Mieux rémunérées, mieux accompagnées, les nouvelles carrières enseignantes

À la une Éducation nationale Publié le 31 mai 2016

Najat Vallaud-Belkacem, ministre en charge de l’Éducation nationale a annoncé ce mardi 31 mai 2016 de nouvelles mesures de modernisation et de revalorisation de la carrière des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation-psychologues, fonctionnaires et assimilés sont proposées dans le cadre du protocole Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations (PPCR) dans la fonction publique. Ces mesures confortent les orientations pédagogiques et éducatives de la loi du 8 juillet 2013 pour la refondation de l’École de la République. Cette nouvelle étape conclut les avancées importantes en faveur des personnels de l’Éducation nationale, de leurs carrières et pratiques professionnelles, qui ont lieu depuis 2013 en concertation avec les organisations syndicales représentatives.

Retrouvez ici l’édito de la ministre et téléchargez le dossier de présentation de l’ensemble de ces mesures :

Najat-Vallaud-Belkacem-EditoEn 2012, François Hollande a fait de la jeunesse sa priorité. Vecteur principal de cette priorité, l’Éducation nationale a été au cœur de profonds changements ces quatre dernières années.

Nouveau socle commun et nouveaux cycles, nouveaux programmes de l’école maternelle au collège, nouveaux rythmes éducatifs, nouveau collège, révision de l’éducation prioritaire, mobilisation pour les valeurs de la République, les réformes ont été nombreuses pour refonder l’École de la République et recréer les conditions de la réussite de tous les élèves.

Mais cette refondation ne se concrétise qu’à travers les professionnels qui la font vivre au quotidien.

Pour cela, nous nous sommes donné les moyens de notre ambition pour l’École. C’est notamment l’engagement de créer 54 000 postes sur 5 ans dans l’éducation nationale et de rétablir la formation initiale des enseignants.

C’est aussi, depuis 2013, l’engagement d’une profonde modernisation des métiers de l’éducation nationale conduisant à une redéfinition des missions des enseignants et à des premières revalorisations : régime indemnitaire des directeurs d’école, des formateurs, des conseillers pédagogiques, des conseillers principaux d’éducation, des chefs de travaux et bien sûr, revalorisation de l’indemnité des enseignants exerçant dans l’éducation prioritaire.

En parallèle de ces chantiers, est engagée la revalorisation des enseignants du premier degré avec la création de l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (Isae) en 2013, initialement de 400 euros, avec l’engagement d’un alignement sur l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves (Isoe) versée aux enseignants du second degré, soient 1 200 euros. Cet engagement sera tenu dès l’année scolaire 2016-2017.

Je dévoile aujourd’hui la dernière étape de ces immenses chantiers. Avec la définition d’une nouvelle carrière enseignante et sa revalorisation, nous faisons un pas important vers plus d’attractivité et une plus grande reconnaissance de nos personnels enseignants, d’éducation et d’orientation.

Désormais, les carrières seront mieux rémunérées et mieux accompagnées.

Nous revoyons ainsi tous les échelons de la grille afin que tous les enseignants, de leur recrutement à la fin de leur carrière, en voient les bénéfices. Cet effort, conduit dans le cadre du protocole Parcours professionnels, carrières et rémunérations de la fonction publique se déploiera sur les trois prochaines années : il se traduira concrètement dès le premier janvier 2017 et représentera au total un milliard d’euros, dont près de la moitié dès 2017.

L’avancement sera régulier et transparent. Cela nous permet de repenser l’évaluation des enseignants pour mettre en place une véritable politique de développement des compétences et de gestion des ressources humaines à l’échelle d’une carrière. Conseiller, accompagner, former les enseignants, reconnaître et valoriser leur parcours et leur engagement au service de l’École de la République, voilà quels doivent être nos objectifs.

Pour cela, ils bénéficieront de rendez-vous réguliers au cours de leur carrière, qui leur permettront de bénéficier de possibilités d’accélération dès la classe normale et d’accéder dans le déroulement normal de leur carrière à la hors-classe. À travers la création d’un troisième grade, la classe exceptionnelle, nous ouvrons par ailleurs de nouvelles perspectives pour reconnaître et valoriser leur parcours et leur engagement au cours de la carrière.

À l’heure où notre pays se tourne toujours plus vers son École, je veux croire que cette revalorisation permettra aussi de rappeler à quel point l’engagement des enseignants et des personnels de l’éducation nationale est précieux pour notre avenir.

Najat Vallaud-Belkacem,
ministre de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche

Cliquez sur l’image pour télécharger le dossier de présentation détallée ou retrouvez le dossier en ligne sur le site de l’Éducation nationale ici.

