#Rentrée2015 une École exigeante, plus juste et au cœur de la République

À la une Éducation nationale Publié le 25 août 2015

En cette rentrée 2015, la refondation de l’École que nous avons engagée pour redonner à l’École l’ambition et les moyens de faire réussir tous les élèves entre dans sa troisième année.

Nous en voyons déjà les effets et nous en prolongeons la dynamique, toute entière dédiée à bâtir une École exigeante, qui fait réussir tous les élèves, une École plus juste, qui ne laisse aucun enfant aux bords du chemin, et une École qui transmet avec fierté et détermination à notre jeunesse les valeurs de la République.

Premier budget de la Nation, l’effort financier consacré à l’enseignement primaire et secondaire atteint cette année 65 milliards d’euros. Les créations d’emplois d’enseignants se poursuivent conformément à nos engagements : les moyens d’enseignement de l’école publique sont accrus de 5 061 postes enseignants nouveaux et 687 postes sont créés pour la vie de l’élève. 10 000 auxiliaires de vie scolaire supplémentaires accompagneront cette année les élèves en situation de handicap à prendre toute leur place à l’École.

Cette dynamique de recrutement et la nouvelle formation initiale des enseignants renforcent notre capacité à accompagner les élèves dans leurs apprentissages. En rendant aussi nos concours plus attractifs, elle garantit des recrutements de qualité.

L’ensemble de ces moyens sert notre ambition d’une École exigeante, qui fait acquérir à tous les élèves les connaissances et les compétences fondamentales. La maîtrise de la langue française comme des savoirs et compétences mathématiques sont inscrites au cœur des apprentissages. Elles seront à partir de cette année évaluées, au début de la classe de CE2, pour permettre à nos enseignants d’identifier les besoins et d’agir au bon moment.

Face aux défis de l’échec scolaire et de la dégradation de notre performance collective au cours des 10 dernières années, nous avons fait le choix de réformes pédagogiques en profondeur qui donnent la priorité à l’école primaire et aux premiers apprentissages.

Cette rentrée amplifie encore notre effort en ce sens. C’est la mise en œuvre du nouveau programme de l’école maternelle, l’accompagnement pédagogique renforcé des rythmes éducatifs ou encore l’amplification des dispositifs pédagogiques qui permettent d’accompagner les élèves au plus tôt, comme l’accueil des enfants de moins de trois ans (plus de 900 classes spécifiques nouvelles depuis 2012), et au plus près, avec 500 emplois supplémentaires pour le “plus de maîtres que de classes”.

Favoriser des apprentissages plus progressifs, donner aux enseignants de nouveaux outils et plus d’autonomie pédagogique pour mieux répondre aux besoins de leurs élèves, c’est l’orientation que j’ai fixée pour la réforme des programmes, pour la généralisation des pratiques numériques à l’École et bien sûr pour la nouvelle organisation des enseignements au collège dont nous préparerons la mise en place concrète au cours de cette année. La mise en place de ces réformes essentielles s’appuiera sur un plan exceptionnel de formation et d’accompagnement des équipes.

Faire réussir tous les enfants, c’est faire le choix politique d’une École plus juste qui fonde son excellence sur la réussite du plus grand nombre, sans laisser pour compte un trop grand nombre de jeunes, mal formés et parfois même sans diplôme.

Nous approfondissons donc en cette rentrée les dispositifs volontaristes (dont la pertinence a été récemment saluée par l’OCDE) pour assurer plus d’égalité dans notre système éducatif et concentrer les moyens nouveaux sur les territoires et pour les publics qui en ont le plus besoin :
1089 réseaux d’éducation prioritaire, dont 350 REP+, bénéficieront de nouveaux moyens et de nouveaux outils pour favoriser le travail en équipe, former les enseignants, attirer des personnels expérimentés et accompagnés. Au-delà les moyens alloués aux établissements scolaires sont enfin adaptés aux besoins réels de ces derniers, prenant en compte la concentration de difficultés sociales et y répondant par un surcroît d’encadrement. Les fonds sociaux sont accrus de 20% cette année pour répondre aux besoins des publics fragiles et nous engageons avec les collectivités territoriales volontaires une démarche spécifique favorisant la mixité sociale au collège.

