La droite refuse le contrôle des écoles privées hors-contrat mais continue de donner des leçons !


Quand les postures LR tournent à l’imposture, seule compte l’action.
Nous voulons mieux contrôler les écoles privées hors-contrat pour mieux garantir le respect des valeurs républicaines. La droite s’y oppose au Sénat mais continue de donner des leçons !

Éducation nationale Publié le 13 octobre 2016

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2 commentaires sur La droite refuse le contrôle des écoles privées hors-contrat mais continue de donner des leçons !

  1. pierre

    Madame la ministre est en campagne…
    Tout ce que dit madame la ministre et les autres membres du gouvernement est inaudible.
    Ceux qui ont élu François Hollande dans leur grande majorité se sont sentis trahis.
    En ce qui concerne l’éducation nationale, la réforme calamiteuse du collège avec l’absence totale de dialogue avec les représentants syndicaux,et une loi votée en catastrophe après des manifestations des professeurs ont définitivement coupé le gouvernement de ceux qui sont leurs électeurs naturels.

  2. Une citoyenne

    Madame La Ministre,

    On peut aussi ajouter que la Droite qui donne les leçons aime aussi diviser la nation avec l’éternel fantasme que le salariés du secteur public seraient les privilégiés du monde du travail ou que les “prolétaires” (milieux ouvriers et Classes Moyennes Basses) serait des privilégiés fiscaux par rapport aux Classes Moyennes aisées et aux plus grandes fortunes qui font au passage déjà de l’optimisation fiscale.

    D’ailleurs, Les Républicains n’ont selon moi de “républicain” que le nom, car lorsque le but est de diviser une nation dans son idéologie et de renforcer les inégalités, on n’est de fait ni pour la liberté, ni pour l’égalité, ni pour la fraternité.

    Ils ont par ailleurs une curieuse notion de la justice “sociale”. Selon eux, le peuple Français auraient trouvé dans son ensemble injuste de rétablir une justice fiscale en modifiant le caution familial dans le calcul du paiement des allocations familiales (pour donner plus à ceux qui en ont le plus besoin) et de l’impôt sur le revenu pour qu’un travailleur pauvre sans enfant ne soit plus obligé de payer un mois de salaire d’impôt, mais qu’il soit répercuté davantage sur un couple avec enfants mais qui gagne plus de 6 000 euros par mois !

    Ou encore, cette injustice “insupportable” aux yeux du peuple Français viendrait selon eux des régimes spéciaux perçus par les salariés de la SNCF, de la RATP et de l’EDF. Et là, les réminiscences du Plan Juppé de 1995 ont refait surface hier soir lors du premier débat de la primaire de la Droite ! Quelle curieuse notion de justice sociale. Diviser pour mieux régner restera l’adage de la Droite, un boulevard pour l’extrême-droite et un grand danger pour la cohésion nationale entre nous, concitoyens.

    L’extrème-droite, parlons-en effectivement, n’a, certes, plus besoin de faire campagne. La Droite s’occupe de tout, soit en reprenant certains de leurs thèmes les plus chers, soit en montrant du doigt le salarié du secteur Public, comme le “prolétaire” qui deviennent ainsi des électeurs potentiels pour le Front National. Et en effet, on peut observer que cet électorat progresse au “Front”. On voit, par exemple, de plus en plus d’enseignants ou du personnel hospitalier accorder leur confiance à Marine Le Pen. Ceci est notamment dû au succès de ses collectifs, mais notamment au changement de sa stratégie.

    Hier soir, après avoir suivi une partie du premier débat de la Primaire de la Droite, j’ai ensuite regardé sur une autre chaîne un reportage sur l’ascension fulgurante de Florian Philippot, actuel N•2 du Front National. Diplômé d’HEC et de l’ENA, il dispose à la fois des formations de la plupart des patrons du CAC 40 et des futurs Chefs de l’État, Ministres ou membres de Cabinets Ministériels. Mais surtout, il a non seulement fait bénéficier à Marine Le Pen d’informations clés confidentielles, volées et copiées sur clé USB, à l’époque où il travaillait au Ministère de l’intérieur, mais en plus, il lui fait bénéficier de son réseau d’HEC et de l’ENA, des gens qui savent comment fonctionnent l’État et l’entreprise.

    Mais ça n’est pas tout. Le frère de Florian Philippot, Damien Philippot, travaille à l’institut de sondage l’IFOP. Il vient donc souvent au Siège du Front National pour y conseiller Marine Le Pen, sur l’attitude à avoir selon les sondages. Je rappelle aussi qu’elle a dans son entourage un ancien Directeur Commercial de l’Oréal, une entreprise du CAC 40. Et dans tout ça, on oublie l’affaire Riwal et les comptes maquillés de la campagne de 2012, la version FN de Bygmalion et le rôle joué par Monsieur Frédéric Chatillon, un ex membre du GUD, mouvance d’extrême-droite très dure dans cette affaire. La justice tranchera, bien sûr.

    Quant à l’électorat de la Gauche, certains vont aller voter à la Primaire de la Droite, pas seulement pour ne “tout sauf Sarkozy”, mais parce qu’ils pensent qu’Alain Juppé est le seul à être en mesure de battre Marine Le Pen au deuxième tour. Cet électorat risque donc de voter pour lui dès le premier tour car ils vont considérer que si la Gauche est au deuxième tour, elle ne parviendra pas à battre l’extrème-droite qui bénéficiera des voix de la Droite qui n’indiquera pas pour consigne de vote de lui faire barrage. On se souviendra du fameux “ni-ni” (ni Gauche, ni extrême-droite).

    Reste à voir le rôle joué par Emmanuel Macron qui peut aussi bien être le trublion de cette élection. Mais, je considère que comme son programme est quand même plus orienté à Droite, même s’il est issu d’un gouvernement de Gauche et qu’il a conseillé le Président de la République sur des questions économiques, il séduira plutôt l’électorat de la Droite et du Centre, ce qui pourrait bien mettre Alain Juppé en difficulté. D’autant que, même si c’est de façon cosmétique, il donnera l’impression à cet électorat d’incarner le jeunisme et la modernité, ce qui peut infléchir une nouvelle tendance où Alain Juppé n’aurait pas le score qu’il espérait.

    Cordialement,

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