PPCR-Carrières-Enseignantes-Mieux-Rémunérées

36 commentaires sur Mieux rémunérées, mieux accompagnées, les nouvelles carrières enseignantes

  1. Hénaff Philipe

    Bonjour Mme la Ministre,
    Enseignant Animateur TICE depuis 14 ans, je ne peux que ressentir un sentiment d’injustice face au report d’une année scolaire de la prime prévue pour reconnaître nos missions et notre investissement dans le domaine du numérique. Nous serons encore les professeurs des écoles les moins bien rémunérés de l’ensemble de la profession.
    Bien respectueusement

  2. Sébastien Cessot

    Madame la Ministre
    Je suis Formateur X-TICE à plein temps, professeur des écoles, depuis une quinzaine d’années après avoir occupé des fonctions d’enseignant et d’enseignant / directeur.
    A mon tour, je ne reviendrai pas sur les nombreux commentaires précédents qui rappellent, de manière argumentée et s’il en était besoin, la variété et l’importance de nos missions.
    Nous ne pouvons que nous satisfaire de la prise en compte, enfin, de nos missions à l’occasion du groupe de travail du 16 juin dernier.
    Par contre, nous ne pouvons qu’être perplexes quant à la mise en oeuvre de l’IMP annoncée uniquement pour la rentrée 2017, si tout va bien, alors que la revalorisation de l’ISAE à destination des professeurs des écoles sera en oeuvre dès la rentrée 2016.
    Pourquoi cette différence de traitement ?
    Madame la Ministre, je vous assure de mon profond attachement au service public de l’Éducation Nationale et de ma plus haute considération.

  3. ValérieR

    Bonjour Madame la Ministre,

    Je fais partie des quelques enseignants qui avec ces nouvelles mesures perdront une partie de leur rémunération au lieu de voir cette dernière augmenter au fil du temps comme cela devrait logiquement être le cas ( coordonnatrice d’ulis dans le second degré touchant jusque là 2 HSE et l.S). Non seulement la transformation des Hse en prime fixe induit une perte de salaire, mais l’octroi de l.ISAE ne permet même pas de compenser la perte de l.IS. Qu’avons nous fait pour mériter une telle sanction? Cela est-il d’ailleurs tout à fait légal? Qu’en penserait le Tribunal Administratif?
    Ayant contracté un crédit immobilier sur la base de mes revenus antérieurs , comment en cas de difficultés de remboursement expliquer à ma banque qu’en ayant conservé le même poste, mes revenus ont diminué? A ce rythme c’est la commission de surendettement assurée….nul doute que cela fera le buzz ;-)
    Merci de tenir compte des situations particulières afin que le principe d’équité soit respecté…

  4. Hel Patrick

    Ilotier Informatique, Atice puis Fun depuis près de 16 années … un travail que j’adore et qui au fil des ans a pris beaucoup d’ampleur ds le quotidien des enseignants, directeurs et bien sûr élèves. Les choses s’accélèrent encore … et c’est tant mieux !
    Mais notre statut, hormis son appellation (qui résume assez bien son évolution) ne s’est lui jamais accompagné d’une quelconque reconnaissance. Encore moins financière ! Même nos frais de déplacement, qui reste plus que nécessaires dans le cadre de notre fonction, ce sont vus diminuer au fil du temps. Aussi ce début de reconnaissance promis pour 2017 me semble plus que nécessaire si le numérique et son accès à tous est votre priorité !
    Et, envisageant un départ en retraite pour 2017, si cette petite reconnaissance pouvait accompagner ma fin de carrière et donc mise en place dés la prochaine rentrée (2016), j’y verrai là un vrai signe de reconnaissance.
    Respectueusement.

  5. Christophe Suaud

    Madame la Ministre,

    Je salue tant les réformes de fond qui changent l’école et qui reconnaissent mieux le travail des enseignants dans leur ensemble. Cependant, il y a un hic. S’agirait-il d’un oubli ?

    Les formateurs aux usages du numérique (ou’X’-TICE), dont je fais partie, sont las d’attendre.
    Las d’attendre une reconnaissance de leurs missions (cadre national).
    Las d’attendre une reconnaissance financière de ces missions de formation notamment.

    Les plus anciens de mes collègues demandent cette clarification et reconnaissance de leurs missions depuis plus de 10 ans. A l’époque, nous ne gagnions pas plus que les collègues PE que nous formions – ce qui était une discrimination dans les équipes de circonscription où tous les formateurs bénéficient de reconnaissance statutaire et financière.
    Mais depuis, les choses ont changé ! Nous gagnons désormais moins, et bientôt, beaucoup moins que les PE que nous formons…
    Dans notre département (Tarn, 81) :
    – Les “MAI” (maître animateur informatique), avec ou sans CAFIPEMF, ne bénéficient d’aucune prime, rien.
    – Etant à 100% sur ces missions numériques, donc non chargés de classe (même si nous travaillons régulièrement dans des classes avec des élèves…), nous n’avons pas droit à l’ISAE.
    – Le remboursement des frais de déplacement dérisoire a déjà été évoqué par ailleurs, je ne reviendrai pas sur cette question.

