Najat Vallaud-Belkacem a ouvert le grand Forum du magazine Marie-Claire consacré cette année aux violences faites aux femmes. Lors de ce discours, la Ministre a expliqué les grandes orientations de son action gouvernementale, tant sur la forme que sur le fond.
Retrouvez l’intégralité de l’intervention de la Ministre.
Bonjour à toutes et à tous,
Chère Christiane Leiritz, Cher Jean-Paul Lubot,
Merci beaucoup de m’avoir invitée à ouvrir à vos côtés cette deuxième édition du grand forum Marie-Claire : c’est un honneur, un plaisir et un réconfort, aussi, de vous savoir engagés dans le combat contre les violences sexuelles faites aux femmes.
Au milieu de vous ce soir, je ne résiste pas à me livrer à un petit sondage, en m’excusant de vous prendre ainsi à partie. Qui parmi vous connaît Marguerite Audoux ?
Marguerite Audoux est une fabuleuse romancière qui a publié en 1910 aux éditions Fasquelle un roman qui a connu alors un certain succès. Son drame fut de recevoir le prix Femina, qu’Anna de Nouailles venait d’inventer mais qui lui ferma l’accès au prestigieux Goncourt. Le soutien actif d’Octave Mirbeau n’y suffit pas et il faudra attendre 34 ans pour que le prix le plus prestigieux échoit pour la première fois à une femme – ce sera Elsa Triolet-. Le plus triste est que l’histoire n’est pas clémente avec Marguerite Audoux puisqu’il semble bien que vous l’ayez oubliée. C’est le dur lot de la condition féminine, la condition de celles de ceux qui, après s’être cognées au plafond de verre, sont condamnées à ne jamais dépasser les nuées.
Mais peut-être n’avez-vous pas tout à fait oublié Marguerite Audoux, puisque le titre de son roman est resté parmi nous. Il a donné son nom en 1937 à un magasine célèbre. Ce magazine est Marie Claire. Devant vous toutes qui êtes aujourd’hui réunies par ce magazine septuagénaire, que je voudrais remercier de son initiative, je voulais rappeler ses racines. Elles nous rappellent le chemin qui a été parcouru, elles nous redonnent le sens du combat pour les femmes, profondément ancré dans le 20ème siècle et qui doit désormais enjambé le 21ème siècle pour faire face à des défis qui ressemblent hélas beaucoup à ceux de Marguerite Audoux il y a 100 ans.
Cette histoire nous rappelle aussi le rôle tout à fait spécifique de la presse féminine pour diffuser dans la société une parole qui, bien que majoritaire, demeure singulière.
Si nous voulons changer la société nous avons besoin de cette parole. Tous les grands changements ont impliqué des personnes qui ont le savoir et la conviction. Ils ont impliqué des vecteurs, on dirait aujourd’hui des médias. Mais je suis profondément convaincue que la condition essentielle pour changer la société est de dessiner un projet commun entre les premiers et les seconds, entre les forces de la conviction et celles des médias. Ce projet n’a pas besoin d’être écrit ou formalisé. Il peut être silencieux, tacite ou implicite. Mais quand il existe et qu’un continuum de pensée se fait sur les questions des femmes, vous savez que notre force est très puissante et que nous ne connaissons pas l’échec. Les mouvements féministes et la presse féminine ont su créer les conditions de ce succès à plusieurs périodes de leur histoire. Je pense bien sûr au Front populaire. Je pense aussi bien sûr à la Libération autour d’Hélène Lazareff, Marcelle Auclair et François Giroud.
Aujourd’hui, avec la nomination du premier gouvernement paritaire de la République, le retour d’un ministère plein en charge des droits des femmes, que j’ai l’honneur de diriger, un mouvement est initié à partir duquel nous avons une opportunité historique de reprendre l’histoire du combat pour les femmes là où elle s’est arrêtée, en 1986. Chacun dans son rôle, nous devons coaliser toutes les bonnes volontés. Comptez sur moi pour m’appuyer sur chacune d’elle.
Le droit des femmes n’est rien d’autre que la République qui tient sa promesse d’égalité entre les citoyens, l’égalité entre les femmes et les hommes, c’est la première pierre de l’édifice républicain, le socle à partir duquel on peut espérer bâtir le reste, et progresser tous ensemble !