L’École juste que je souhaite favorise l’orientation choisie pour faire des élèves des acteurs de leur avenir. Elle encourage la persévérance scolaire et la prévention du décrochage dans les établissements scolaires. Nous généralisons à cette rentrée le droit au retour en formation initiale.

Toutes ces réformes, l’École ne les conduira évidemment pas seule. Elle doit le faire davantage avec la confiance et l’appui des parents, dont la contribution à la réussite scolaire de leurs enfants est essentielle. Et elle le fera cette année en s’ouvrant davantage, pour mieux faire partager son ambition, pour bénéficier aussi, en particulier grâce à la nouvelle Réserve citoyenne de l’éducation nationale et à l’accueil de 5 000 jeunes en service civique, de la mobilisation de tous, associations, entreprises, acteurs de la société civile. Lors des évènements dramatiques de janvier, ils nous ont dit leurs attentes et leur espoir dans une École au cœur de la République.

Nous concrétiserons à la rentrée les mesures de la Grande mobilisation que j’ai engagée avec nos partenaires : le nouvel enseignement moral et civique concernera tous les élèves et s’inscrira dans un nouveau parcours citoyen construit, de l’école élémentaire à la terminale, pour faire connaître aux élèves les valeurs de la République, mieux lutter contre toutes les formes de discrimination ou de violences, et amener chacun d’entre eux à devenir un citoyen responsable et libre. Le sens et la portée du principe de la laïcité seront une priorité des apprentissages et chaque parent d’élève sera invité à signer la Charte de la laïcité à l’École.

Exigeante sur l’acquisition des savoirs fondamentaux, plus juste pour lutter contre les déterminismes qui minent l’idéal républicain, et fière d’être au cœur de la République. Voilà l’École que je veux construire pour nos enfants.

Najat Vallaud-Belkacem,
ministre de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche

Téléchargez le dossier de presse de la rentrée scolaire 2015-2016 ici :

Rentree2015-couverture-740px

Et retrouvez l’infographie présentant 3 ans de priorité donnée à l’Éducation :

 rentrée2015_refondation_blog

Tags : ,

18 commentaires sur #Rentrée2015 une École exigeante, plus juste et au cœur de la République

  1. LAFFONT Axelle

    Je suis fatiguée de vous lire et de vous entendre répéter les mêmes choses…Une réforme, oui, c’est sûr, mais pas celle-ci et pas comme ça !
    Faites une réforme en liaison avec les personnes sur le terrain au quotidien…

  2. Gérard Eloi

    Les commentateurs expriment toutes et tous (sauf Dominique et Hassan) un terrible scepticisme.

    J’ai lu attentivement le texte de la Ministre, et j’applaudis ses objectifs.
    La grande question, que je comprends : aura-t-elle, avec sa réforme assez décriée et son budget(important comme elle le souligne, mais pas illimité) les moyens de les atteindre ?

    On verra fin juin…
    Le train est lancé, il faut attendre son arrivée avant de juger de son efficacité.

    A mon avis,

    “une école plus juste”,

    avec des “fonds sociaux accrus de 20% cette année pour répondre aux besoins des publics fragiles”

    est une ligne de conduite noble et humanitaire qu’il ne faut pas négliger.

  3. Frédéric AURIA

    Chère Ministre de la communication… pardon, de l’éducation nationale !

    Comme vous le savez, puisque vous avez de l’argent pour payer des sondages plutôt que de payer les personnels, 3/4 des Français sont opposés à votre réforme du collège, qui fera exactement le contraire de ce que vous annoncez.

