Nous renforçons l’apprentissage du Français et utilisons tous les leviers pour lutter contre le décrochage


Ce mercredi 15 juin 2016, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a répondu à une question au Gouvernement relative au décrochage scolaire.

Retrouvez ici le texte et la vidéo de la réponse à la question du député Rudy Salles (LR) :

Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Monsieur le député, vous n’êtes pas à une contradiction près et je vous avoue que j’ai du mal à savoir par laquelle commencer.

Si je comprends bien, vous êtes favorable au renforcement de l’apprentissage des fondamentaux par les élèves – c’est bien mon intention –, mais vous souteniez, sous la précédente législature, la réduction de cinq à quatre jours de la semaine des élèves de l’école primaire. On apprend sans doute mieux en quatre jours qu’en cinq ! Heureusement, nous avons réformé les rythmes scolaires pour revenir à cinq jours, ce qui permettra d’améliorer les conditions d’apprentissage.

Vous considérez qu’il faut bien préparer les élèves à leur vie future, mais vous êtes contre l’apprentissage des langues étrangères. Pour ma part, je considère que cet apprentissage n’entre nullement en concurrence avec celui du français, lequel est d’ailleurs renforcé dans les nouveaux programmes de la scolarité obligatoire : il y a plus d’heures de français à l’école primaire qu’il n’y en avait jusqu’alors. Il n’y a donc pas de concurrence entre français et langues étrangères, bien au contraire !

Ensuite, vous considérez que la réforme du collège creusera les inégalités. Au contraire, cette réforme vise à garantir que tous les élèves du collège comprennent le sens des apprentissages et réussissent leur scolarité.

Par ailleurs, libre à vous d’estimer que le décrochage scolaire est une fatalité et qu’il ne faut surtout pas s’y attaquer, mais ce n’est pas notre politique ! Nous, nous utilisons tous les leviers permettant de prévenir le décrochage et de « raccrocher » ceux qui ont décroché, dans leur intérêt et dans celui de la société, car il coûte beaucoup plus cher d’essayer de pallier les effets du décrochage que d’octroyer des bourses à des jeunes gens issus d’un milieu social difficile qui acceptent de reprendre des études. Nous voulons simplement les motiver pour qu’ils aillent jusqu’au bout de cet acte de courage.

Éducation nationale Publié le 15 juin 2016

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Un commentaire sur Nous renforçons l’apprentissage du Français et utilisons tous les leviers pour lutter contre le décrochage

  1. Fanit

    Mme la Ministre je vais reprendre vos termes ” cette réforme vise à garantir que tous les élèves du collège comprennent le sens des apprentissages et réussissent leur scolarité.” Apparemment vous n’avez pas d’enfant au collège! NON les élèves ne comprennent pas le sens de l’apprentissage et ne réussissent pas leur scolarité, vous pouvez vérifier au niveau national il y a un décrochage au troisième trimestre (fatigue, surmenage. Pourriez vous m’indiquer l’intérêt de l’épreuve “histoire des arts”, je reprends les termes de mon fils de 14 ans “ça saoule ça sert à rien et je suis sûr d’avoir une mauvaise note, je ne vais pas avoir mon brevet à cause de l’histoire des arts”. Sachant qu’il n’a eu aucun cours sur les 4 ans de collège. Avant de créer de nouvelle réforme il faudrait peut être vérifier que les collèges respectent les réformes déjà mises en place. Il y a aussi le problème de pédagogie et psychologie ces collèges où la discipline est plus importante que l’instruction, ces professeur qui rabaissent nos enfants qui les cataloguent qui leur font une réputation. j’ai encore beaucoup de chose à leur reprocher mais je vais en rester là, puisque de toute façon quand on en fait par aux administrations ils se voile la face pour sauver les apparences. MAIS IL Y A UN GROS PROBLEME

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