Des enseignants en lycée en éducation prioritaire ont manifesté leur inquiétude de voir leurs établissements perdre leur classement en éducation prioritaire et de perdre ainsi les conditions particulières liées au statut « ZEP », notamment pédagogiques et salariales.
Ces inquiétudes sont infondées et le ministère de l’Éducation nationale tient à rassurer ces enseignants.
Comme le ministère l’a rappelé hier à la délégation syndicale reçue, la réforme de l’Éducation prioritaire de 2015 ne concerne que les collèges et les écoles qui leurs sont rattachées au sein du réseau d’éducation prioritaire (REP). La révision complète des conditions particulières liées à ce statut (encadrements, décharges, indemnités salariales augmentées de 50% ou 100%) étaient liées à la révision intégrale de la carte sur de nouveaux critères, objectifs.
Une clause de sauvegarde de 3 ans pour les écoles et collèges sortant d’éducation prioritaire a été mise en place à cette époque pour éviter une sortie brutale du dispositif (article 10 du décret n°2015-1087 du 28 août 2015).
Cette clause de sauvegarde concerne aussi les lycées en éducation prioritaire pour lesquels il est prévu qu’elle soit prolongée par décret pour deux années supplémentaires dans l’attente de la révision effective de la carte.
Les indemnités liées au statut ZEP pour les professeurs de lycée restent donc identiques à celles qui préexistaient à la réforme de l’éducation prioritaire dans les écoles et collèges.
Tags : Éducation prioritaire
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