    De nombreuses occasions ont permis de à votre ministère de prendre conscience de ces demandes légitimes, plusieurs syndicats étant en contact avec votre cabinet depuis de nombreux mois, le sujet ayant été ajouté au groupe de travail métiers n°5.
    Et nous apprenons que le ministère amorce seulement l’écriture d’un décret qui nous permettra de recevoir une indemnité de mission particulière.
    La lettre de mission mentionnée dans ce projet ne fait référence à aucun cadre national, ce qui permettrait d’apporter cohérence et efficacité à nos actions dans le cadre de la refondation de l’école et de l’école à l’ère du numérique.
    L’application du décret étant prévue à la rentrée 2017, après les échéances électorales nationales, nous sommes désabusés.
    Ainsi, pouvez-vous trouver apporter dès la prochaine rentrée une solution, peut-être via une circulaire en attendant le décret ?
    – reconnaissance de nos missions (avec un cadre type national, même s’il permet des adaptations locales dans un premier temps)
    – reconnaissance indemnitaire (qui permettrait de reconnaître le travail des personnels en poste et de conserver de l’attractivité pour de futurs candidats).
    Madame la ministre, merci de votre lecture et de votre soutien.

  6. FC

    Madame la Ministre,

    Si ces annonces vont dans le bon sens et que les enseignants les saluent, je fais partie des “X-TICE” qui, eux, devront attendre…
    Pourquoi ?
    Notre situation a parfaitement été décrite ici et j’imagine, peut-être naïvement, qu’elle trouvera écho auprès de vos services.
    Il n’est pas question ici de quémander mais de faire observer qu’il existe une catégorie d’enseignants dont les missions méritent la reconnaissance et le statut auxquels ils ont droit.
    Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de mon profond respect.

  7. Sebastien

    Bonjour,
    Je rejoins les remarques des conseillers TICE précédents.
    Nos tâches sont multiples, on nous a demandés de passer le CAFIPEMF option TRE comme chaque conseiller pédagogique. La différence, c’est que nous n’avons aucune indemnité pour les mêmes diplômes.
    A nouveau, l’annonce d’une indemnité reportée en 2017 est un nouveau coup dur pour notre fonction.
    Nous sommes toujours dans l’attente d’un statut, de justes remboursements des frais de déplacements engagés. Il y en a assez du mépris salarial alors que sur le terrain enseignants et équipes de circonscription reconnaissent et apprécient nos actions.
    J’ai peur que ce manque de considération n’amène à une désertification des postes de XTICE… Mais bienvenue dans l’école à l’ère du numérique !

  8. Jean-Marc NIEMIEC

    Madame la Ministre,
    EATICE depuis 8 ans, sans CAFIPEMF, je surprends beaucoup de collègues en poste devant élèves sur mes conditions de travail. “Oui, je dois assurer l’entrée du numérique dans 72 écoles, 42 communes, auprès de 414 enseignants; oui, je dois prendre ma voiture pour parcourir les nombreux kilomètres qui me séparent de mes écoles rurales les plus éloignées sans aucune assurance d’être remboursé sur les trajets calculés sur les distances les plus courtes (ma voiture n’a pas d’ailes, c’est dommage); non, je n’ai pas touché les 400 € de l’ISAE en 2015; non, je ne toucherai pas aux 1200 € promis aux PE; et non, je n’ai pas de bonification de points d’indice car je dois faire partie d’une catégorie de “sous-enseignant” puisque caractérisé comme sans élèves, donc, de facto, sans avantages des uns ni des autres.
    Je suis comme vous, Madame la Ministre, j’ai choisi un métier pour m’assurer un confort minimal et subvenir aux besoins de ma famille. Avec 20 ans d’expérience, je gagne de moins en moins bien ma vie, ce qui est comble quand on y songe, et à l’encontre même du principe : gain d’expérience, gain salarial.
    Si, comme vous semblez l’annoncer depuis de nombreux mois, le numérique est LA priorité de votre ministère, il me semble concevable de faire en sorte d’y mettre les moyens, et pas seulement en accord-cadre avec des éditeurs privés mais aussi et surtout pour celles et ceux qui font en sorte que toutes ces nouveautés soient réellement prises en main par le plus grand nombre des enseignants. Les XTICE sont à la peine chaque jour et expriment de plus en plus une forme d’humiliation à devoir réclamer ce qui semble être un dû.
    Toujours sur le terrain, sérieux et loyal, mais tout de même un peu amer.
    Bien respectueusement.

  9. vincent

    Madame la ministre,

    Je salue ce geste à destination des enseignants du premier degrés, cependant je me trouve déçu car encore une fois non concerné par cette revalorisation, malgré presque 30 ans passés au service du ministère, dont les 10 dernières années comme xTICE.
    Dans mes premières années, je procédais aux évaluation nationales, sans aucun bonus financier. Une fois xTICE, j’ai continué d’assister les collègues, de traiter tout ou partie des évaluations toujours sans indemnités contrairement aux collègues devant élèves.
    Le poste xTICE, présenté comme une promotion, m’a fait quitter mon poste précédent et accumuler environ 40000€ de manque à gagner en 10 ans, tout en augmentant ma charge de travail. J’ai aussi parcouru des milliers de km dans mon véhicule personnel “pour besoin du service”.
    Le portable qui m’a été remis pour assurer mes missions (1 renouvellement en 10 ans) est très en deçà de mes préconisations aux municipalités (5ans). Sans parler des performances qui m’obligent à investir régulièrement pour en garantir un usage a peu près correct.
    Je ne regrette pas d’avoir mis mes connaissances au service des collègues, car ça a été ma principale récompense, mais aujourd’hui, je n’ai plus les moyens de former des collègues mieux payés que moi.
    Les collègues souhaitent me voir rester mais je ne trouve pas de collègue disposé à prendre ma relève. Doit on y voir un signe ?

