Ce week end sur les marchés à votre contact, dans la 4ème circonscription, vous avez été nombreux à me dire que vous vous intéressiez plus aux idées qu'aux sondages, un point de vue que je partage avec vous. Je profite donc de ce blog, pour revenir sur un sujet souvent abordé lors de nos rencontres, l'école. J'animerai vendredi prochain à Lyon, un débat de restitution du pacte présidentiel consacré à ce sujet auquel je vous invite à participer.
Vous le savez, les débat participatifs ont donné lieu à de très nombreuses remontées qui témoignent de l'importance que les Français accordent à la question scolaire. Ségolène Royal a décidé d'en faire le coeur de son pacte présidentiel.
L’école n’apparaît en effet plus comme un lieu sacralisé, les élèves semblent perdre, peu à peu, leurs repères. Pourtant, l’école joue un rôle essentiel en tant que lieu de socialisation. C’est le lieu où doit s’apprendre le respect des règles du bien vivre en société. Les élèves sont des citoyens en puissance qui doivent être formés.
Les ZEP ont été beaucoup débattues. L’individualisation du parcours scolaire, le soutien personnalisé aux devoirs permettraient de remédier à l’échec scolaire. La création de classes à « géométrie variable » avec un maximum de 25 élèves par classe a été régulièrement évoquée.
La formation des enseignants est également abordée. Repenser totalement l’IUFM, encourager la formation continue, telles sont quelques unes des suggestions concrètes des internautes.
Sur la carte scolaire, certains pensent qu’une utilisation différente permettrait de résoudre certains problèmes, d’autres citent à plusieurs reprises l’exemple de la ville de Tours, qui a réintégré dans le centre ville les ZEP afin de favoriser la mixité sociale.
La nécessité d’un lien très fort entre l’école et les parents est soulignée pour réinstaurer la confiance réciproque. La multiplication des rencontres entre les parents et les professeurs est souhaitée tant la responsabilisation des parents est perçue comme un levier essentiel.
Se dégage le sentiment que le temps de la réforme est arrivé. Que l’école revienne aux fondamentaux ou qu’elle s’engage résolument dans la modernité, la réforme paraît essentielle pour réduire les inégalités sociales, pour permettre à tous les enfants de trouver leur place dans la société.
L'enjeu aujourd'hui est clair : 150 000 élèves sortent du système scolaire sans qualification. L’école doit tenir la promesse républicaine d’égalité scolaire. Je vous propose ici de revenir sur les principales propositions de Ségolène Royal en matière d'éducation et d'en expliquer les fondements et les attentes.