À la suite des attentats terroristes du 13 novembre, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a souhaité s’adresser dès samedi 14 par courrier à l’ensemble de la communauté éducative.
Retrouvez ici le premier message indiquant la reprise des cours lundi en Ile-de-France et les premières dispositions :
Najat Vallaud-Belkacem a souhaité écrire aux enseignants qui prendront en charge les élèves en classe, dès lundi. Pour les accompagner dans ces temps d’échanges, des ressources spécifiques sont mises à leur disposition. La ministre renouvelle son soutien aux enseignants et salue par avance leur professionnalisme et leur mobilisation.
Lettre aux enseignants à la suite des attentats du 13 Novembre.
Retrouvez ensuite la lettre de la ministre adressée aux parents d’élèves :
La ministre s’est ensuite adressée aux étudiants et à la communauté éducative de l’enseignement supérieur durement touchée par les attentats. Retrouvez cette lettre ici :
Nombreux jeunes, étudiants & personnels @EducationFrance@Sup_Recherche parmi les victimes. La communauté scolaire & univ. pleure ses morts.
— Najat Belkacem (@najatvb) 15 Novembre 2015
Sur le même sujet
- Attentats du 13 novembre : lettre aux étudiants, aux enseignants et personnels de l’enseignement du supérieur
- Lettre aux parents à la suite des attentats : les équipes pédagogiques et éducatives seront à vos côtés
- Lettre aux enseignants à la suite des attentats du 13 Novembre
Madame le Ministre,
A la demande du proviseur de mon lycée public, j’ai eu la joie de participer, en tant qu’administratif, à la minute de silence dans une classe de notre établissement.
Je peux vous témoigner, en effet, du remarquable travail effectué par le professeur à cette occasion.
Avant que les élèves ne quittent leur classe, j’ai demandé au professeur si je pouvais ajouter un mot. Comme il me l’a permis, j’ai commencé à dire à ces jeunes, très attentifs, que je suis catholique pratiquant.
Puis, je leur ai cité Georges Bernanos et Gabriel Marcel, un écrivain et un philosophe catholiques dont on ne leur parle plus depuis belle lurette… Ces deux références majeures de notre culture française se rejoignent dans leur analyse du fanatisme religieux.
Ils ont parfaitement compris que les fanatiques ne sont pas motivés par un excès de foi, contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord. Mais c’est bel et bien à cause d’une « foi chancelante » (Bernanos) qu’ils cherchent à se rassurer eux-mêmes en voulant imposer leurs croyances à ceux qui ne les partagent pas.
Plus tard, le professeur m’a félicité pour la pertinence de mes propos.
Il est bien distinct que l’état d’urgence, explicitement reconnu et engendré des états actuels de la guerre, ne puisse être préjudiciable ou comparable à ce que toute autre et chaque origine entend de poursuivre sans raison commune et salutaire…
Donc, comme un courage ample humain et historique, et parmi les dévouements réunis et responsables des ensembles généraux des études, pour la première fois et pour beaucoup à leurs consignes, soit l’ensemble des citoyen)ne)s, et, depuis si longtemps, car les mémoires vives et existentielles marquent et rappellent les années essentielles et citoyennes des valeurs indissociables et perfectibles à toute humanité…, mais, alors, aller à l’école, librement, pour l’égalité d’une chance, juste et remarquable, au fil des connaissances et au delà des apparences, et, bien évidemment, pour découvrir et approfondir, à force de raison commune et à cause de sens universel, au cœur de chaque conscience et au meilleur de chaque existence, ce dont l’estime et la valeur fraternelle consacrent à toute vie, portent à tout âge et élèvent à tout niveau, entre les regards et les partages, les êtres et les peuples, les droits et les espoirs…
Autant bien sûr, comme unanimement établie simple et résoluble dans chaque types de différences injustifiées, ou largement erronée, la pensée unique ce n’est pas la pensée unie…, sans trop d’égard parabolique, ne sont-ce la vilaine et la citoyenne ou la malheureuse et la joyeuse qui délivrent, à leurs sorts, parfois symboliques parfois dramatiques, toute une évidence pour toutes leurs conséquences adjacentes et récurrentes, quant elles sont à défendre ou à combattre, …
Mais la diplomatie et la pédagogie ne s’inventent pas de la dernière “peur” , ni dans l’urgence qui n’occulte aucune vision aucune révision aucun horizon possible et meilleur)e …, et, aussi, elles existent dans leurs véritables et complémentaires dialogues, ce pour quoi et pour qui la tolérance incontournable et implacable résiste où résident tous ses inverses, d’ailleurs n’est-il pas ordinaire et fondamental que les valeurs humaines, (nées de leurs préceptes biologiques et consensuels, successifs et raisonnés, évolutifs et coordonnés, ne peuvent ni se dissoudre virtuellement ou ni se détacher pacifiquement sans savoir ni valoir du premier grand principe de la vie, un être sans l’autre est-ce déjà un autre sans l’être…
D’autre part, (car ni les paroles excessives et ni les pensées contre-productives ne tombent d’un ciel limpide ou ne s’avantagent aux leçons des consciences abruptes), la confiance et la culture, et même les racines qui les génèrent dans leurs “fusions” principales et relatives, ne sont pas un ou plusieurs hasards, et donc ne se mesurent guère depuis les profondeurs d’un “chapeau”, d’une “surprise”, d’une “critique”, où l’illusion ferait débat à tout fronton…
la Paix ne meurt jamais…
Bien à Vous
Je vous cite : “Vous avez tous été des repères essentiels, pour les enfants, pour les jeunes, et pour leurs parents. Vous avez répondu d’une façon exemplaire à une situation difficile”.Oui, nous avons été exemplaires, comme nous essayons toujours de l’être ! Oui, nous allons continuer à essayer, malgré vous et votre réforme, en nous battant pour un collège à la hauteur des élèves, et en nous opposant à cette réforme inégalitaire, parce qu’injuste en cela qu’elle n’offre plus de choix. Les élèves ont d’autres aspirations que les EPI, ils ont soif de contenu, sinon, il vont aller chercher ailleurs un contenu bien plus “dangereux et néfaste” que nos classes bilangues, euro , que le latin, le grec etc…Laissez-nous les instruire, ils le méritent, ils en ont besoin.