Je sais que mon rôle sera âpre le plus souvent, exigera de la rigueur, peu de compromissions, de la persévérance. Ma mission sera aussi de construire un plaidoyer imparable pour les droits des femmes et indispensable pour mettre à l’agenda des questions que l’on met trop souvent de côté. Je le mesure encore davantage après 3 premières semaines en fonction.
C’est dans ce contexte que je veux vous parler de la question des violences. C’est mon rôle que de prendre ce problème à bras le corps, de n’accepter aucune compromission, de définir les conditions pour que les 1,5 millions de femme qui sont victimes de violences chaque année soient pleinement protégées. C’est ma mission d’organiser un service public de protection dans lequel aucune porte qui se ferme, aucune oreille ne se détourne et à aucun regard ne renvoie la moindre once de culpabilité. Il y a un vrai enjeu de politiques publiques derrière cela, dont je vais vous parler. Mais il y a aussi un enjeu sociétal, qui nous concerne tous. Notre défi est de construire une société qui évacue définitivement les comportements violents dès qu’ils commencent à émerger, y compris lorsqu’ils s’expriment sous le couvert d’une blague, d’un jeu collectif ou d’une micro-société. Nous devons faire en sorte que la socialisation des hommes ne se forme plus au détriment des femmes.
J’étais cette semaine au Collectif Féministe contre le Viol. En écoutant des femmes victimes appeler leur numéro vert, j’ai entendu la souffrance des femmes. J’ai aussi entendu leurs parcours. Et j’ai été frappée par les similitudes. Si chaque histoire est différente, partout on retrouve cette volonté d’humilier, d’asservir, de briser, de casser.
Les violences faites aux femmes traversent de très nombreuses familles. Elles portent atteinte à l’intégrité physique et morale des femmes, en s’en prenant à leur dignité, mais elles portent également atteinte à leur indépendance dans tous les rapports sociaux qu’elles peuvent entretenir : pendant leurs études, dans leur vie professionnelle au travail, dans leur recherche d’un logement, etc…
Vous savez qu’une femme meurt des coups de son conjoint tous les trois jours. Vous savez aussi sans doute que près de 445 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles chaque année dont plus de 300 000 de la part de leur conjoint. Ces chiffres sont intolérables. Mais ils ne représentent qu’une partie de la réalité. L’ampleur des violences faîtes aux femmes est plus importante que ce que les chiffres officiels nous disent. Parce qu’on sait que les femmes victimes de violences sexuelles, dans de très nombreux cas, n’osent pas porter plainte. Elles sont victimes.
Enfin, et c’est très important : la question des violences sexuelles faites aux femmes reste encore malheureusement un sujet tabou en France ; tabou parce que l’emprise des stéréotypes est encore si grande qu’elle place les femmes victimes dans un sentiment de culpabilité.
Le tabou, c’est aussi que les auteurs de ces violences sont plus souvent des hommes qu’on pourrait qualifier de « banals », davantage que des criminels multi-récidivistes. Le tabou c’est que ces violences sont, dans une très grande proportion, des violences conjugales.
Une loi a été adoptée en juillet 2010, à l’initiative de la députée Danielle Bousquet, dont je salue la présence ici et le travail riche et exigeant sur cette question comme sur tant d’autre concernant les droits des femmes. Son combat est le mien. Elle le sait. Cette loi a apporté des avancées considérables. Elle a tout d’abord renforcé la protection des victimes, en créant une ordonnance de protection des victimes. C’est l’apport le plus important. Et nous avons que nous avons un enjeu pour que ce dispositif soit plus utilisé et plus protecteur Nous y travaillerons dans les semaines à venir.
Elle a également instauré l’enseignement civique de l’égalité femmes-hommes. Une journée nationale de sensibilisation aux violences faites aux femmes a aussi été instituée, le 25 novembre. Elle sera pour nous un rendez vous important.
Autre apport essentiel : la création du délit de harcèlement psychologique au sein du couple : en effet, la violence des mots n’est pas toujours moins éprouvante que la violence physique.
Enfin, la loi a accentué la lutte contre les mariages forcés.
Il y a eu des avancées donc. Dans le sens non seulement d’une plus grande protection des victimes, mais aussi en ce qui concerne la lutte contre les stéréotypes sexistes.