    respectueuses salutations

    C’est à regret que je vais quitter cette fonction

  10. Steve

    Madame la ministre,

    ATICE depuis 6 ans et que de métamorphoses avons-nous pu constater, notre métier n’est plus le même. Les nouvelles technologies arrivent en masse dans les établissements, TBI – Tablettes – Classe mobile…les collègues sont de plus en plus conscient de la nécessité d’utiliser ces outils et la plus-value qu’ils apportent. Nous sommes peu nombreux les ATICE de France à aider notre pays à mettre les pieds sur l’étrier technologique. Et la tâche est énorme, grandissante, et nous sommes heureux de participer à ce virage éducatif maintes fois tenté avec des plans de dotations qui manquaient souvent d’accompagnement. Nous sommes sur la bonne voie, mais les ATICE ont besoin aujourd’hui de reconnaissance, nous ne pouvons admettre que nos collègues sur le terrain vont enfin et à juste titre voir une ISAE augmentée, et nous qui sommes des gens de terrain, qui menons des projets en classe avec les élèves de nos collègues, ne pouvons espérer être reconnus qu’en septembre 2017 avec une IMP à peine supérieure à celle de nos collègues (1250 € annoncés contre 1200€). Il faut reconnaître que le déploiement de matériels, d’équipements informatiques, sans les ATICE de France, n’aurait été qu’un plan comme un autre qui n’aurait aboutit à aucune révolution numérique. Nous avons travaillé, notre investissement est sur-humain, nos inspecteurs le savent, nous sommes reconnus et connus pour notre diligence au travail. Ce n’est pas le moment de sabrer le moral des troupes, l’annonce de l’ISAE avec exclusion d’une partie de la profession à été très commentée, le rattrapage de cette exclusion avec la mise en place d’une IMP est applaudie…mais comment y croire s’il nous faut attendre septembre 2017. Participez avec nous à ce virage numérique en motivant les “Atice” qui ne seront qu’être plus investit pour ce rendez-vous immanquable pour une nation qui a compris l’enjeu mondial qui se joue et pour lequel nous ne pouvons nous permettre de retard. Je suis persuadé aujourd’hui d’avoir contribué à changer le regard de mes collègues et de faire évoluer les pratiques, et beaucoup me disent, qu’ils ne se seraient pas lancé s’il n’y avait pas cet accompagnement. Des communes n’auraient pas investit si l’éducation nationale ne fournissait pas les ressources humaines pour la mise en oeuvre technique et pratique. Nous sommes la contre-partie, le soutien, les veilleurs, les motivateurs, les réparateurs, les formateurs… et pourtant les moins bien payés de la profession toute entière qui ne comprends d’ailleurs pas et s’étonne même de l’apprendre.

    Merci pour l’attention que vous porterez à notre demande identique (IMP en 2016 comme l’ISAE), exprimée certes de maintes façons.

    Respectueusement.

  11. Emmanuel Poirier

    Bonjour madame la ministre,
    Si je trouve cette avancée salariale essentielle à l’heure où le premier degré travaille régulièrement avec le second degré, j’avoue ressentir une profonde injustice qui me fait réfléchir à mon avancement de carrière…
    Je suis en effet xTICE et, depuis déjà deux ans, je ne touche ni ISAE, ni aucune prime. L’année prochaine, je toucherai 1200€ brut de moins que mes collègues enseignants, environ 1000€ de moins et pas de NBI par rapport à mes collègues conseillers pédagogiques.
    Je travaille les midis, les soirs, les fin d’après midi déchargés, et je ne compte pas mes heures pour aider les collègues enseignants et mettre en place le numérique à l’école.
    J’avoue ne pas comprendre ce manque de considération de votre part, à une époque où le discours est entièrement tourné vers le numérique.

    Bien cordialement,

    Emmanuel Poirier

  12. Catherine

    Madame la Ministre,
    Concernant ceci :
    « le ministère prévoit la création d’une Indemnité de Mission Particulière (IMP) de 1250 € brute annuelle pour les enseignants du premier degré qui assurent les missions de référent pour les ressources et usages pédagogiques numériques. Cette indemnité pourra être doublée pour des situations spécifiques (Conseiller technique recteur ou DASEN). »

    J’ai une question : “pourquoi attendre septembre 2017 pour nous, les EATICE ? Qu’avons nous fait, qui sommes-nous qui justifierait cette attente ? ”
    Merci pour votre réponse,

    Catherine
    Professeur des écoles
    EATICE en Haute Vienne

  13. freda_73

    Mme la Minsitre,

    XTice dans le premier degré depuis 13 ans, j’accompagne les enseignants dans leurs pratiques quotidienne du numérique, je conseille les municipalités pour l’acquisition de matériel, j’interviens comme formateur sur le temps de formation continue. Pourtant, je n’ai pas le statut de formateur (et la NBI qui l’accompagne) ; en fait, je n’ai aucun statut : pour l’administration je suis professeur des écoles. Mais comme je ne suis pas “devant élève” je n’ai droit à aucune prime. Depuis 13 ans, je perds de l’argent. J’aime cette fonction de XTice mais je me demande si je vais poursuivre dans ces conditions…. Nous manquons de reconnaissance administrative car heureusement nous avons celle des collègues que nous accompagnons.
    Bien respectueusement.