Madame La Ministre,
je vous remercie pour Votre Lettre aux Enseignants, oui nous avions en charge effectivement des adolescents très choqués, mais je reste aussi perplexe sur le regard que Vous portez sur notre profession et nos personnes.
En effet, Vous savez qu’avec la mise en place de la réforme telle qu’elle est
conçue, les professeurs, et encore davantage ceux de lettres classiques, se
sentent oubliés et méprisés. Or voici que depuis dimanche nous recevons des
messages de Votre part ou du rectorat qui nous disent que nous sommes
“formidables” (je Vous cite) ou que nous saurons trouver les
mots pour rassurer les enfants sur les horreurs vues aux actualités. Pourquoi
soudain nous ferait-on confiance sur notre professionnalisme et nos capacités à
gérer cela, alors qu’on nous croit incapables d’analyser la réforme et de voir
que nous perdons tellement d’heures disciplinaires que c’en est une honte pour
justement instruire toute cette jeunesse et leur apprendre à développer leur
esprit critique face aux dangers que peuvent être l’embrigadement et autres.
Il faut se rendre à l’évidence : nous avons un rôle fondamental à jouer pour
mettre en garde les élèves contre les mauvaises rencontres qu’ils pourraient
faire au cours de leur existence. Je regrette d’ailleurs que les discours de nos
politiques oublient de rappeler que l’école a un rôle primordial dans la
formation des jeunes esprits et évidemment que la réforme qui se prépare
n’arrangera rien aux problèmes que nous rencontrons actuellement…
Former, et bien former, les esprits est un travail de longue haleine, qui
commence à l’école primaire (bien mise à mal avec leur réforme aussi), qui se
développe au collège (comment faire avec de moins en moins d’heures sur les
fondamentaux, avec le latin très diminué voire tué?), et se solidifie au lycée.
Je suis persuadée que ce n’est pas le temps perdu dans les EPI (parfois
loufoques mais véridiques tels que “Mme Bovary mangeait-elle équilibré?” ou
“faire des éoliennes en carton”) qui permettra de faire de nos élèves des
esprits solides et cultivés, capables de saisir la nuance, capables de ne pas
faire d’amalgames, de résister aux discours fallacieux en tous genres.
Nous sommes très touchés par les événements, mais nous voyons aussi plus loin et
savons que les enfants ont besoin de vrais savoirs, avant tout. Et nous savons
les rendre attractifs.
Très cordialement,
Madame le Ministre,
Votre réforme, par sa propension à couper les élèves de France de leurs racines antiques, médiévales et modernes, bref à saper tous les fondements de notre culture et de notre civilisation, prépare un appel d’air à de futurs candidats au djihad !
Réveillez-vous, atterrissez, il est juste encore temps de rectifier le tir !
Que d’empressement à supprimer les commentaires qui ne suivent pas la ligne du Parti !
Mettez donc autant de zèle à empêcher les terroristes de nuire !
Bonjour,
Dans l’éducation il manque beaucoup de culture et en particulier la pratique de la musique LA PRATIQUE SÉRIEUSE ! La musique est une discipline exigeante et elle amplitude de bonheur ! Toutes les musiques et tous les instruments de tous les pays du monde…. Et tous les professionnels de la musique sont capable de diriger un chœur d’enfants, un chœur d’ados, avec projets sympas et sans prétention de spectacles où les parents viennent.
IL N’Y A PAS ASSEZ DE PLACE POUR LA MUSIQUE !
Musique et éducation physique ++++ , plus que maintenant et pas dans l’aspect occupationnel, c’est à dire fait par n’importe qui !!! Alors que beaucoup de musiciens n’ont pas de travail ! RÉAGISSEZ, TIREZ LES GOSSES VERS LE BEAU !!!