Malheureusement, rien n’est encore gagné.
Sur le plan de l’organisation du service public, les conditions essentielles pour la réussite de la lutte contre les violences faites aux femmes ne sont pas systématiquement réunies : l’orientation des victimes vers la bonne procédure, qui nécessite la formation de tous les acteurs; l’implication des acteurs et leur mise en réseau – sur cet aspect il faut souligner l’action exemplaire du TGI de Bobigny – et la prévention dans les médias et à l’école.
Les conditions de mise en œuvre sont inégales et trop peu efficaces : je retiens notamment que les ordonnances de protection sont encore trop peu utilisées et les délais sont trop longs. Il ne faudra pas s’interdire de modifier la loi lorsque c’est nécessaire.
Je souhaite que nous puissions disposer d’une instance chargée d’observer les violences faites aux femmes, de recueillir les données, de les analyser, de nous conseiller sur les bonnes stratégies à mettre en place. François Hollande s’y est engagé. Un suivi spécifique de ces violences est en effet indispensable, au même titre que l’est l’accompagnement des victimes de violences dans leurs démarches, la formation des professionnels, l’organisation d’enquêtes sur les violences faites aux femmes ou encore la formulation de recommandations pour orienter l’action publique.
Au-delà, je veux pouvoir développer plus largement un service public intégré de la protection des femmes victimes de violences et de leurs familles, quelle que soit sa forme, qui aille de la prévention, de la détection des situations difficiles à l’accompagnement. A nous d’en définir le cahier des charges et de travailler main dans la main avec les collectivités locales pour le mettre en œuvre.
Enfin, il faut agir par tous les moyens et le plus tôt contre ces stéréotypes, c’est décisif ! Ils ont la peau dure, c’est le moins qu’on puisse dire, et ce sont eux qui menacent sans cesse de faire reculer les droits des femmes. Selon une étude de l’Insee une personne sur quatre aujourd’hui continue à penser qu’en période de crise économique les hommes devraient être prioritaires pour trouver un emploi ! Nous voici revenus au temps du Journal d’une femme de chambre…
Les engagements seront tenus sans attendre. Nous aurons quatre mots d’ordre :
– Former tout d’abord : il faut renforcer – les associations et les acteurs sur le terrain nous le disent – la formation des professionnels concernés, comme les personnels de police, de justice ou de santé. C’est indispensable pour repérer les violences et agir de façon préventive. C’est le seul moyen qui pourra garantir une prise en charge adaptée des victimes.
– éduquer ensuite : et cela c’est dès le plus jeune âge. Il faut non seulement des actions d’information et de sensibilisation de l’opinion publique, mais il faut aussi sensibiliser les enfants à la lutte contre les discriminations et les violences.
– protéger : pour les cas d’urgence, il faudra s’assurer que nous disposons d’une réponse suffisante sur tous les territoires par des places en centre d’hébergement d’urgence, qui seront réservées aux femmes victimes de violences. Il faut également permettre aux femmes victimes de violences conjugales de conserver leur propre domicile.
– innover pour changer les mentalités : Nous devons envisager des solutions innovantes pour faire évoluer les mentalités et les comportements.
Depuis deux ans, plusieurs gouvernements ont testé de nouvelles méthodes de travail pour modifier les comportements des citoyens. Plutôt que d’envisager des dispositifs lourds et coûteux, le gouvernement britannique a par exemple construit une petite unité chargée de tester des approches plus légères permettant de promouvoir des comportements citoyens. C’est ce qu’on appelle les Nudge approachs théorisées dans un ouvrage à grand succès. De même que la publicité développe un langage qui est capable d’influencer les choix des consommateurs en modifiant leurs désirs et leurs représentations, les collectivités publiques doivent apprendre à utiliser des moyens suggestifs pour faire changer les mentalités. Tout l’enjeu est que les messages soient bien maîtrisés, soient passés suffisamment tôt et empruntent les bons canaux. C’est pourquoi nous devons avoir une culture de l’expérimentation, avec une évaluation rigoureuse des programmes que nous conduirons.
