Jeudi 25 février 2016, à l’occasion des 50 ans du collège Golfe des Pictons, Najat Vallaud-Belkacem s’est rendue dans cet établissement de l’île d’Elle, qui bénéficie d’un classement en Éducation prioritaire (REP). La ministre en charge de l’Éducation nationale venait ainsi échanger avec les équipes pédagogiques sur la mise en place de la réforme de l’Éducation prioritaire qu’elle a lancée en 2014.
Avec le député Hugues Fourage, Najat Vallaud-Belkacem a constaté le dynamisme de ce collège, soulignant qu’en réseau d’éducation prioritaire, l’établissement « bénéficie de plus de moyens pour conduire plus de projets ». La ministre a pu faire le point sur l’utilisation de ces moyens lors d’échanges avec les élèves, les enseignants et les personnels du collège.
La France est le pays européen le plus affecté par le déterminisme social, qui ne se traduit pas seulement par une perte de chance pour certains élèves mais par une dégradation du niveau de tous les élèves, y compris les meilleurs. La politique d’éducation prioritaire a pour but de réduire l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire. Elle se concrétise par un renforcement de l’action pédagogique et éducative, dans les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales. 350 millions d’euros ont ainsi été débloqués pour améliorer dans ces établissements les conditions de rémunération, de formation et de travail des enseignants et assurer un meilleur accueil et suivi des élèves. L’éducation prioritaire concerne désormais 1089 établissements, dont 350 REP+ qui bénéficient d’encore plus de moyens.
Retrouvez ici la présentation par la ministre de la réforme de l’Éducation prioritaire et l’allocation des moyens, le 17 décembre 2014. Et ci-dessous quelques images de la visite au collège Golfe des Pictons de l’île d’Elle :
Photos © Philippe Devernay / MENESR
Tags : Vendée, allocation des moyens, Éducation prioritaire
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Cette réforme déshabille Pierre pour habiller Paul…
Les élèves des collèges R.E.P. n’auront plus la possibilité d’accéder aux filière d’excellence comme les classe bi langue et Européennes.
Ces classes étaient une possibilité qui leur était offerte et qui étaient un formidable moyen de favoriser la mixité sociale.
Au lieu de cela, la réforme propose pour tout le monde une deuxième langue en cinquième avec un nombre d’heures hebdomadaires d’enseignement en dessous de trois heures, ce qui nettement insuffisant pour atteindre un bon niveau en fin de cycle.
Ces mèmes élèves se voient privés de la possibilité de faire du latin et du grec. A la place ils n’auront que quelques heures d’un enseignement sur la culture antique dont le programme a été réalisé en catastrophe, car la réforme n’avait rien prévu.
la réforme n’est en réalité qu’un redéploiement de moyens pris sur le matières jugées “élitiste” de façon idéologique.
Maintenant, il est clair que les élèves des collèges REP ne pourront plus accéder aux classes bi langues et Européennes ni apprendre le latin ou le grec.
Les élèves de Paris, par contre pourrons accéder à ces classes, puisqu’elle sont toutes maintenues dans la capitale !!!!!