Ce jeudi 17 décembre 2015 lors d’un déplacement au BAL, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, ont signé une convention pour l’Éducation aux médias et à l’information.
Cette convention, signée avec le CLEMI représenté par Jean-Marc Merriaux, directeur général du Réseau Canopé, a pour objectif de multiplier les interventions de professionnels en classe, de renforcer la formation & de développer les médias collégiens & lycéens.
A cette occasion, les lycéens & les enseignants d’Henri Wallon d’Aubervilliers (93) nous présentent leur projet d’éducation à l’image : Pics Up.
Retrouvez ici le discours prononcé par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :
Madame la ministre de la culture, chère Fleur Pellerin,
Madame l’adjointe au Maire du 18e arrondissement, chère Carine Rolland,
Madame la directrice du Bal, chère Diane Dufour,
Monsieur le directeur général du réseau Canopé, cher Jean-Marc Merriaux,
Mesdames et messieurs,
Les apparences, comme les discours, peuvent être trompeurs. Nous le savons depuis longtemps.
Mais à l’époque où nous sommes, l’information se déploie sur des supports multiples, avec une rapidité inimaginable il y a seulement vingt ans.
Devant cette profusion, il est encore plus nécessaire qu’autrefois que le discernement, le recul, et l’esprit critique guident notre appréhension des faits et façonnent notre rapport aux médias et à l’information.
Oui, à l’heure où la propagande est à portée de clic, il est essentiel de donner à nos élèves une capacité des ressources qui ont toujours été celles du savoir, de la rigueur, et de la connaissance.
Tel est, précisément, le sens de l’Éducation aux Médias et à l’Information.
Et je voudrais, ici, puisque le lieu s’y prête, insister tout particulièrement sur la question de l’image, qui est centrale dans le moment que nous vivons.
Nous sommes en effet, aujourd’hui, dans une situation paradoxale.
Jamais l’image n’a été aussi présente dans nos sociétés. Or, face à cette omniprésence de l’image, nous avons, à bien des égards, une absence : celle de sa compréhension et de sa maîtrise.
Nous avons, oublié, d’une certaine façon, ce que rappelait magnifiquement Degas : “Le dessin n’est pas la forme, il est la manière de voir la forme ”.
Au sein de l’exposition Dust, c’est la beauté de la poussière qui se dévoile lorsque les artistes la balayent de leur regard, lui conférant dès lors une autre apparence. C’est le regard de l’artiste qui permet de nous donner sur l’insaisissable une prise : par la pose qu’il choisit, il nous incite à prendre le temps d’un regard différent.
C’est ce temps du regard, qui est aussi le temps de la réflexion, que nous voulons offrir à tous nos élèves à travers le parcours d’éducation artistique et culturelle.
Le Bal abrite aussi un lieu exceptionnel, unique en France, pour l’éducation à l’image : « La Fabrique du Regard ». Une expression très juste. Car le regard se structure, se nourrit, se crée.
Le propre de l’art est de masquer sa fabrique, sa dimension artisanale. Dans une photo, nous voyons une image qui nous semble réelle. Mais elle peut aussi bien, et la photo de Man Ray qui a inspiré l’ensemble de l’exposition « Dust » est à cet égard exemplaire, être surréelle, ou irréelle.
Une photo, c’est un cadrage, qui occulte le hors cadre. Elle ne nous montre qu’une partie du monde, comme le rappelle Raymond Depardon :
« […] tu montes sur une dune, tu prends ton appareil […] et tu te trouves au centre d’un cercle de 360°, tu y vois à une quinzaine de kilomètres, et avec le plus grand angle du monde, tu ne couvres au maximum qu’un quart du cercle. »
Travailler la photo, c’est découvrir que la profondeur de champ influe considérablement sur notre perception, que le choix d’une courte focale donne à une image une autre dimension, que la couleur et le noir blanc peuvent donner, à une même photo, des atmosphères radicalement différentes.