La lutte contre les violences faites aux femmes, mesdames et messieurs, est pour moi une priorité. Elle sera au cœur de mon action car elle est le pré-requis essentiel pour toute politique d’égalité. Ces violences entachent notre conception républicaine de l’égalité. Tant que ces violences existent envers les femmes, il n’y a pas d’égalité possible, pas de combat possible pour les droits de femmes et pas d’émancipation de chacun et chacune d’entre nous possible.
Chaque fois qu’une femme est victime de violence, c’est la société dans son ensemble qui régresse. Pire encore, l’ampleur de cette odieuse réalité montre qu’elle est ancrée dans les conceptions communes qui prévalent aujourd’hui.
Pour conclure, je voudrais dire que c’est un enjeu de civilisation qui est recouvert par cette question des violences faites aux femmes. L’historienne Michelle Perrot parlait des femmes en évoquant les « silences de l’Histoire », comme l’avait été Marguerite Audoux. Aujourd’hui, je veux vous dire que nous allons tout mettre en œuvre pour que les violences sexuelles faites aux femmes ne deviennent pas le « silence de la République ».
Je vous souhaite à toutes et à tous de bons débats et vous dis à très bientôt.
Sur le même sujet
- Entretien Ouest-France : Nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes
- Violences faites aux femmes, question au gouvernement et réponse de Najat Vallaud-Belkacem
- «Les violences faites aux femmes sont tristement banales»
je réponds que famille par alliance hélas avec Monsieur Jean Marie Luijkx, qu’ il ferait bien de regarder autour de lui ce qui se passe réellement.
Il faut être lâche, imbu de sa personne pour harceler moralement et briser des côtes soit attaquer physiquement plus faible que soi. Vivre en despote, en égocentrique, en se cachant derrière sa personne physique, de gros statut, est misérable et méprisable et que j’appuie toute action entreprise pour briser ces individus
.
Bonjour,
Effectivement vous prenez en compte la violence physique. Je suis désolé de vous dire qu’elle ne dure que le temps des coups. C’est la seule violence que les services de l’état prennent en compte. La violence morale est complêtement occultée par vos services. Quand l’état par la voie de ses élus vous demande de vous adresser à des associations pour régler certains problèmes, c’est que vous ne voulez pas les prendre à votre compte. Protéger une victime de la violence physique pour la laisser sombrer face à la violence morale est immoral de la part de gens en responsabilité.
Je vous protège des coups, mais débrouillez vous pour le reste. Il est à croire que vous ignorez que le harcèllement moral dure dans le temps et bien souvent conduit la victime, qui se trouve face à un mur, le mur de votre indifférence personnelle, le mur de l’indifférence générale au suicide.
(suite seul étant passé, je remets 1ère partie de mon post)
La règle sociale tisse et décline la mentalité, et donc l’éducation dans un groupe humain. A ce jour, l’interdit des féminicides de toutes sortes n’existe pas. Ce qui entrave toutes les tentatives d’éduquer, et informer. La parole n’est pas suffisante, c’est là où l’on prononce le plus le mot “respect” qu’il est le moins appliqué… aux filles et femmes… Il faut donc l’interdit social strict et définitif pour arrêter le cercle vicieux de l’utilisation de l’arme de domination majeure par féminicides http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/feminicide-lexique.html
Bonjour bravo pour ce que vous faite je suis une femme et mére victime de violence conjugales le pire c’est que mon agresseur a était juger et condamner déja 3 fois et quelle condamnation il est PDG et toujours libre de continuer par les tribunaux donc celui de saint nazaire 44 le dernier procer ou il on juger 2 depot de plainte de un d’interval ouil a casser la jambe de ma fille mineur et lui a fait subir plusieur viols j’ai du déposer plus de 10 plainte fournis multiple certificat médicaux donc une hospitalisation en réanimation et divers fracture nez et autre ce tribunal a briser ma famille et moi de ne pas m’avoir rendu justice Nicolas sarkozy est au courrand voila des années que je lance mes sos ainssi que ces ministes de époque la seul choses qui m’aide a pouvoir en parler et de me metre a nu sur le net ou je recoie du soutiend et des témoignage j’ai crée un site http://www.sarkozyetatcoupable.fr) page TGI PEDOPHILE .je croie et espert que le gouvernemnt acuelle mettre fin a cette injustice .
