Du 21 au 28 mars 2016, la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme valorise les engagements de l’ensemble des institutions et de leurs partenaires en faveur des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
Najat Vallaud-Belkacem a lancé la mobilisation pour que dans les enseignements, les actions éducatives et l’ensemble des situations concrètes de la vie scolaire soient menées des initiatives visant à prévenir toute forme de discrimination ou de violence fondées sur l’origine ou l’appartenance religieuse. Il s’agit également de transmettre aux élèves le sens des valeurs de respect, de dignité et d’égalité.
Téléchargez le dossier de présentation de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme.
République laïque, la France assure l’égalité devant la loi de tous ses citoyens, sans distinction d’origine, de race ou de religion. Face à la montée des haines au cours des dernières décennies et à la suite des attaques terroristes perpétrées en 2015, le Gouvernement a fait de la mobilisation contre le racisme et l’antisémitisme une priorité de son action. Du 21 au 28 mars, la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme valorise les engagements de l’ensemble des institutions et de leurs partenaires en faveur des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a lancé la mobilisation pour que dans les enseignements, les actions éducatives et l’ensemble des situations concrètes de la vie scolaire soient menées des initiatives visant à prévenir toute forme de discrimination ou de violence fondées sur l’origine ou l’appartenance religieuse. Il s’agit également de transmettre aux élèves le sens des valeurs de respect, de dignité et d’égalité.
Au cœur des valeurs de l’École de la République
L’inscription de la question du racisme et de l’antisémitisme dans les programmes d’enseignement moral et civique en offre les moyens : en menant un travail sur le respect des pairs et des adultes, le respect des différences, la conscience de la diversité des croyances et des convictions, en analysant la manière dont les préjugés et les stéréotypes s’élaborent et alimentent des pratiques discriminatoires, voire des violences, et en travaillant également sur l’histoire des luttes menées pour atteindre l’égalité des droits. Cette semaine est par ailleurs l’occasion privilégiée de faire intervenir, dans les classes, les associations partenaires de l’éducation nationale concourant à la prévention du racisme, de l’antisémitisme et des discriminations, ainsi que des membres de la Réserve citoyenne.
Un moment fédérateur de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme
Cette année, la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme et la Semaine d’éducation à la presse et aux médias se déroulent concomitamment. Le thème de cette dernière, “la liberté d’expression, ça s’apprend”, donnera lieu à des travaux sur l’identification de propos à caractère raciste ou antisémite dans les médias, sur le décryptage des mécanismes de l’information et de la désinformation, notamment la rumeur et le complot.
En outre, afin de faciliter la mise en oeuvre de projets, le ministère, en partenariat avec la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, a mis en ligne un agenda participatif des actions proposées dans le cadre de cette semaine par l’ensemble des partenaires, notamment les réseaux d’associations agréées de la jeunesse et de l’éducation et les établissements culturels. L’objectif est de faire de cette semaine un grand moment fédérateur de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Les chiffres du racisme et de l’antisémitisme en France
L’année 2015 a été marquée par une progression inquiétante des actes racistes et antisémites, tout particulièrement après les attentats terroristes de janvier et de novembre.
2 032 actes et menaces ont ainsi été relevés par les services du ministère de l’Intérieur, soit une hausse de 22 % par rapport à l’an passé.
Selon Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, “ces chiffres indiquent clairement qu’au-delà des mesures de protection immédiatement mises en place après les attentats pour garantir la sécurité des lieux de culte et des écoles juives, mais aussi pour prévenir les exactions contre les lieux de culte musulmans, la mobilisation de tous les citoyens dans un esprit de rassemblement républicain est plus que jamais nécessaire pour faire échec aux appels à la haine”.
Éducation, prévention, culture, engagement de la jeunesse : c’est précisément l’objet de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme.
Un événement fédérateur
Le Plan national d’actions contre le racisme et l’antisémitisme lancé en avril 2015 par le Premier ministre prévoit de “faire de la semaine du 21 mars un grand moment fédérateur”.
La journée du 21 mars a été proclamée Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale en 1966 par l’Assemblée générale des Nations unies.
La Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme est organisée dans les établissements scolaires autour de cette date. Elle associe l’ensemble de la communauté éducative et pédagogique, dont les parents d’élèves et les personnels des établissements scolaires, les organisations étudiantes et lycéennes, ainsi que les associations complémentaires de l’éducation.