Pénétrer dans la chambre obscure, c’est, au fond, donner de la clarté au monde qui nous environne.
Car voir ne suffit pas. Il faut aussi savoir lire, déchiffrer, interpréter.
Avec l’image, s’aborde donc un domaine essentiel, que les élèves explorent avec leurs enseignants.
Par les connaissances et les savoirs qu’ils leur transmettent, ils les initient à la complexité de l’image et plus largement à celle de la représentation. Informer, l’étymologie nous le dit, c’est aussi mettre en forme.
Le monde ne se donne jamais complètement : il nous est montré, raconté, livré. Et cela, l’Ecole l’enseigne et le transmet.
A travers l’histoire et la littérature, l’élève prend conscience de la complexité à laquelle les récits humains donnent forme.
A travers les enseignements artistiques, il aborde des thèmes de l’histoire des arts et des pratiques, qui prennent, dans notre époque, une résonance particulière.
Oui, connaître les nombreuses critiques auxquelles a donné lieu l’image, la façon dont on l’a envisagée tour à tour comme un trompe-l’œil ou comme le dévoilement d’une vérité supérieure, nous en dit aussi beaucoup sur la fascination qu’elle exerce aujourd’hui.
Le regard doit en effet être aiguisé, affûté, pour affronter le flux incessant d’images qui nous environne. L’œil ne doit pas être un organe passif, mais un œil, pour reprendre la formule de Jean Starobinski, « vivant ».
L’éducation aux médias et à l’information, permet ainsi à nos élèves d’aborder le monde avec un esprit critique.
Elle est donc confortée dans les nouveaux programmes de la scolarité obligatoire. Elle trouve pleinement sa place, dès le 1er degré et jusqu’au lycée, dans une pédagogie de projet dont la classe du lycée Henri Wallon d’Aubervilliers ici présente nous a donné une très belle illustration.
Elle nécessite en effet par son objet, une approche collective et collaborative, qui est au cœur de la convention que nous allons signer.
Celle-ci réunit trois acteurs essentiels : le ministère de la Culture et de la Communication, et le ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur, et de la Recherche et son opérateur sur l’éducation aux médias, le Clémi, service du réseau Canopé.
Nous initierons ainsi différentes dynamiques : une dynamique locale, par une mise en réseau des acteurs et une mutualisation des pratiques ; un déploiement de la formation initiale et continue à l’éducation aux médias.
Mais aussi une dynamique d’ouverture. Car l’Ecole doit s’ouvrir.
Il serait en effet dommage de se priver des apports que constituent l’expérience et le savoir-faire des professionnels de l’image, qu’ils soient photographes, reporters, ou cinéastes.
Nous multiplierons ainsi les interventions de professionnels dans les classes, que ce soit par le biais de partenariats, comme celui que nous avons noué avec le Bal, ou par la réserve citoyenne. Car comprendre les médias et l’information, c’est aussi comprendre comment elle se fabrique aux côtés de ceux qui la font.
C’est ce que vous faites ici, au Bal, où vous organisez la rencontre et le travail conjoint des artistes et les scolaires, avec les établissements de Paris et de plusieurs autres villes. Et c’est aussi ce que vous développez à travers la plateforme numérique d’éducation à l’image, que vous préparez et que nous soutenons pleinement.
Cette plateforme proposera aux enseignants et aux artistes à la fois des outils d’éducation à l’image et un espace de création. Elle verra le jour en mars prochain.
C’est pour cela que nous mettons aussi l’accent sur l’action et l’engagement des élèves dans l’élaboration de radios, de journaux ou d’émissions sur leur école, leur collège ou leur lycée. Car il n’y a pas de meilleure éducation aux médias que de fabriquer soi-même un média.
Faire faire pour mieux savoir : tel est notre objectif.