  14. Guichon JP

    Bonjour, je suis actuellement maître formateur et suite à l’annonce de la modification du temps de décharge j’ai questionné les responsables académiques qui ont dit ne pas être informés et donc rester dans le même cadre que l’an passé.

  15. L'HUILLIER

    Madame la Ministre,
    Je suis convaincu de votre bonne foi mais la relation de confiance qui existait entre le ministère et ses agents a été ébranlé depuis de nombreuses années par la suite de promesse non tenue et autres retournement de situation.
    Face à cet état de fait, vous et vos successeur devront reconstruire cette confiance disparue. Personnellement, je crois aux proverbes qui disent, “il n’y a pas d’amour mais que des preuves d’amour”, “les paroles s’envolent les écrits restent” ou celui-là mais qui est moins optimiste « les promesses n’engagent que ceux qui les croient ».
    C’est pour reconstruire cette confiance, que je vous demande d’engager pour la rentrée 2016, les évolutions annoncées de manière écrite et durable.
    Dans l’attente de cette première pierre, veuillez recevoir, Madame la Ministre, mes salutations distinguées.

  16. Sophie Xtice

    Madame la Ministre,

    Nouvelle Xtice, je dis d’accord pour les mercredis après midi travaillés, d’accord pour les formations qui se terminent tard le soir, d’accord pour utiliser mon téléphone et mon véhicule personnel, d’accord pour répondre aux demandes d’aide par mail, tard le soir, le week-end, mais pas d’accord pour être moins payée qu’un PE dont le grade figure pourtant sur ma fiche de paie.
    Nous avons besoin d’être reconnus en tant que formateurs, c’est que nous faisons chaque jour : formateurs au numérique, à longueur d’année. Et non pas animateur, je n’anime pas une colonie de vacances, je forme les enseignants à l’usage du TNI, des tablettes, je les aide à se saisir des outils que vous développez, que vous mettez en ligne, pour que l’école entre réellement dans l’ère du numérique. Reconnaissez notre statut, notre carrière, notre rémunération, sans cela, les rangs se vident et les Xtice reprennent des classes, des directions, des postes de conseillers pédagogiques. Le Numérique s’installe dans les écoles avec nous, mais il ne faut pas que ce soit à nos dépens. Nous avons attendu assez longtemps une revalorisation, c’est notre tour, maintenant.

    Bien respectueusement,
    Sophie Xtice

  17. P. Pierre

    Madame la Ministre
    On sent manifestement avec votre action un engagement sans précédent pour une reconsidération du métier d’enseignant. Merci ! L’inconvénient des règles générales c’est qu’elles génèrent des effets secondaires au niveau des cas particuliers.
    Je suis en charge du dossier départemental du numérique, conseiller auprès du directeur académique. Et à ce titre, j’ai eu à recruter ces dernières semaines des Formateurs aux Usages du Numérique (X-TICE suivant l’appellation qui circule sur le net en ce moment). A une certaine époque (il y a quelques années) nombreux étaient les candidats. Aujourd’hui, leur nombre se réduit dangereusement. Et clairement lors des entretiens, la question financière est abordée. Le fait de ne pas toucher l’ISAE a fait se désister un candidat qui avait toutes les qualités pour être recruté.
    Nous mettons en place en ce moment le plan numérique que vous avez initié (et que nous appelions de nos vœux), et nous voyons bien l’importance de ces formateurs qui sont un relai indispensable, reconnu et apprécié auprès des collectivités et des directeurs.
    Il serait vraiment tout à fait bien venu que cette reconnaissance prenne forme très concrètement dès la rentrée 2016.
    En espérant qu’il vous sera possible de tenir compte de ces arguments, je vous prie d’agréer, madame la Ministre, l’expression de toute ma considération.

  18. Jean Luc SOLER

    Bonjour

    Xtice depuis 10 ans, j’ai vu ma rémunération baisser quasiment chaque année. Je suis moins payé que les jeunes professeurs que je forme. Je ne serai pas long car je suis désabusé. Nous avons encore été oublié

  19. Philippe Chapelle

    Madame la ministre,

    J’ai suivi avec attention la mise en place du dispositif autour des nouvelles carrières des enseignants, l’accompagnement et la rémunération.

    Beaucoup de choses vont dans le bon sens et sont intéressantes. Mais alors que tous devraient ressentir un renouveau plein d’énergies et de dynamismes, certains n’ont qu’amertumes et sentiments d’injustice ….