En 2016, le Gouvernement a décidé de donner une nouvelle impulsion à cet événement en mobilisant largement l’École, mais également l’ensemble des institutions républicaines et de leurs partenaires : associations, établissements culturels, lieux d’histoire et de mémoire, éducation populaire, médias…
Ce sont ainsi plus de 300 initiatives – projections, débats, spectacles vivants, expositions, ateliers – réparties sur tout le territoire national, qui viennent compléter le travail mené par la communauté éducative et par les enseignants dans les classes.
Ces actions ont vocation à s’inscrire durablement dans le paysage : la lutte contre la haine et l’intolérance ne s’arrête pas à la fin de la semaine.
Un outil participatif
Pour soutenir la mobilisation dans le cadre de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme 2016, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et la Dilcra ont créé un répertoire interactif. Il recense l’ensemble des actions proposées par les associations, les établissements scolaires, les clubs sportifs et autres établissements culturels.
Ce répertoire interactif est ouvert avant, pendant et après la semaine du 21 mars. L’ensemble des réseaux partenaires et des acteurs mobilisés dans la lutte contre les discriminations fondées sur le racisme et l’antisémitisme sont appelés à proposer leurs actions sur cet outil participatif accessible à tous. Ce site diffusera des informations et des reportages sur des actions particulièrement représentatives au cours de la semaine du 21 au 28 mars.
Pour y accéder : semaine21mars.tousuniscontrelahaine.gouv.fr
Les actions proposées sur ce répertoire interactif visent à défendre et à promouvoir les principes fondamentaux de la République. L’outil cartographique permet le recensement des initiatives sur l’ensemble du territoire et favorise la mise en réseau des différents partenaires désireux de s’impliquer dans le cadre de la semaine. Pour la première fois, l’ensemble des projets réalisés dans le cadre de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme sont consultables en quelques clics et accessibles à tous.
Elles concernent par exemple :
- l’éducation à la lutte contre les préjugés et les stéréotypes
- la prévention contre les théories du complot
- la reconnaissance de la richesse de la diversité humaine et culturelle
- la tolérance et l’enrichissement mutuel
- l’encouragement à l’esprit critique et la résistance face à l’injustice
Mode d’emploi
- il est possible de rechercher une action par lieu, par date ou par type d’action
- les actions recensées sont très variées
- elles prennent la forme de débats, de tournois sportifs, de projections de films, d’ateliers artistiques, de concours de dessins, etc.
La mobilisation des pouvoirs publics et de leurs partenaires contre le racisme et l’antisémitisme s’étend tout au long de l’année. La Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme se veut d’abord un grand temps fédérateur, autour de la journée internationale du 21 mars, pour l’ensemble de ces acteurs. Elle permet de valoriser l’engagement des institutions de la République, de leurs opérateurs comme des partenaires associatifs et des réseaux citoyens qui agissent dans tous les domaines et champs d’activités pour faire reculer les discriminations xénophobes, le rejet d’autrui et les réflexes de haine qui en découlent. Plus de 300 initiatives sont d’ores et déjà répertoriées sur tout le territoire, venant ainsi compléter le travail mené par les équipes éducatives pour prévenir les paroles, les actes et les violences racistes, antisémites, xénophobes, fondés sur l’origine ou l’appartenance religieuse, réelle ou supposée.
Exemples d’initiatives dans les établissements scolaires
La réserve citoyenne de l’éducation nationale mobilisée
La Réserve citoyenne de l’éducation nationale, lancée depuis le 12 mai 2015, offre à tous les citoyens la possibilité de s‘engager bénévolement pour transmettre et faire vivre les valeurs de la République à l’École, aux côtés des enseignants. Elle est une opportunité pour l’École de bénéficier de l’engagement des acteurs de la société civile.
Les réservistes sont sollicités par les enseignants et les équipes éducatives afin d’illustrer par leurs témoignages tirés de leur expérience professionnelle ou personnelle, les enseignements en matière d’éducation à la citoyenneté et à la laïcité, d’éducation à l’égalité entre filles et garçons, de lutte contre toutes les formes de discriminations, de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, de rapprochement de l’École et du monde professionnel et d’éducation aux médias et à l’information.
Les réservistes interviennent pendant le temps scolaire, sous l’entière responsabilité pédagogique et en présence de l’enseignant. De nombreuses interventions sont programmées dans le cadre de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme.