Voilà pourquoi cette convention permettra aussi de valoriser les initiatives des élèves. Car c’est par l’action que l’on fait ensuite des lecteurs et des spectateurs avisés, informés, et critiques, c’est-à-dire à même d’avoir, face aux images, une certaine distance.
C’est cette distance, cet écart qui constitue l’espace nécessaire à l’élaboration du sens.
Mais on ne peut aborder la question de la distance sans s’interroger aussi sur celle qui sépare actuellement nombre d’élèves des journaux et des médias en général. Pour réduire celle-ci, des liens sont nécessaires.
Cette convention prolongera et consolidera donc la logique du partenariat, et développera ainsi la formation des enseignants à l’EMI, les interventions de professionnels des médias dans les classes, et le tutorat des médias collégiens et lycéens.
A la complexité des médias et de l’information, doit donc répondre la cohérence de cet enseignement, et notre mobilisation à toutes et à tous.
Car il n’y a pas d’un côté le savoir, et de l’autre la pratique. Faire, c’est ancrer les connaissances dans la force d’une expérience vécue, et les échanges que nous avons eus en témoignent.
Nos élèves acquièrent ainsi une familiarité avec les médias, qui n’est pas une fascination passive, mais une compréhension active.
Et par là, ils n’acquièrent pas ce soupçon délétère et mortifère qui nourrit le complotisme : mais cette juste distance qui fonde un regard informé. Un œil vivant. Et un esprit critique.
Je vous remercie.
Najat Vallaud-Belkacem,
ministre de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Photos © Philippe Devernay / MENESR
Tags : Fleur Pellerin, culture, médias, Éducation aux médias et à l'information
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COP21 2015 !
Il y a l’infini d’avant et l’infini d’après, pour tenter de comprendre l’un et l’autre il nous faut jeter nos prétentions à la poubelle de l’histoire et prendre conscience que :
1) La NATURE sait, nous, nous ne savons pas !
2) Savoir c’est mieux que croire.
3) Savoir que l’on ne sais pas aide à apprendre à apprendre = Métacognition
4) Et, enfin; que notre seul recours est d’utiliser la SCIENCE à l’aide de la BIOCHIMICOPHYSICOELECTRIQUE = BCPE : petit moteur de notre cerveau. -Dont on ne connait pas encore le mécanisme.
– On a bonne mine !!!!-
Ceci dit, afin d’échapper à notre virus – la connerie humaine – c’est à l’école que peut se faire un autre futur, la VIE doit en être la pierre de base. Nous, nous avons créé l’horreur. Nous avons créé la mort artificielle. Ne donnons pas cet exemple à nos générations futures, il faut faire l’école autrement, Science, philosophie, poésie est une trilogie qui doit anéantir la notre en activité : Cupidité, égoïsme, jalousie.
L’enseignement en ce sens doit être universel afin d’éviter la fin de “l’humanité” avant que le multivers, dans son bouleversement cosmologique ne l’ait voulu ! Là et uniquement là, est notre éternité, nous sommes matériel, issus de la NATURE, devenus prétentieusement destructeurs de sa beauté et prédateurs, sans conscience, de nous-mêmes.
Faut-il être cons ? Ne frimons pas avec notre très modeste savoir !
Emblavons le bon grain et que le soleil nous baigne de sa lumière matutinale !Pour 2016 et + !!!!
Raymond Chermat
Faire l’école autrement ! Le ci-dessous est un extrait d’un livre en devenir ! Faire suivre si affinité ! Cop 21
NATURE !
Eu égard à toi, nous « humains », nous nous comportons comme des concurrents prétentieux sans conscience, tu es notre réservoir de VIE et nous te détruisons !
Tu as l’instinct de conservation, nous « humains », cet instinct nous l’avons tué en nous tuant.
Tu dois t’en poser des questions à notre sujet !
Tu te montres au monde dans un grand éclat et le monde ne te voit pas !
Tout est en toi.
Tu as été, tu es et tu seras matériel.
Le néant est immatériel donc, tu as été, tu es et tu seras éternel.