    Je fais partie de ceux-là, les oubliés, ceux pour qui la réforme passe sans rien laisser, ou éventuellement plus tard, après les autres, s’il reste “de quoi” …. Ces minorités pour lesquelles la reconnaissance n’a pas l’air d’être nécessaire, mais qui font pourtant, sur le terrain, un travail plus que nécessaire, voire indispensable.

    L’injustice n’est pas un moteur positif pour celui qui la ressent, et je me demande, sans doute comme beaucoup d’autres des catégories oubliées, comment aborder ma mission de XTice l’an prochain… .

    Avec l’expression de mes respectueuses civilités,
    Mais aussi de ma révolte.

  20. NOEL Laurent

    Madame la Ministre,
    S’il faut féliciter cette décision de revaloriser par une prime et non par une vraie augmentation de salaire qui influerait sensiblement sur la pension perçue une fois en retraite, je note que les personnels de l’Éducation nationale qui ne sont pas face à élèves ne bénéficieront pas de cette prime à la rentrée 2016. Pourquoi laisser sur le bord de la route des enseignants formateurs que ce soit au numérique (pierre angulaire de votre ministère actuellement, voir le Grand Plan Numérique), ou les conseillers pédagogiques (CPA-IEN, CPC EPS …) ? Notre travail est-il moins utile, moins reconnu que vous nous laissiez encore une fois avec une absence de statut et moins d’argent, de RECONNAISSANCE ? Toujours point de lettre de mission nationale ce qui indique que nous n’avons toujours pas été entendus malgré des rendez-vous avec votre cabinet, des lettres de sollicitations expliquant clairement nos missions, des actions lancées sur les réseaux sociaux que vous ne pouvez manquer de connaître. Nombre de conseillers TICE (vous savez les enseignants pédagogues qui font avancer le numérique en France dans les écoles) sont enjoints parfois à passer le CAFIPEMF, afin, leur promet-on d’être “reconnus”. Que nenni Madame la Ministre. Ceux de mon département (l’Oise) qui ont tenté et réussi ce diplôme ne bénéficient pas de la NBI ni de la prime de conseiller pédagogique (environ 200 euros tout de même par mois, plus les points de bonifications). Alors que font-ils ? Ils retournent en classe comme directeurs (prime), ou bien postulent comme conseillers pédagogiques (prime), mais les conseillers TICE (vous lirez parfois les X-TICE, du fait de l’absence de statut et donc “d’appellation contrôlée”, voyez, il me reste encore un peu d’humour … très peu cependant) sont encore une fois les grands oubliés de votre programme.
    Comment espérer nous motiver encore longtemps à assurer notre mission de FORMATION des enseignants ? J’ai peur que l’on se dirige vers une impasse, 2017 arrive et je crains fort que vos promesses ne seront pas reprises par le prochain gouvernement … Le pouvoir d’achat des enseignants n’a pas été revalorisé depuis une bonne décennie maintenant (ce n’est donc pas que de votre fait, mais nous attendions beaucoup de vous, trop peut-être, beaucoup trop sans doute.
    Faut-il vous communiquer quelques des chiffres ? Je suis enseignant depuis 1987, j’ai la note maximale depuis des années, suis passé plusieurs fois au grand choix et pourtant encore seulement au dixième échelon de la Classe Normale … Ceci se traduit par un salaire BRUT de 2833,73 euros, soit 2303,49 euros NET à la fin du mois. Aucune prime, des frais de déplacement réduits d’année en année. J’utilise mon véhicule personnel, mon téléphone personnel pour assurer cette mission.
    Nous entendrez-vous Madame la Ministre ? Nous répondrez vous ?
    Je le souhaite. Je vous en fait la demande.
    Croyez Madame la Ministre en mon profond et constant dévouement dans la mission qui m’est dévolue au service de nos élèves, des enseignants, de la France.
    Je vous prie de recevoir, Madame la Ministre, l’expression de mon plus profond respect.
    Laurent NOEL
    Conseiller TICE dans l’Oise

  21. Fornasari Cécile

    Madame la Ministre,
    Conseillère TICE titulaire du CAFIEMF TRE depuis 7 ans dans le Nord, j’aime mon métier et je crois que notre mission est primordial à l’entrée de l’école dans l’ère du numérique. Nous sommes à la fois conseiller auprès des communes afin que l’argent dépensé le soit à bon escient, formateur des enseignants et accompagnateurs dans les innovations pédagogiques et bien d’autres choses encore. Néanmoins, je songe sérieusement à reprendre une classe afin d’avoir un salaire décent. Je ne suis pas seule dans ce cas et il est dommage de perdre toute ces compétences qui pourraient contribuer à la réussite de vos projets pour l’école.

  22. Guide Pas

    Madame la ministre,

    Les animateurs TICE des circonscriptions du premier degré qui forment les collègues enseignants du 1ier degré et sont les chevilles ouvrières du grand plan numérique n’ont toujours pas de statut, voient leur salaire baisser et ne bénéficient d’aucune ancienneté sur leur poste.
    10 ans d’investissement au service du digital à l’école et pour quelle reconnaissance et quelle considération !