Tout au long de l’année, toute personne majeure peut candidater à la Réserve citoyenne. Les candidats remplissent le formulaire en ligne sur le site http://www.lareservecitoyenne.fr/. Ils expriment leur motivation et indiquent leurs champs de compétence ainsi que le périmètre géographique de leur intervention. Ils s’engagent à respecter la charte du réserviste. Les candidatures sont traitées par l’académie de résidence. Lorsque leur candidature est retenue, les réservistes peuvent être sollicités par des enseignants ou des personnels éducatifs.
Exemples d’initiatives dans les établissements supérieurs
Universités
Les établissements d’enseignement supérieur se mobilisent pour la première fois dans la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme. En collaboration avec les enseignants-chercheurs, les étudiants, leurs partenaires locaux et leurs services culturels, ils proposent une grande variété d’actions. Cette mobilisation a été favorisée par les référents racisme et antisémitisme installés au sein des établissements (mise en oeuvre de l’action 27 du Plan “La République mobilisée contre le racisme et l’antisémitisme”). À ce jour, 91 référents.
Université de Paris-Diderot
Le 21 mars 2016 : l’université Paris-Diderot organise une journée d’études consacrée au thème “De la concurrence à la convergence des mémoires : recherche, pratiques pédagogiques et interventions sociale”.
Cette journée est organisée en partenariat avec la chaire Unesco Éducation citoyenne, sciences de l’homme et convergences des mémoires, la fondation du Camp des Milles, l’association Passeurs de Mémoires, le Centre d’étude et d’action formation en sociologie (CEAFS), et le laboratoire d’études de genre et de sexualité.
Elle réunira à la fois des universitaires et des représentants de la société civile pour réfléchir aux moyens de sortir de la concurrence des mémoires, en se fondant notamment sur des expériences sociales existantes et l’exemple de pratiques innovantes.
Université de Paris
Du 21 au 25 mars, l’université Paris-8 et le Centre de recherche et de formation contre le racisme et l’antisémitisme (Cera) organisent un ensemble d’événements :
- 21 mars : conférence – débat intitulée Les chiffres de l’intolérance
- 22 mars : deux séminaires sont prévus. Le premier sera consacré aux ” lieux de mémoire de l’inhumanité, approches pluridisciplinaires du racisme et de l’antisémitisme” et le second portera sur “les approches pluridisciplinaires du racisme et de l’antisémitisme”.
- 23 mars : tables rondes “Les enjeux de mémoire” et “Racisme et médias d’information” et projection du film Négationnisme et antisémitisme de M. Prazan.
- 25 mars : projection-débat autour du film La Vénus Noire de A. Kechiche.
Université de Nice
Plusieurs événements sont organisés du 19 au 29 mars :
- Du 17 mars au 1er avril 2016 : visites guidées par des universitaires de l’exposition “Frontières des Alpes maritimes (1760-1947)” présentée aux archives départementales des Alpes Maritimes. Ces visites sont à destination des enseignants, étudiants, associations et du grand public.
- 19 mars : présentation, à la librairie Masséna de Nice, de l’ouvrage Immigration, l’État des savoirs (sous la direction de Marie Poinsot et Serge Weber) ainsi que du numéro de la revue Hommes et Migration (qui paraîtra en mars 2016) sur le thème : « 1983, un tournant dans le regard sur l’immigration » en présence des universitaires contributeurs.
- 21 mars : soirée-débat autour du catalogue de l’exposition “Frontières” qui se tient actuellement au Musée de l’immigration. L’événement est animée par Yves Gastaut, co-commissaire de l’exposition.
- 24 mars : tournoi de football contre le racisme entre enseignants et étudiants de l’université de Nice
Université de Caen
- Le 21 mars : l’université organise une rencontre-débat sur le thème “Combattre les clichés et les stéréotypes” avec l’intervention de spécialistes en psychologie sociale et de membres de l’Institut international des droits de l’homme et de la paix. À la suite de ces interventions, une projection-débat est prévue autour du film Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu.Université d’Évry
- Du 21 au 25 mars : des lectures d’ouvrages consacrés à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sont programmées au sein de la bibliothèque universitaire.
- 24 mars : conférence-débat Comment lutter contre le racisme et l’antisémitisme en 2016 ?”, avec les interventions du préfet délégué à l’égalité des chances, du président de l’association Amitié judéo-musulmane de France, du responsable du comité d’éthique de l’association Expressions de France et du président de l’Unef Évry.
Université de Lille-3
Du 21 au 25 mars : l’université accueille deux expositions liées aux “Conséquences d’une idéologie raciste : exemple de l’Allemagne”, l’une sur le thème de la Shoah, et l’autre sur le génocide des Héréros en Namibie.