Bonjour bravo pour ce que vous faite je suis une femme et mére victime de violence conjugales le pire c’est que mon agresseur a était juger et condamner déja 3 fois et quelle condamnation il est PDG et toujours libre de continuer par les tribunaux donc celui de saint nazaire 44 le dernier procer ou il on juger 2 depot de plainte de un d’interval ouil a casser la jambe de ma fille mineur et lui a fait subir plusieur viols j’ai du déposer plus de 10 plainte fournis multiple certificat médicaux donc une hospitalisation en réanimation et divers fracture nez et autre ce tribunal a briser ma famille et moi de ne pas m’avoir rendu justice Nicolas sarkozy est au courrand voila des années que je lance mes sos ainssi que ces ministes de époque la seul choses qui m’aide a pouvoir en parler et de me metre a nu sur le net ou je recoie du soutiend et des témoignage j’ai crée un site http://www.sarkozyetatcoupable.fr) page TGI PEDOPHILE .je croie et espert que le gouvernemnt acuelle mettre fin a cette injustice .
suite – Pour ce qui est du tabou, il pèse sur la parole, sur le verbe, et surtout sur le mot “féminicides”.
Quant à la proportion des féminicides conjugaux meurtriers, nous restons sans certitude (du fait des statistiques muettes)de ce que les féminicides seraient plus privés que publics http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/estimations.html
L’inégalité en protection puisque les filles et les femmes victimes de masse des féminicides est inconstitutionnelle : “violences faites aux filles et aux femmes” ont un nom qui est “féminicides”… Egalité dans le respect de la différence des sexes. Nous n’allons pas nous châtrer pour devenir protégeables, tout de même ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/feminicide-lexique.html
Excellente initiative…
Selon une étude nationale de 2007, une femme meurt en France tous les 2 jours et demi des violences exercées par son partenaire de vie ; les violences conjugales se chiffrent à plus de 47500 faits constatés par les services de police et de gendarmerie ; 1 femme sur 10 qui vit en couple est victime de violence conjugale, principale cause de décès et d’invalidité pour les femmes de 16 à 44 ans…
En agissant ensemble nous pouvons éviter des drames. Nous devons toutes et tous nous sentir concernés : témoins de violences conjugales comme victimes, n’hésitons pas en parler, à alerter, à appeler le Numéro vert : 3919 et à nous rapprocher du site :
http://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/
@Roderie: De la haine? Au contraire, j’aime tout le monde et pas seulement certaines catégories de population. Je trouve simplement qu’il n’est pas correct de s’intéresser à ce qui se trouve dans le pantalon des victimes de violence avant de décider si elles sont dignes de notre commisération ou pas. Pas vous?
Il faut préparer l’opinion de nos élites incrédules qui apprendront que la Burqa n’est pas la seule violence faite aux femmes.
Les mesures initiées par Mme Bousquet vont dans le bon sens pour les situations d’urgence et tenter de casser la reproduction générationnelle de ce comportement. Mais il me semble que son action a été entravé à l’époque.
Jean Marie rassure toi, quelqu’un d’éclairer un jour a dit que ce ministère était voué à disparaitre. Mais qu’avant cela il y aurait bcp de travail. Continue de te voiler la face et de donner des leçons de maintien au reste du monde.
Pour l’égalité salariale et la fin de l’exploitation des temps partiels fractionnés (en grande majorité des femmes), faudra prévoir la baillonete et chargé au clairon :)
Par contre la position de Mr Hollande sur la canabis à la suite des travaux menés en interne manque de cohérance, chercher un accord européen c’est botter sur la lune.
Je n’ai pas d’avis sur la question, je n’ai qu’un souhait arrêter de voir des jeunes de 14 ans dealer dans tous les quartiers de France sous la férule de trafficants connus de tous.
Le modèle US non merci. Mieux vaut crever d’ennui sur les bancs de l’ecole que d’une OD.
Cdt.
Il faut préparer l’opinion de nos élites incredules qui apprendront que la Burqa n’est pas la seule violence faite aux femmes.
Les mesures initiées par Mme Bousquet vont dans le bon sens pour les situations d’urgence et tenter de casser la reproduction générationnelle de ce comportement. Mais il me semble que son action a été entravé à l’époque
Jean Marie rassure toi, quelqu’un d’éclairer un jour a dit que ce ministère était voué à disparaitre. Mais qu’avant cela il y aurait bcp de travail. Continue de te voiler la face et de donner des leçons de maintien au reste du monde.