  23. Frédérique P

    Madame la Ministre de l’Education Nationale

    Il est tout à votre honneur de vouloir réduire les injustices sociales et mettre en place une revalorisation des enseignants.
    J’aimerai porter à votre connaissance des situations dans chaque département où des professeurs des écoles qualifiés (CAFIPEMF multiple) sont détachés sur des missions départementales de formateur telles que « prévention de l’illettrisme et maîtrise de la langue»  « Sciences et Technologie » « CASNAV » « langue régionale ». Ceux -ci ne bénéficient d’aucun statut de formateur, ne bénéficient d’aucune prime ou bonification et n’ont pas accès aux bonifications pour obtenir une promotion.
    De fait, les formateurs en questions sont moins rémunérés que les formés qu’ils accompagnent tout au long de l’année … je ne suis pas certain que cette situation se retrouve dans le privé !
    Ils sont pour l’instant les oubliés des négociations, il semblerait opportun qu’ils bénéficient d’une reconnaissance administrative et financière.

    Respectueusement,

  24. HOCMERT Didier

    Madame la ministre,

    Les animateurs TICE du premier degré, pourtant formateurs de leurs collègues enseignants, parfois même titulaire du CAFIPEMF, resteront, à la rentrée 2016, moins payés que ceux qu’ils forment.
    On les fait encore patienter jusqu’à septembre 2017 pour une éventuelle indemnité. Quelle reconnaissance et quelle considération !

  25. François Audirac

    Alors que les enseignants du primaire vont enfin percevoir l’indemnité qui réparera l’injustice qui dure depuis plusieurs années, c’est au tour des formateurs X-TICE, pourtant ô combien indispensables dans la transformation numérique de l’école, d’être les nouvelles victimes de cette injustice.
    Non contents de n’être pas concernés par cette ISAE, ils devront patienter, pour celles et ceux qui seront encore en fonction, en septembre 2017 (si cette mesure est confirmée) pour voir naître cette indemnité et une lettre de mission nationale qui cadre les fonctions de référent numérique à l’école primaire.
    Ce choix de calendrier pourrait laisser penser à un choix électoraliste. Merci de nous prouver de contraire et de démontrer que votre volonté de transformer l’école avec le Numérique reste une de vos priorités et que vous portez tout autant de considérations à l’égard de ceux qui y croient et s’emploient à promouvoir ce changement chaque jour dans nos écoles.

  26. DUBAR

    Madame la Ministre,

    Je ne vais pas répéter les propos de mes collègues du numérique. Mais je constate que pour nous rien n’est acté et nos salaires ne vont pas évoluer avant au moins 2017 contrairement à tous les professeurs des écoles qui vont percevoir l’ISAE… Ce n’est pas juste car nous n’avons pas la reconnaissance statutaire de nos missions au niveau national et maintenant nous sommes des professeurs des écoles laissés de côté.
    J’espère me tromper et que vous allez agir pour nous mais pas dans un an de manière à ce que nous ne soyons pas dès septembre en décalage par rapport à tous nos autres collègues.
    Bien respectueusement.

  27. MASSON

    Mme la Ministre,

    À l’issue de la réunion du 16 juin dernier, des annonces ont été faites :
    Je cite :
    « le ministère prévoit la création d’une Indemnité de Mission Particulière (IMP) de 1250 € brute annuelle pour les enseignants du premier degré qui assurent les missions de référent pour les ressources et usages pédagogiques numériques. Cette indemnité pourra être doublée pour des situations spécifiques (Conseiller technique recteur ou DASEN).”

    Même si sur le fond, ces annonces vont dans le sens d’une équité entre collègues du primaire, il n’est pas envisageable pour les formateurs aux usages du numérique d’attendre septembre 2017 pour la mise en place de l’IMP. L’ISAE, elle, est annoncée pour la rentrée 2016.
    En réalité, nous restons encore une fois sans aucune reconnaissance de l’investissement en temps et en énergie que nous mettons au service de l’école numérique. Personnellement je travaille à 100% en REP et REP+ depuis de nombreuses années, et n’étant même pas considérée comme un professeur des écoles “lambda”, je suis moins rémunérée que tous les collègues que je forme et que j’accompagne au quotidien avec leurs élèves et ma carrière avance moins vite.
    J’attends depuis le début des groupes de travail une réelle reconnaissance qui pérenniserait nos postes et les rendrait plus attractifs, mais je suis carrément outrée par le résultat qui ne me remet même pas au niveau de reconnaissance et de salaire que j’avais dans ma classe.
    Nous attendons depuis longtemps, l’#EcoleNumérique devrait-elle aussi attendre septembre 2017 ou plus pour être mise en œuvre grâce à des formateurs enfin reconnus ?

  28. Ricercar

    Augmentations ciblées, comme à chaque fois, qui toucheront très peu de monde. Quid des universités, par exemple ? Les comparaisons internationales, dans ce domaine, devraient faire honte à la France. Un professeur d’université de 2nde classe est sur la même grille qu’un agrégé hors classe qui exerce au collège (et seuls 10% des universitaires dépassent l’échelon terminal de cette grille).