En outre, plusieurs enseignants-chercheurs consacreront leurs enseignements – cours magistraux et travaux dirigés – à des thématiques liées à la semaine du 21 mars tels que “Écrire après Auschwitz”, “Les émeutes antijuives dans les villes coloniales d’Afrique”, “La littérature yiddish de la Mitteleuropa”.
Université de Bourgogne
- 21 mars : concours de photos organisé par la mission Égalité-Diversité de l’université sur le thème de l’égalité et de la lutte contre les discriminations
Université de technologies de Belfort-Montbéliard
- 23 mars : diffusion de courts métrages, exposition temporaire visant à la reconnaissance de la richesse de la diversité humaine et culturelle sur les trois sites de l’université
Université de Lorraine
Le pôle Égalité et diversité de l’université de Lorraine développe une interface, ouverte aux acteurs locaux et associatifs, dont l’objet est de rendre visible les enseignements et travaux de recherche menés dans le champ du racisme et de l’antisémitisme, avec le soutien de la Dilcra.
Dans le cadre de la semaine du 21 mars, l’université propose un vaste programme, comprenant des expositions, un théâtre forum, des lectures de textes sur le thème de la lutte contre le racisme, la projection du film Les zoos humains, ainsi que des concerts et conférences, organisés en partenariat avec les associations étudiantes de l’université.
Instituts d’études politiques (IEP)
IEP de Grenoble
- 21 mars : table ronde “La lutte contre le racisme et l’antisémitisme, histoire et perspectives”, organisée en partenariat avec le musée de la Résistance et de la déportation de l’Isére, avec les interventions du directeur du musée et d’universitaires relevant de différentes disciplines (histoire, économie, science politique…).
IEP de Bordeaux
Du 21 au 28 mars : Sciences Po Bordeaux organise un concours d’affiches pour sensibiliser les étudiants à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, avec la participation d’associations étudiantes (bureau des arts et bureau des médias) et de SOS Racisme.
Les oeuvres seront exposées dans le hall de l’établissement pendant toute la semaine.
Une cérémonie de remise de prix viendra récompenser les trois meilleures affiches, qui seront imprimées et placardées dans les locaux.
Écoles
Isara Lyon
Exposition et animations avec concerts et dégustations.
Écoles supérieures du professorat et de l’éducation
Au sein de l’université, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (Espe) forment tous les enseignants à leur futur métier. Cette formation en alternance comporte une forte dimension professionnelle et permet une entrée progressive dans le métier. Elle combine,
d’une part, des savoirs théoriques et pratiques et, d’autre part, des périodes de stages en écoles ou en établissements. Elle se déroule sur deux ans après la licence et est validée par un diplôme de master métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (Meef).
Espe Lyon
23 mars : journée nationale d’études “L’histoire des relations judéo-musulmanes” organisée par le Projet Aladin, avec plusieurs conférenciers le matin, dont Serge
Klarsfeld, ambassadeur de la Réserve citoyenne, le philosophe Abdennour Bidar ou Jean-Pierre Obin, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire. L’après-midi sera consacré à des tables rondes thématiques sur la pédagogie de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, à travers notamment l’enseignement de l’histoire des relations judéo-musulmanes.
Espe Aix-Marseille – IEP d’Aix
23 mars : journée d’études interuniversitaire autour du thème “Penser l’école non-raciste. Enjeux sociétaux et pédagogiques” avec des conférences et des ateliers réunissant des universitaires et des représentants de la société civile.
Espe de Martinique
21 mars (9h -11h) : conférence débat “Pour en finir avec le racisme” par Emmanuel Jos, professeur émérite de droit public, droit de l’homme et libertés fondamentales,université des Antilles.
11h – 12h : installation d’une banderole géante réalisée par les étudiants-stagiaires de deuxième année du master Meef en arts visuels.
Et bien d’autres à retrouver sur http://semaine21mars.tousuniscontrelahaine.gouv.fr
Culture, histoire et mémoire
“Ce qui fait la France vient aussi d’ailleurs” : comprendre, agir et inventer au Musée de l’histoire de l’immigration.
Le Musée national de l’histoire de l’immigration s’engage et propose une programmation exceptionnelle du 22 au 27 mars 2016. Soixante-dix événements gratuits, performances, débats, séances de cinéma, ateliers, forum citoyen, feront de cette semaine un événement pluridisciplinaire pour mobiliser et sensibiliser le public à la lutte contre toutes les formes de racisme.
