporter des réponses concrètes aux jeunes qui quittent l’école sans diplôme et sans un niveau suffisant de qualification. La signature de ce protocole est l’aboutissement des échanges et travaux ayant eu lieu au niveau national et dans les territoires depuis plusieurs mois.

Le protocole d’accord signé indique que “sur la base d’un état des lieux de la carte régionale des plates-formes et du nombre de jeunes sortants chaque année sans qualification du système de formation, les autorités compétentes au plan régional s’accorderont sur :

  • la définition de la future carte des plates-formes pour leur territoire
  • la désignation des responsables des plates-formes. Une lettre de mission partagée, sera adressée aux responsables des plates-formes, dont le contenu devra s’inscrire dans la stratégie interministérielle de lutte contre le décrochage scolaire
  • un objectif quantitatif et qualitatif en termes de prise en charge et de solutions apportées aux jeunes,
  • les ressources dédiées au fonctionnement des PSAD, en cohérence avec les fonds européens qui pourraient être mobilisés,
  • un dispositif de suivi et d’évaluation commun,
  • des modalités de pilotage et d’articulation avec les acteurs concernés“.

A l’issue de la signature, Najat Vallaud-Belkacem s’est entretenue avec plusieurs jeunes qui ont bénéficié d’un programme de remobilisation  et avec les professionnels qui les ont accompagnés.

Signature par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, avec François REBSAMEN et de François BONNEAU, du protocole d’accord entre l’Etat et l’Association des Régions de France pour la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification, au Ministère de l’Éducation nationale, le mercredi 29 juillet 2015 - © Philippe DEVERNAY

Signature par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, avec François REBSAMEN et de François BONNEAU, du protocole d’accord entre l’Etat et l’Association des Régions de France pour la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification, au Ministère de l’Éducation nationale, le mercredi 29 juillet 2015 - © Philippe DEVERNAY

Signature par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, avec François REBSAMEN et de François BONNEAU, du protocole d’accord entre l’Etat et l’Association des Régions de France pour la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification, au Ministère de l’Éducation nationale, le mercredi 29 juillet 2015 - © Philippe DEVERNAY

Signature par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, avec François REBSAMEN et de François BONNEAU, du protocole d’accord entre l’Etat et l’Association des Régions de France pour la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification, au Ministère de l’Éducation nationale, le mercredi 29 juillet 2015 - © Philippe DEVERNAY

Signature par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, avec François REBSAMEN et de François BONNEAU, du protocole d’accord entre l’Etat et l’Association des Régions de France pour la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification, au Ministère de l’Éducation nationale, le mercredi 29 juillet 2015 - © Philippe DEVERNAY

Signature par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, avec François REBSAMEN et de François BONNEAU, du protocole d’accord entre l’Etat et l’Association des Régions de France pour la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification, au Ministère de l’Éducation nationale, le mercredi 29 juillet 2015 - © Philippe DEVERNAY

Signature par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, avec François REBSAMEN et de François BONNEAU, du protocole d’accord entre l’Etat et l’Association des Régions de France pour la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification, au Ministère de l’Éducation nationale, le mercredi 29 juillet 2015 - © Philippe DEVERNAY

Signature par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, avec François REBSAMEN et de François BONNEAU, du protocole d’accord entre l’Etat et l’Association des Régions de France pour la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification, au Ministère de l’Éducation nationale, le mercredi 29 juillet 2015 - © Philippe DEVERNAY

Signature par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, avec François REBSAMEN et de François BONNEAU, du protocole d’accord entre l’Etat et l’Association des Régions de France pour la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification, au Ministère de l’Éducation nationale, le mercredi 29 juillet 2015 - © Philippe DEVERNAY


Photos © Philippe Devernay / MENESR

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6 commentaires sur L’État avec les Régions de France : tous mobilisés contre le décrochage scolaire

  1. Pichery Françoise

    Comment éviter le décrochage quand un chef d’établissement préfère attendre la fin d’année scolaire au lieu de prévenir les parents d’un soucis et refuse de l’inscrire pour l’année supérieure, validée par le conseil de classe et propose à la place de signer une lettre de démission vierge (au cas où). Pas de soucis de procédures encombrantes pour l’année suivante, on vire l’élève tout simplement. Comment voulez vous d’un élève soit serin avec cette épée de Damoclès au dessus de sa tête. Ne serai ce pas du harcèlement moral de la part d’une personne d’autorité ? Combien de gamins ont vécu ce style de chantage ?