    Les Français refusent qu’on joue avec l’avenir de la majorité d’entre eux, en particulier les plus défavorisés ! Et les chefs d’établissement qui pensent moins à leur carrière qu’à l’intérêt des élèves qui leur sont confiés dénoncent votre réforme, bâclée, inapplicable, qui sacrifie les enseignements et affiche une parodie de nouveauté avec l’interdisciplinarité et l’autonomie des établissements… http://www.ietd.com/actualites/reforme-du-college-quand-la-theorie-se-heurte-a-la-pratique/

    Dites les choses franchement : vous économisez sur la scolarité des plus démunis et de l’ensemble des enfants scolarisés dans le public et le privé sous contrat, ceux dont les parents ont les moyens de payer des cours particuliers et des séjours linguistiques n’ont aucun souci à se faire, le service public ne permettra plus de les rattraper !

    Cessez cette propagande, ceux qui vous conseillent sont manifestement incompétents, économisez sur la com’ et bossez vraiment, avec des gens qui savent de quoi ils parlent. Le PS n’a déjà presque plus de militants, ils n’aura bientôt plus d’électeurs, c’est ça l’objectif de votre casse de l’école ?

    Peu cordi’allemand,
    Frédéric Auria

  4. Odile Chaumeton

    On vous a nommée Ministre de l’éducation Nationale , on se demande bien sur quels critères. Car enfin votre réforme est une vraie catastrophe pour l’avenir des enfants. Vous auriez dû rester à la communication, ça vous connaissez : répéter sans cesse les mêmes mensonges et arguments fallacieux pour les faire passer pour vrais. C’est désespérant.

  5. PF

    Remballez votre réforme ! Stop !
    Si la droite avait été à l’origine de cette funeste réforme, il y a longtemps que le ministre de l’éducation en place aurait sauté et qu’elle aurait été retirée…Vous commencez à dévisser dans les sondages: il est temps ! Et quand les parents se seront rendus compte de l’ampleur des dégats, je n’aimerais pas être à votre place…

  6. Claire Vernisse

    Nous, professeurs d’allemand, collectons des cartes postales qui seront envoyées, le 26 septembre, de toutes les régions, au Président de la République. Ces cartes sont déjà en rupture de stock sur Bagnols sur Cèze, comme dans nombre de communes. Parents, élèves et enseignants se mobilisent pour une vraie égalité : celle qui permet des choix, dont celui de l’allemand en classe bilangue, mais aussi du latin ou encore du grec. Sans être soupçonnés injustement d’élitisme… L’excellence pour tous, c’est aussi cet accès possible aux options que la réforme veut, sans concertation, supprimer. Parents, élèves, enseignants, unissons-nous contre cette réforme, parce qu’elle prive nos enfants du droit d’être excellents !

  7. Didier Jodin

    Pour la situation des langues anciennes, et quels que soient les mensonges répétés en boucle, on a:
    – Des horaires diminués pour un “enseignement complémentaire” accessible aux seuls élèves suivant un EPI “Langues et cultures de l’Antiquité”.
    – Cet EPI impossible à mettre en place: sans horaire dédié, l’interdisciplinarité ne peut se faire qu’en parasitant une autre matière, pas en partageant des heures. Ajoutons qu’aucune autre matière n’a l’Antiquité à son programme.
    – Même si tout cela pouvait se mettre en place, et on voit que c’est impossible, ce qui était interdisciplinaire par définition (l’option latin a toujours mêlé intimement étude de la langue, littérature, civilisation, histoire des arts, rapprochements avec l’époque moderne) deviendrait une construction pédagogiquement aberrante, avec un saupoudrage culturel ici, puis un peu de langue là.
    Il serait bon, quand on prétend réformer le collège, de se renseigner sur ce qui s’y passe actuellement. Cf. https://goo.gl/904HWR