Pour l’égalité salariale et la fin de l’exploitation des temps partiels fractionnés en grande majorité des femmes, faudra prévoir la baillonete et chargé au clairon.
Par contre la position de Mr Hollande sur la canabis à la suite des travaux menés en interne manque de cohérance, chercher un accord européen c’est botter sur la lune.
Je n’ai pas d’avis sur la question, je n’ai qu’un souhait arrêter de voir des jeunes de 14 ans dealer dans tous les quartiers de France sous la férule de trafficants qui sa. Tous sans exception.
Jean Marie votre haine montre déjà ce pourquoi
et on parle encore de TGI !!!
La cause des femmes se résumme t elle seulement au TGI, Tribunal de Grande Instance ?
Pensez vous que les femmes souhaitent mettre leurs maris / conjoints en prison ?
n’avez vous pas d’autres solutions que de menacer tout le monde de prison ?
et de mettre surtout les femmes en prison dès lors qu’elles ont des enfants ? Que pensez vous des mises sous justice de ces femmes qui ont avouées avoir été victimes de viols ? (cf la policière qui a mis fin à ses jours à Toulouse)
LA CUASE DE LA FEMME SE RESUME T ELLE A VOTRE CARCANT SOCIALE ?
Nous sommes libres et nous nous battrons contre vous, où la femme se trouve étriquée et bien sérée entre plusieurs hommes,
endroit où elle a bien chaud et peut clamer de sa douce voix des mots qui personnellement ne me rassurent pas en tant que maman.
Oui la femme a d’autres rêves que votre socialisation de sa condition.
Elle aime aussi l’homme,
elle vous demande autre chose que la mise en justice et que votre MACHINE A SOUS qui fait pleurer tout le monde.
VOYEZ LES 270 000 enfants que vous avez arraché à ces mamans pour les mettre en prison. Dans ce lot, beaucoup de mamans ont simplement avoué aux services sociaux s’être faites violées,
on leur a retiré leurs enfants illico presto.
Vos mots sont naïfs et emprunt de social.
Vous vous heurtez vous même à ce pafond de verre et de part votre jeunesse que cela ne tienne, vous pourrez continuez votre vie en ouobliant toutes ces femmes et leurs enfants qui croupissent sans leurs mamans.
Vous êtes difficile à lire, c’est au moins votre qualité. Non par votre instruction, mais par les généralités et les à prioris que vous trâinez avec vous. (sans parler des mensonges douceureux)
Bravo et j’adhère à ce regard sans concession sur une situation qui perdure dans l’indifférence machiste bienveillante de notre société.
@Jean-Marie : oui c’est scandaleux d’être obligé d’avoir un ministère qui traite encore de cette question au 21° siècle tout comme dans la même veine la question de la parité “légale”.
Peut-être que l’avancé suivante sera que ce type de ministère ou autre mandat public sur cette question soit tenu par un homme.
Même si je peux comprendre, je trouve encore très condescendant et peu respectueux pour la relation H/F de penser que seule une femme est à sa place sur ce type de préoccupation.
On est bien sur des questions du vivre en semble et des valeurs humaines fondamentales qui sont censées transcender les clivages de la politique politicienne.
Et j’en suis encore plus convaincu depuis que je vis avec une ex.femme battue et ses enfants tout en croisant régulièrement son “impuni” d’ex mari (et oui, la violence par dose homéopathique est très insidieuse, discrète mais trés destructrice)…
Comment dire …monsieur Jean Marie Luijkx : toute violence est condamnable.
Et Najat s’occupe du
ministère des droits des femmes ne l’oublions pas ou il y a beaucoup a faire ,
Elle ne peut donc s’attaquer a tous les problèmes.
Pour moi chaque violence est intolérable et a combattre.
Najat a déjà beaucoup a faire.
Cordialement.
En quoi les violences faites aux femmes sont-elles plus condamnables que les violences faites aux enfants, aux vieillards, aux rouquins, aux boxeurs, aux nains … Votre ministère est tout simplement discriminatoire et par conséquent anticonstitutionnel…
Tu allies si bien le verbe a la manière !
Tout simplement ton écrit est talentueux et beau.
Bravissimo Najat ! :-)