Je t’aime !
Tu nous a engendré et, au cours de notre lente, très lente évolution tu nous as doté d’un système qui nous a permis de nous mouvoir.
Le premier système quand nous étions cellule, tu l’as doté d’un noyau, d’un cytoplasme et, d’un pseudopode. Ce pseudopode permettait à cette cellule de se mouvoir et de se nourrir.
Pour décrire rapidement et le plus simplement possible tes exploits dans l’organisation de nos systèmes physiologiques et cérébraux, il nous faut constater que nos déplacements au cours de l’évolution* se sont effectués à quatre pattes tout comme chez nos amis les animaux !
Le système « BCPE »** fonctionnait déjà ! Et, nous nous sommes verticalisés.
* De l’origine des espèces : Charles Darwin
** BCPE : Biochimicophysicoélectrique
Au début notre cerveau nous a permis de produire des bruits. Ensuite sont venus des sons, puis des « mots ». L’évolution aidant, ces « mots » nous les avons nommés onomatopées – « mot » descriptif d’un objet par un geste et un bruit -.
Ces onomatopées nous ont permis par la suite de créer des mots plus significatifs.
Ces mots nous ont permis l’expression par le langage et l’écriture.
Je te remercie !
Nature ! Tu es VIE ! Tu es indépendante.
Nous « humains » nous dépendons de toi, nous n‘avons aucun droit sur toi.
Le fait que l’éternité soit ta destinée nous impose de te respecter.
Ce que l’on a extirpé de tes entrailles nous l’avons manipulé, multiplié, et ainsi potentialisé la dangerosité, la preuve : nous sommes passés à l’acte. Par nos sciences fondamentales mal appliquées nous te faisons du mal et nous nous détruisons. Mais tu es tellement immensément grande et sage que, seule, notre civilisation disparaitra.
Pour construire l’avenir il nous reste à puiser dans ton savoir, tu nous offres tellement de possibilités par ailleurs, il suffit de bien t’observer.
Nous disparaitrons ! Pas toi ! Tu es éternelle et nous aussi, sous notre forme définitive, puisque nous t’appartenons !
Nous redeviendrons matériel à ton image, c’est notre éternel à nous !
Une question cependant : Par nos « intelligences » parfois douteuses, vas-tu nous laisser te précipiter vers un éventuel Big Bang qui te transformera dans ton éternité ?
Du fait que nous sommes issus de toi et, devenus « humains » par la théorie darwinienne, sommes-nous à ton image ?
Je crois que non !
Nous te faisons du mal, alors que, sans toi nous ne pouvons vivre, nous servir de toi pour vivre nous implique de te respecter et non pas de te détruire.
Parfois, par endroits tu te mets en colère – tu es responsable de la destruction de Pompéi, en l’an 79, mais dans l’ensemble, il nous faut te reconnaitre une sagesse puisque tu nous permets de vivre plus ou moins bien. Le « plus ou moins bien » nous en portons l’entière responsabilité.
Remarquons que tu n’enseignes jamais de notions fausses.
Tu illumines nos matins, ton soleil dans le ciel nous baigne de sa lumière matutinale.
Ton soleil, incommensurable centrale nucléaire, tu as pris la précaution de l’installer à 150 millions de kilomètres de nous.
Nous t’avons creusée pour trouver ce que tu cachais en toi : La pechblende, elle contient du radium et de l’uranium, nous en avons fait des explosifs pour nous tuer et, des centrales nucléaires pour nous éclairer, nous chauffer et, nous détruire.
Quelle prétention avons-nous eu à vouloir copier ton soleil ?
Heureusement, quelques recherches appliquées sur ces molécules nous ont permis de mieux les utiliser à doses adéquates pour l’exploration de nos intérieurs.
Tu dois nous trouver ridicules.
Tu dois savoir que d’autres moyens existent.
Ton soleil nous donne sa chaleur.