Deux débats majeurs sont organisés sur les mémoires partagées (26 mars) et la crise européenne des migrants (27 mars). Des visites permettent de redécouvrir le palais, les collections permanentes du musée et l’exposition “Frontières”. Une exposition d’affiches sur l’histoire du racisme, de l’antisémitisme
et des mobilisations antiracistes, en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France et le Mémorial de la Shoah. Des grands noms de la danse contemporaine participeront également à l’événement : Pierre Rigal (Asphalte), Mourad Merzouki (Répertoire # 1) et Radouane El Meddeb (Heroes prelude).
Musée national de l’histoire de l’immigration, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Du lundi 21 mars au dimanche 27 mars.
www.histoire-immigration.fr
Une semaine d’actions au Cercil – Musée mémorial des enfants du Vel d’Hiv
Rencontres et témoignages avec des élèves de lycée professionnel, projections, débats, spectacle vivant… Parmi les nombreuses activités de la semaine, le Cercil – Musée mémorial des enfants du Vel d’Hiv – organise un atelier permettant d’analyser les représentations des Juifs dans les caricatures du XIXe ainsi que dans les propagandes nazies.
Cercil – musée mémorial des enfants du Vel d’Hiv, 45 rue du Bourdon Blanc, 45000 Orléans.
Du lundi 21 mars au dimanche 27 mars.
www.cercil.fr
Création du réseau national des lieux de mémoire de la Shoah En France
Le réseau des lieux de mémoire de la Shoah en France rassemble des institutions, adossées à un site historique, se rapportant totalement ou partiellement à l’histoire et à la mémoire de la persécution, de la déportation, de l’extermination, du sauvetage ou de la Résistance des Juifs de France durant la Seconde Guerre mondiale. Il sera officiellement lancé le 23 mars, à l’occasion de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme. Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche accueillera la cérémonie d’installation du réseau des lieux de mémoire de la Shoah en France placée sous le haut-patronage de la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire auprès du ministre de la Défense. Cette initiative bénéficie en outre du soutien de la direction
de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la Défense, de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre et de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Ministère de l’éducation nationale, 101 rue de Grenelle, 75007 Paris.
Le 23 mars à 9 h.
www.education.gouv.fr
Mémorial de Rivesaltes
Le Mémorial du camp de Rivesaltes – partenaire du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et ambassadeur de la Réserve citoyenne depuis le 17 octobre 2015, – fait de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme un temps fort de sa programmation avec des actions diversifiées ouvertes à tous. Témoignages, rencontres, débats, ateliers, projections, salons de lecture, autant de formes qui privilégient la parole directe des jeunes à l’intérieur du Mémorial comme à l’extérieur, qui associent la communauté scolaire et les acteurs associatifs et qui responsabilisent particulièrement les huit jeunes en service civique au sein du Mémorial.
Mémorial du camp de Rivesaltes, avenue Clément Ader, 66600 Rivesaltes.
Du lundi 21 mars au vendredi 25 mars.
www.memorialcamprivesaltes.eu
Mémorial de la Shoah
Partenaire de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et ambassadeur de la Réserve citoyenne depuis le 27 janvier 2016, le Mémorial de la Shoah organise ses assises pédagogiques sur le thème : “L’histoire de la Shoah face aux défis de l’enseignement”.
Objectif : permettre aux enseignants d’échanger sur les pratiques pédagogiques portant sur l’histoire de la Shoah face aux défis de l’enseignement. Ces assises s’ajoutent à la programmation du mémorial, avec en particulier deux expositions : “Après la Shoah. Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947) ” jusqu’au 30 octobre 2016 et “Femmes en résistance” jusqu’au 30 septembre 2016.
www.memorialdelashoah.org
Sport et fraternité
Le sport à l’épreuve du racisme
Le 22 mars, le comité d’histoire des ministères chargés de la jeunesse et des sports organise une journée d’études. Le propos de cette journée est d’exploiter l’ouvrage historique Le sport en France à l’épreuve du racisme (éditions Nouveau monde) pour mieux comprendre, sous le prisme du sport, le regard que la société française porte aujourd’hui sur sa diversité. L’ouvrage souligne la fonction ambivalente du sport, vecteur possible d’intégration et d’éducation, mais aussi lieu d’expressions xénophobes violentes comme de préjugés racistes et antisémites.
UCPA, 17 rue Rémy Dumoncel, 75014 Paris.
Le 22 mars à 14 h.