  8. Hassan

    David, Jean, Didier, et quelques autres, semblent perdre bien des fromages au gré de leurs profonds désaccords, de langage et d’apprentissage dites vous donc en controverse, civile…

    Fort heureusement, la langue de vipère, entre les autres et hors les murs communs, ressuscitée au titre de la critique sociétale et démocratique, n’apparaît qu’entre les lignes de chaque article, pourtant si pour certain)e)s la sagesse compte quelques tours tolérants ou quelques vœux tempérés d’ouverture, pour beaucoup la jeunesse n’escompte guère approfondir et destiner sa langue au chat, l’immobilisme politique n’a jamais été une fatalité et ne le sera pas plus entre toute et chaque tentative illustre…d’ailleurs la compétence et la vérité ont-elles chaque fois bien plus agi que fait parler ou plancher ou plonger ou sombrer sans réagir…

    Il reste à penser, ou à croire, avec un minimum d’exigence réaliste, et donc libre égale et fraternelle,(pour ce que la culture spécifique et/ou générale invite à tous programmes et à toutes études), que ce qui peut et doit être au cœur de la République bat vit et brille au plus juste d’une grande valeur et pour les mêmes raisons de chaque effort réuni, et donc non pas endormi ou aigri au présent des lucarnes illusoires ou résignées, peut-on dire de la vie…

    Bien à Vous…

  9. Hassan

    Pour beaucoup comme pour un grand ensemble de perspective, “l’exigence”, ayant sans doute et presque follement porté moins de fleur que de fruit, ne doit, devrait surtout pas être supportée et reportée devant, derrière chaque porte de classe, de cours, et de cour,…et peut être alors autrement vécu ou réalisée, …ne serait-il alors, pas plus drôle qu’elle n’y soit pas, et moins, et plus, de cette redondance, eh oui l’exigence est une valeur partagée, normal…

    Bien à Vous…

  10. Didier Jodin

    Après le mépris (en substance: “Vous êtes contre parce que vous ne comprenez rien”), on a le paternalisme (en substance: “Vous êtes seulement inquiets, mais on va vous former”).
    Mépris + paternalisme = cocktail explosif.

  11. Hassan

    En général, pour bien, ou mieux évoluer, il n’y a rien d’éloquent ou d’étranger à ce que chacun)e puisse s’adapter aux résultats d’une nécessité et faire en sorte d’établir les liens les plus en accord avec une/la réalité éducative et environnante, mais, bien qu’au passé compliqué d’une foule de conjugaisons réductrices, c’est lorsque une certaine et majeure discontinuité entache)a et freine)a l’évidence relative que chacun)e, autorisé)e à élever un regard bienveillant et approfondi des circonstances de remises à niveau d’un système, peut, pouvait, aussi se rendre compte d’un retard dans le sens élémentaire ou la raison citoyenne d’une vitesse ultra contemporaine, ou archi moderne, limite surhumaine…, des vainqueurs jusqu’aux dédains, les rentrées passent et ne se ressemblent pas, ni plus, heureusement pour le meilleur et, aussi, par le commun des attributs…

    Bonne rentrée à chacun)e…

    Bien à Vous…

  12. Didier Jodin

    Le plus drôle, ça reste quand même un Ministère de l’Éducation qui annonce sans rire: “Priorité à l’éducation”…
    Une armée de “communicants” pour en arriver là !