Ton soleil sous les nuages nous donne la clarté.
Ton soleil aspire les eaux.
Tes nuages se chargent puis, déversent tes pluies bienfaisantes.
Tu fais tout éclater.
Les bourgeons de tes arbres nous montrent leurs différentes petites verdures.
Tes graines percent avec force tes terres, parfois dures. Tu sais phlogistiquer !
Tu es notre premier physicien chimiste !
Ainsi tu nous montres que tu connais le fluide imaginaire.
Les blés verdissent puis deviennent dorés et dansent au son de la musique de ton souffle.
Tes fleurs font leur chimie, en elles tu fais venir les verts, les bleus, les roses, les rouges, les violets, ainsi tu provoques des mélanges.
Des peintres t’imitent sur leur toile.
Les couleurs des plumes de tes oiseaux nous plongent dans l’interrogation : Comment est-ce possible ?
Tu es peintre décorateur pour nos yeux.
Tes beautés que tu nous offres nous émerveillent.
Tu nous inspires, des amours naissent
Tes feuilles verdissent et effectuent leur échange gazeux, nous respirons.
En automne, elle brunissent tombent et crissent sous nos pas. Nos gestes nous amusent et le champignon nous sourit.
Dans tes nuits noires tes étoiles brillent, on pense que tu te reposes et, tu provoques nos rêves.
Parfois ta lune éclaire le noir de tes nuits, tu nous souris encore.
Tu es si belle à nos regards.
Tu grondes mais, t’en vouloir est impossible.
Tu grondes et vient la pluie et, ta végétation sourit.
Ta pluie c’est ton soleil qui pleure de joie.
Tu aspires et inspires les marins qui plongent leur regard dans l’immensité de tes mers et océans.
Là aussi tu as fait naître la VIE et, nous la détruisons.
Tu es mystérieuse ! Nous découvrons au fond de tes abysses océaniques des assemblages de cellules qui vivent et nous ne les connaissions pas ! Elles vivent à des températures de 300° Celsius. Là, ta science est meilleur que la notre.
Tes secrets nous incitent à la recherche de l’inconnu dans ton intérieur.
Tu es passionnante !
Tu nous as permis d’évoluer sur ta TERRE.
Tu étais une boule qui tournait, tournait, tournait et, tu t’es faites si belle pour que les mots que tu nous as fait inventer nous aident à te dire qu’à l’aide du soleil, ton astre principal, tu es devenu le lieu commun de ton végétal, animal et, des « humains » parmi lesquels d’aucuns t’aiment. D’autres te détruisent !
Pourras-tu nous pardonner nos infâmes conneries humaines ?
Tu es notre lieu commun.
Tu nous incites à plonger dans ta cosmologie, ta physique, ta chimie, ta biologie, ta neuroscience, tes nanotechnologies et autres domaines scientifiques.
Tu nous montres tous les jours et toutes les nuits que tu connais tout cela sur le bout de tes doigts.
Nous « humains » il nous faut encore et toujours chercher, au sein de tes abyssaux secrets, ainsi que les abyssaux secrets du multivers au sein duquel tu vis.
Tu as débuté brulante, sous forme de gaz, puis, tu nous a fait un énorme cadeau : des terres cultivables, des mers, des océans, une atmosphère, de l’air, du feu et, la VIE.
La VIE ? Elle est l’une des plus fascinante merveille que tu nous aies offertes.
Notre physicien américain Murray Gell-Mann t’a déniché au sein de la matière, sous forme de petites particules qu’il a nommé Quarks. Quelle évolution !
Tu t’es faufilée parmi les atomes, les nuages de gaz, les galaxies pour devenir notre lieu commun de VIE
Terre, tu es notre nature, les lois de la physique te maintiennent en rotation dans le multivers au sein duquel tu subis des catastrophes qui détruisent des vies qu’inlassablement tu crées et recrées.