Tournoi de la fraternité
Dans le cadre de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme, la Licra Rhône-Alpes et l’association Cap Diverses Cités s’associent pour organiser un tournoi de la fraternité 2016, le dimanche 27 mars, de 10 h à 18 h, à Villeurbanne. Ce tournoi réunira douze équipes de futsal, mixtes, interculturelles et intergénérationnelles. Ainsi seront présents des joueurs de de 9 à 35 ans, dont 2 à 4 équipes féminines et 1 à 2 équipes de personnes en situation de handicap qui feront une démonstration de basket. Lors de cette journée, à laquelle les familles sont conviées, plusieurs animations autour du vivre ensemble sont prévues. Une exposition “Ces bleus venus d’ailleurs” permettra de découvrir l’histoire des différentes vagues migratoire à travers leurs apports dans l’équipe de France. Un film de 48 minutes, Des noirs dans les bleus, retraçant la présence dans l’équipe de France de l’immigration afro-antillaise au cours du XXe siècle, sera également projeté.
Gymnase Gratte-Ciel, rue Francis de Pressensé, 69100 Villeurbanne.
Le 27 mars à partir du 8 h.
Initiatives de l’éducation populaire
Les associations et organisations d’éducation populaire proposent plus de 200 initiatives contre le racisme et l’antisémitisme sur tout le territoire :
- exposition de photographies sur l’apport des vagues d’immigration à Laon
- réalisation d’une fresque murale par les enfants de Guise
- création de jardins de la paix à Menton
- organisation de jeux coopératifs sur le racisme à Millau
- réflexion sur les figures de l’étranger à travers le temps à Marseille
- projection de films (Les Héritiers, Timbuktu) à Reims
- spectacle sur l’internement des Tsiganes à Laval
- talk-show sur la Web-TV “Arbrisseau” à Lille
- ateliers d’écriture, de graff’ et de hip-hop à Roubaix
- atelier de marionnettes à Strasbourg
- goûters-débats de Jwah dans le 19e à Paris
- exposition “Migrations au féminin” de l’association Génériques
Les campagnes de communication
Dans le cadre du Plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme lancé en avril 2015 avec le label Grande cause nationale, une campagne des associations soutenue en achat d’espaces par le Service d’information du Gouvernement a été diffusée fin 2015 en solidarité avec les victimes.
À l’occasion de la Semaine du 21 au 28 mars 2016, est lancée une campagne choc du Gouvernement qui vise à une prise de conscience collective.
“Debout contre le racisme”
Le 28 novembre 2015, une campagne de communication commune aux quatre grandes associations de lutte contre le racisme (Licra, SOS Racisme, Ligue des droits de l’Homme et MRAP) a eu lieu avec le soutien du Gouvernement. Les associations ont fait le choix d’une campagne de communication “rassembleuse et positive”, en privilégiant l’angle de la solidarité avec les victimes, priorité de l’action des associations sur le terrain. La campagne présentait ainsi douze vidéos directement inspirées de témoignages de victimes, ainsi qu’une vidéo “chapeau” compilant plusieurs témoignages.
Elle se démarquait par le fait que les témoignages étaient intervertis : ainsi, un jeune homme d’origine maghrébine racontait avoir été traité de “sale juif”, et ainsi de suite.Le label Grande cause nationale 2015 décerné par le Premier ministre a permis à la campagne de bénéficier d’une bonne exposition sur les chaînes de télévision et au cinéma.
Une plateforme www.DeboutContreLeRacisme.org a été créée pour visionner les spots de la campagne mais aussi pour permettre aux internautes de participer en créant des gifs animés avec l’un des slogans de la campagne.
Une campagne choc du gouvernement pour faire prendre conscience
Annoncée par le Plan racisme 2015-2016, à l’occasion de la Semaine, le Gouvernement lance une grande campagne de communication visant à dénoncer et à lutter contre les actes et menaces racistes, antisémites et anti-musulmans, en forte augmentation en France ces dernières années. Campagne choc, inspirée de faits réels, elle vise à faire prendre conscience de cette réalité inacceptable et à inciter les Français à se mobiliser autour du #TousUnisContrelaHaine.
La communication se conçoit en plusieurs étapes avec des spots diffusés en TV et sur le Web pour interpeller, un site Internet dédié pour accompagner et un appel à mobilisation pour faire réagir.