  2. Frédéric AURIA

    Pour lutter contre le décrochage, la clé, c’est l’encadrement, donc des effectifs plus faibles dans les classes… tout le contraire de l’uniformisation à marche forcée du collège qui est prévue par la réforme qui va être retoquée… Effectivement, Dominique, ce gouvernement agit avec une communication qui dégouline de bons sentiments et fait les pires conneries qui produiront exactement le contraire des objectifs affichés !
    C’est de plus d’options que le collège a besoin, pour répondre aux intérêts de tous les élèves, donc maintenir les bilangues, les sections européennes, latin et grec, et développer d’autres options, théâtre, musique, etc. en plus de l’enseignement a minima qui est actuellement prévu avec des trucs interdisciplinaires qu’on connait déjà… On a déjà donné !
    Bien que de gauche, il m’est difficile de trouver que la droite a vraiment fait bien pire que ce que cette ministre veut faire pour, ou plutôt contre l’enseignement des langues vivantes !!!
    J’espère que les nuls qui la conseille vont vite se retrouver au chômage et que des gens compétents vont reprendre les choses en main…

  3. Evelyne

    Pour éviter le décrochage encore faudrait il avoir suffisamment de places pour répondre aux demandes. Comment expliquer que des élèves se retrouvent sans affectation? Les conseils d’administration des lycées n’ont pas prévus en novembre la hausse des effectifs de 2015/2016. Pourtant tous étaient prévenus. On voit au plus juste. On fait des économies. Mais je croyais que l’éducation était une priorité. L’éducation nationale est une grosse machine qui manque réellement de flexibilité.Au fil des années, la situation se dégrade et combien d’ enfant sont sans affectation et vont devoir choisir une voie qui ne leur correspond pas . Malheureusement ils iront là où il y a de la place! Mais c’est leur avenir et notre avenir à tous.

  4. Anthony Fontbonne

    Une ministre très à l’écoute des jeunes qui prend son temps vraiment. Je ne suis pas un grand partisan de la gauche mais en tout cas je crois en cette femme qui innove et propose des choses. Merci madame la ministre pour cette journée.

  5. Martin

    Une école qui ne donne pas de gout pour valoriser les propres points forts? Comment faire? Une uniformisation de systeme qui veut donner de goût pour apprendre? Horrible. Vraiment pas la ministre! Dans une société plus en plus diversifié et democratique vos propositions (de moins de leurope et moins de langues) échouent à 100%. Proposer à un élève qui est bien en art et platique une heure art et plastique par semaine, c’est un non-respect de l’élève.? Supprimer du latin ou des langues, c’est un non-respect des talents en langues? Il faut arrêter de faire un systeme uniformisé, une société uniformisée qui est déjà contradictionnaire avec un systeme democratique? Democratie veut dire aussi choisir? Choisir ses cours d’après ses interets et points forts. Individualiser l’école! Mais rien de cela. L’éducation nationale devient pier qu’avant! On supprime le goût pour apprendre bien: des classes euros, des bilangues. Où vous vivez? Chacun a des points forts-cherchez les, valorisez les! La France n(‘est pas une monarchie!

  6. LANCIEN Dominique

    J’aimerais bien qu’un ou une journaliste n’hésite surtout pas de temps en temps à signaler que CE Gouvernement ne “Gère” pas ! Comme l’ON fait Ceux Et Celles de 2005 à 2012 ! Mais “IL AGIT” !!! Tenez BON et Bons congés mérités tout de même,car l’opposition Vous pourrira la Vie dés la rentrée !

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