  29. Desgrois Didier

    Madame la Ministre, Madame Najat Valaud-Belkacem,
    – Merci pour l’augmentation significative des salaires des Professeur(e)s des écoles du premier degré dans le cadre du protocole “Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations”.
    – Les enseignants du premier degré étaient depuis très longtemps “les oubliés” de l’éducation nationale (pourtant maillon indispensable) en terme de rémunération/carrière par rapport aux autres corps travaillant dans ce Ministère.
    – Maintenant, les enseignants français du premier degré vont enfin pouvoir prétendre à des salaires équivalents à la plupart des autres pays européens.
    Merci pour cette reconnaissance !

  30. MLDS Rennes

    Madame la Ministre,

    quelle surprise de voir que les enseignants titulaires CPIF exerçant au sein de la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire en sont toujours au même stade. Cela est fort regrettable.

    Pourtant, le jeudi 13 novembre 2013, dans le dossier de presse consacré à la modernisation des métiers de l’éducation nationale, vous annonciez que la MLDS changeait de régime indemnitaire à la rentrée 2015.

    Depuis, rien n’a bougé ; nous en sommes toujours au même point. La preuve, dans votre dernier dossier de presse, daté du 31 mai et consacré à la revalorisation des enseignants, vous précisez que pour la MLDS le groupe est( T O U J O U R S) en cours.

    Madame la ministre, combien de temps encore allons nous rester dans l’ombre ???

    Bien cordialement.
    La MLDS académie de Rennes

  31. Jean-philippe Luzy

    Madame la Ministre de l’Education Nationale,

    j’ai écouté avec attention votre présentation du PPCE. Vous justifiez la refonte de l’inspection pédagogique sur les critères d’équité. Que faites-vous pour les collègues dont la pédagogie et l’engagement au sein de leur établissement sont récompensés par un avancement au grand choix et qui se trouveront maintenant relégués à un avancement commun?
    Vous mentionnez systématiquement l’Education prioritaire comme exemple d’engagement. L’investissement dans son métier dépend bien plus de sa personnalité que de son lieu d’exercice. Menez un projet dans un établissement REP et vous aurez fait preuve de votre engagement. Mettez en oeuvre le même projet dans l’établissement voisin qui n’est pas (ou plus) REP et votre engagement ne sera pas reconnu à la même hauteur. J’ai peut-être mal perçu vos éléments de langage et les infographies mais l’impression de rupture de l’équité de traitement est patente.

    Si vous prenez connaissance de ce message, Madame la Ministre, je vous prie de bien vouloir y répondre.

  32. De Bescont

    Trop payés ces profs pour les autres le privé et le reste du public on est des CONS tout le monde le sait ces élèves que vous enseignez et dont leur parents crèvent chaque mois et qu’on vous saignent ça vous fait rien vous en avez rien a foutre egoisme si vous pouviez etre inondé ils peuvent y rouler les profs en belle voiture 4X4 Mercedes ect… plus belle maison digne de Chirurgien et de médecin voire politique et faire les fiers et regardez les gens comme de la Merde avec les avantages qui vont dérouler ça pue la HOLLANDIE 2017 Najat fait des cadeaux pour les profs il faut voter Najat elle est si belle et craquante notre najat nationale qui pense a sa carrière elle aime se savoir protégé des profs.

  33. Professeur de collège indigné

    Décidément vous ne reculez devant rien! Sachant que vous avez perdu toute crédibilité et confiance de la part des enseignants par une application de force d’une réforme largement contestée, vous tentez de “racheter” les professeurs par des promesses tonitruantes dont vous savez pertinemment que vous ne pourrez pas les tenir.
    Pour qui vous nous prenez?

  34. électeur en colère

    Enseignante, mais aussi maman d’élève, je pourrais renoncer à cette augmentation – si seulement on pouvait voir disparaître cette néfaste réforme du collège qui augmentera l’inégalité des chances et qui punira et les élèves doués qui auront moins d’options possibles (classes bilangues et euro, latin, grec) et les plus lents (obligation de faire une LV2 dès la 5e). Les familles aisées enverront leurs enfants dans le privé, seul endroit où ils pourront encore travailler à leur rythme. Les autres s’accomoderont d’un niveau toujours plus bas au collège. Celui qui ose affirmer que tout élève apprendra le latin ou une autre langue en 6 semaines d’EPI ne sait décidément pas de quoi il parle. Les professeurs n’ont jamais été aussi mal accompagnés. Pauvre France !

  35. Jean-Louis

    Bonjour Madame La Ministre,

    nous avons été entendus. Vous avez le courage d’initier une revalorisation salariale des enseignants. Il était temps mais le geste est significatif. Personnellement, je voudrais vous remercier chaleureusement d’ouvrir de nouvelles perspectives pour “reconnaître et valoriser le parcours et l’engagement de chacun au cours de sa carrière”. J’espère que vous pourrez mettre en pratique ces propositions et permettre au pays de mieux reconnaître ses enseignants.
    Bonne journée,
    Bien respectueusement,

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