- Les spots
Les films TV et Web visent à créer une discussion au sein des familles, dans les établissements scolaires et entre proches. Ils dénoncent la banalisation de propos racistes et la manière dont ces préjugés peuvent être la source de violences. Ils invitent tout un chacun à réagir, à ne plus laisser se tenir des propos inacceptables. Les six films ont tous la même construction : des scènes d’agression sont montrées à l’image, alors que la bande-son diffuse des propos de table à tonalité raciste, anti-sémite ou antimusulmane. En mettant en parallèle les actes et les paroles, ces films soulignent qu’il n’y a pas d’expression anodine de la haine. En croisant la malveillance verbale et la violence physique, ils invitent chaque spectateur à cette prise de conscience concluant chacun des spots :
- Le site Internet
Enfin, le dispositif inclut un site Internet dédié, qui permet d’informer les citoyens, de recenser les actions entreprises par l’État, de rappeler le cadre légal, de donner des solutions, des conseils pour réagir face à des agressions morales ou physiques. Il renvoie également vers les moyens mis à disposition de chaque citoyen, témoin ou victime d’actes racistes.
- De la prise de conscience à la mobilisation de chacun
Chaque film se termine sur un appel à la mobilisation de tous autour du mot-dièse : #TousUnisContrelaHaine.
“La mobilisation de tous les citoyens dans un esprit de rassemblement républicain est plus que jamais nécessaire pour faire échec aux appels à la haine”, rappelle Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Que ce soit à titre individuel ou collectif, en tant que victime, témoin, ou même auteur, tout le monde est concerné par cette campagne. Face à cette situation, l’important est de réagir, chacun à sa façon.
Pour lancer le mouvement, le Gouvernement a fait un partenariat avec France Télévisions : des animateurs de toutes les chaînes du groupe se sont mobilisés autour du #TousUnisContrelaHaine.
Cette campagne est lancée à l’occasion de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme, mais elle doit perdurer car la lutte contre le racisme et l’antisémitisme est un combat à mener au quotidien.
Cette Semaine doit être un temps fort et le début d’un mouvement collectif pour permettre à chacun de s’exprimer avec un message fort et rassembleur #TousUnisContrelaHaine.
Dates de diffusion : du 20 mars au 10 avril.
Éduquer contre le racisme et l’antisémitisme : Une campagne d’affiches portée par le MENESR et la Licra
Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lance lundi 21 mars une campagne nationale pour sensibiliser et prévenir collégiens et lycéens aux discriminations à caractère raciste et antisémite. Réalisée avec la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), partenaire agréé du ministère, cette campagne s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan national d’actions présenté le 17 avril 2015 visant à renforcer l’offre de ressources consacrées à la lutte contre ces formes de discriminations.
Cette campagne présente quatre affiches mettant chacune en exergue une citation d’un personnage illustre, renvoyant aux luttes menées au cours de l’histoire pour atteindre l’égalité des droits. À terme, d’autres affiches seront réalisées dans le cadre de ce partenariat.
Ces supports, qui pourront faire l’objet d’affichages dans les classes et les établissements, sont accompagnés de ressources pédagogiques visant à approfondir le travail de prévention de toute forme de discrimination ou de violence fondée sur l’origine ou l’appartenance religieuse, ainsi qu’à rappeler aux élèves le sens des valeurs de respect, de dignité et d’égalité.
L’éducation contre le racisme et l’antisémitisme est une priorité du ministère et du plan de Grande mobilisation de l’École et de ses partenaires pour les valeurs de la République. Cette campagne est lancée ce 21 mars, journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale et de lancement de l’édition 2016 de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme qui se tient, partout en France, jusqu’au 28 mars.
Des ressources en ligne
Le réseau Canopé accompagne la lutte contre le racisme et l’antisémitisme
Destiné à accompagner la compréhension et la transmission des principes fondamentaux de la République française, le portail Les valeurs de la République s’enrichit à l’occasion de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme. Le Réseau Canopé met en ligne la plateforme Éduquer contre le racisme et l’antisémitisme, qui propose à tous des outils organisés autour de trois enjeux :
- Comprendre les principales notions, faire le point sur le champ lexical : à l’aide de vidéos et de documents associés, des universitaires apportent des éclairages sur une trentaine de notions clés, pour permettre à chacun d’en appréhender précisément le sens. Race, racisme, antisémitisme, discrimination, esclavage, antiracisme, xénophobie… autant de termes analysés et décryptés, parfois sur la base de situations rencontrées dans l’École.