  13. Grison

    Ce devait être une bien belle journée pour Najat Vallaud-Belkacem : celle de sa conférence de presse pour la rentrée, où elle expose, souriante et sourcilleuse, les grandes lignes de sa stratégie. À son arrivée, les photographes la mitraillent. Elle s’étonne même à haute voix, non sans plaisir, que l’assistance soit si nombreuse.
    Mais un événement inattendu vient ternir son triomphe. La députée Les Républicains Annie Genevard, membre du Conseil supérieur des programmes (CSP), annonce officiellement sa démission. Elle est la quatrième sur dix-huit membres à claquer la porte. Et à lever le voile, du même coup, sur cette institution créée par la loi Peillon sur la refondation de l’école, qui a suscité de vives polémiques avant l’été à cause de ses choix, notamment sur l’enseignement de l’histoire ou des langues anciennes.
    Fausse indépendance
    La démissionnaire dénonce, en premier lieu, la « folie » qui consiste à modifier tous les programmes de la maternelle à la terminale d’un même mouvement. Elle s’insurge ensuite contre la fausse indépendance du CSP, que la loi de 2013 a désigné comme une « instance indépendante placée auprès du ministre ».
    ….
    Ainsi, quand la suppression du latin et du grec en tant que disciplines à part entière a provoqué le tollé que l’on sait, la ministre s’est retranchée derrière la prétendue indépendance du CSP, auquel elle a demandé de faire des propositions. « Mais la lettre de saisine contenait déjà la réponse aux questions qu’elle posait, s’insurge la députée. Elle découpait l’enseignement du latin en tranches, entre français pour l’étymologie, l’histoire pour la civilisation et un enseignement complémentaire pour la langue. »
    Absurde
    Mais le plus grave, c’est assurément l’emprise idéologique exercée par Najat Vallaud-Belkacem et son entourage. En son nom, tout est possible, même les excès les plus absurdes. Ainsi, le projet des programmes de français recommandait dans sa première mouture, sur ordre du cabinet, de respecter la parité entre les auteurs femmes et les auteurs hommes. On imagine ce que devient dans un tel contexte l’étude des textes classiques !

  14. LANCIEN Dominique

    Que d’âneries et de mensonges à survoler !!! Mais Vous ne lâchez rien NAJAT !!! ” ça ” aussi Vous pouvez en être Fière en plus de ce que Vous avez amélioré depuis 2012 !!! Tout mon soutiens et jamais assez,MERCI.

  15. Pierre

    Comment faire une réforme contre l’avis des professionnels ?
    la grande majorité des professeurs sont opposés à la réforme du collège.
    Dans les modifications techniques de la réforme, le public n’a pas les éléments nécessaires pour se faire une idée exacte de ce qui va changer.
    Cette réforme n’est ni exigeante ni juste:
    Diminution du nombre heures d’enseignement hebdomadaire pour chaque langue.
    Disparition de l’enseignement disciplinaire du latin et du grec pour tout le monde remplacé par une sensibilisation aux civilisations anciennes et aux langues morte sur un nombre réduit d’heures.
    Disparition des classes bi langue et réduction du nombre d’heure d’enseignement de l’allemand….
    Le public ne s’y trompera pas et les plus nantis mettront leurs enfants dans les collèges sans contrat avec l’état qui commencent à fleurir un peu partout.
    Cette réforme déshabille Pierre pour habiller Paul et n’a d’autre ambition que de faire des économies.

  16. DIGUER Christine

    Madame La Ministre,
    Un quatrième membre du Conseil Supérieur des Programme a démissionné : Annie Genevard, députée du Doubs.
    Elle a dit hier que “Réformer neuf niveaux en même temps est une folie ; cela ne peut garantir un travail de qualité.” (http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/08/25/31001-20150825ARTFIG00261-pourquoi-j-ai-demissionne-du-conseil-superieur-des-programmes.php?redirect_premium) Ça, n’importe quel enseignant aurait pu vous le dire! Et dire qu’il va falloir refaire tous les cours pour la même année scolaire. Alors qu’en changeant année par année, ça aurait été beaucoup plus simple!!

    Annie Genevard ajoute dans la même interview que vous avez “préféré [vous] lancer tête baissée dans une rédaction des programmes en suivant un calendrier qui n’était pas pédagogique mais politique.” Ça aussi, tout le monde s’en est rendu compte!

    Ce n’est pas en faisant la sourde oreille aux très nombreuses critiques constructives que vous nous ferez avaler la couleuvre!!

Commentaires fermés.