À ces risques naturels, cosmiques, climatiques, nous additionnons bêtement les nôtres. Nous les nommons : conneries humaines. Elles sont issues de notre système biochimicophysicoélectrique, moteur auquel nous obéissons, pour l’instant, sans bien le connaître et trop souvent sans réfléchir.
En effet notre bêtise fait que nous ne sommes pas capables de mesurer combien tu nous es précieuse. Le savoir ne vaut que s’il est partagé par tous.
Nous évoluons sur toi, si belle à nos yeux, inconscients d’être prédateurs de nous-mêmes et possiblement nous altérons une partie de toi quand nous salissons ton sol.
Inconscients aussi du fait que tu sois, par la VIE notre lieu commun.
Prendrons-nous conscience que nous sommes devenus tes prédateurs ?
Veille à ne pas nous laisser faire !
Il suffirait d’une erreur de notre part, par exemple une guerre nucléaire, voire, une centrale nucléaire qui pète, pour détruire ta beauté et ainsi fermer pour longtemps la porte de la continuité de la VIE. Mais notre espérance naît au constat de ta grande force que tu nous démontres à chaque levée du jour.
Ô combien ! Tu mérites que notre optimisme résistant, fasse que la passionnante aventure dans laquelle tu nous as si généreusement entrainés, soit le moteur de l’avenir de notre futur au cœur de ta splendeur.
Il faut que les couleurs persistent à habiller les fleurs que tu nous offres.
Il faut que les oiseaux nous montrent encore longtemps que tu as fait d’eux les premiers architectes, ils ont su mettre du dur au début de la construction du nid et du duvet pour le rendre plus doux.
Nous, parfois, tu nous as « gentiment » laissé détruire nos constructions.
Tu nous avertissais !
Tu n’es pas coupable !
Nous ne savons pas encore détruire le virus qui nous ronge quotidiennement : La connerie humaine !
Tu as montré que tu pouvais exister indépendamment de nous.
Nous « humain » nous ne pouvons exister indépendamment de toi.
Il est grand temps pour nous de prendre conscience du mal que l’on te fait.
Tu mérites les soins que nous te devons, maintenant que nous t’avons rendue malade par endroits.
Pour toi, nous devons, à l’aide de la science, de la philosophie, de la poésie, plonger au fond de nos consciences, jeter nos arrogances à la poubelle de notre histoire, avoir des gestes simples pour nous unir à toi qui est le lieu commun de la VIE des plantes, des animaux et, des êtres « humains » en cours d’évolution.
Croire que par nos recherches nous serions capables de faire mieux que toi, est une illusion. Nous avons cru pouvoir faire mieux que toi et, nous nous sommes parfois, beaucoup illustrés au sein d’énormes bêtises.
Nous avons eu l’indécence d’en tirer des gloires, même à l’issu de nombreuses et inutiles barbaries.
Il existe des combles de l’inimaginable qui dépassent largement l’entendement.
Espérons ! Nous sommes en devenir !
Que ta beauté soit notre guide à l ‘avenir.
Tu as su créer un équilibre biologique, ne nous laisse pas créer un déséquilibre qui serait une fatalité à l’égard de ce lieu commun que tu nous offres.
Il y eut, parait-il, un Big Bang et, tu t’en es bien sorti !
Ne laisse pas la science devenir muette, il nous faut trouver un « plus-mieux » .
Actuellement, dans le lieu commun que tu as su conserver, je reste optimiste bien que mon entendement soit trop souvent dépassé.
Ton exhaustivité est impossible ! Tu es trop complexe.
Tu es une merveille absolue.
Tu acceptes d’être habitée, observée, étudiée, mais tu nous crie : « Ne touchez pas à mon écosystème » !
A te faire une telle déclaration : « suis-je normal » ?
L’intelligence au service du bon sens c’est comme un parachute si on en a pas on s’écrase !
Emblavons le bon grain ! Raymond Chermat
Raymond.chermat.over-blog.com