- Agir en classe contre les discriminations : du questionnement à la mise en oeuvre pédagogique, cette rubrique rassemble des ressources et des scénarios pédagogiques pour guider les enseignants dans la construction d’une démarche problématisée afin de sensibiliser les élèves.
- Accompagner la mise en oeuvre de projets : inscrite dans une démarche de prévention auprès du jeune public, cette rubrique souhaite soutenir et guider la mise en place de partenariats ou de projets. Elle met en lumière les dispositifs existants et les ressources proposées par l’institution et de nombreux partenaires de l’École : cartographie des lieux et centres de mémoire, etc.
Le réseau Canopé : les valeurs de la République
Éduscol : des ressources pédagogiques à disposition des enseignants
Le ministère chargé de l’éducation nationale, conscient que toutes les manifestations de racisme et d’antisémitisme constituent une menace contre le vivre ensemble, dont l’École doit rester le lieu privilégié, poursuit son action tout au long de l’année avec détermination par des mesures éducatives et de prévention pour sensibiliser les élèves.
Le site Éduscol met à disposition de nombreuses ressources pédagogiques à destination des enseignants afin de sensibiliser les élèves au problème du racisme, de l’antisémitisme et de l’intolérance.
Éduscol : agir contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie
Égalité contre le racisme, site du défenseur des droits
Soucieux de la montée en puissance du racisme, qu’il s’agisse d’actes ou de propos, de faits quotidiens ou d’attaques plus graves fondés sur l’origine, la religion ou l’apparence physique, le Défenseur des droits a souhaité mettre en place une réplique collective qui soit une réponse efficace à l’attention de tous, qu’ils soient l’objet ou les témoins de ces manifestations du racisme.
La plateforme Égalitecontreracisme.fr a été lancée en septembre 2015, par le Défenseur des droits avec une quarantaine de partenaires : entreprises privées et publiques, associations de défense des citoyens, collectivités territoriales, etc. L’objectif commun de cette initiative inédite est d’agir, d’alerter et de se défendre contre le racisme, sous toutes ses formes.
La plateforme propose un accompagnement, des adresses, des contacts, recense les recours existants, les dispositifs législatifs et réglementaires, les initiatives mises en place afin que chacun d’entre nous, grand public, entreprises, collectivités, associations, puisse agir, alerter face au racisme et apporter une réponse efficace et adaptée à chaque situation.
L’organisation internationale de la francophonie(OIF) et les jeunes se mobilisent : “Libres ensemble”
L’OIF et la jeunesse francophone lancent une vaste campagne de sensibilisation afin de réaffirmer les valeurs de fraternité, de paix et de solidarité. Intitulée “Libres Ensemble”, cette initiative réalisée en partenariat avec TV5MONDE et le groupe France Médias Monde est un appel aux millions de jeunes francophones, issus des cinq continents, à faire entendre leur voix et affirmer leur attachement au vivre ensemble, à la liberté, à la vie… Cette mobilisation d’envergure s’articule autour de plusieurs outils : une vidéo virale avec la participation d’artistes, de rappeurs et d’anonymes francophones originaires de Bruxelles, Casablanca, Dakar, Marseille, Montréal et Paris. Un site Internet libresensemble.com sur lesquels les internautes sont appelés à poster et partager, en vidéo, leur message, leur projet, leur initiative, leur réalisation, leur émotion… pour qu’il devienne une véritable plateforme d’expression, d’échanges
et de promotion des projets sur le vivre ensemble. Un hashtag #libresensemble à utiliser sur les réseaux sociaux.
Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme
La délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Dilcra) a été créée en février 2012. Fin 2014, le Premier ministre a souhaité que soit donnée “une nouvelle impulsion aux politiques du Gouvernement en matière de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie” et a placé la Dilcra sous sa tutelle directe.
La Dilcra est dirigée depuis le 15 décembre 2014 par le préfet Gilles Clavreul. Elle est chargée de concevoir, de coordonner et d’animer la politique du Gouvernement en matière de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
À cette fin, elle exerce un rôle de conseil et d’animation auprès des ministères, notamment en matière d’éducation, de police et de justice mais aussi de culture, de politique de la ville, de numérique, d’outre-mer, etc.
Elle a notamment coordonné l’élaboration du plan d’actions contre le racisme et l’antisémitisme 2015-2017.
La Dilcra a vocation à être l’interlocutrice privilégiée des acteurs institutionnels et associatifs de défense des droits de l’homme et de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Tags : Antisémitisme, Racisme, Valeurs de la République
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