jusqu’ici tout va mal

Éditos Publié le 10 octobre 2009

Bonjour à toutes et à tous, heureuse de trouver le temps de jeter quelques mots sur la toile et de vous retrouver.

Sur un blog, quinze jours de silence, c’est presque l’éternité ! Cet espace de libre expression que nous nous partageons maintenant depuis plus de trois ans est petit à petit devenu une sorte de journal de mes activités, mais je manque cruellement de temps. Je vous propose donc un petit retour en arrière sur l’actualité de ces dernières semaines, et de rattraper un peu le fossé qui a séparé le réel du virtuel.

Petit retour en arrière donc. Premier sujet à me venir à l’esprit, Polanski / Mitterrand… mais en vérité, je n’ai pas très envie d’en parler, assez mal à l’aise devant les revendications d’une justice d’exception pour nantis et VIP, même si l’on peut regretter l’imprescriptibilité des faits reprochés à un cinéaste dont personne ne remet en cause le talent, mal à l’aise aussi devant la précipitation à tomber sur le dos du ministre de la Culture pour des écrits qui relèvent davantage de la littérature qu’autre chose, et dont l’instrumentalisation tardive par le Front National a suscité des amalgames nauséabonds, notamment entre homosexualité et pédophilie. Comme l’a écrit très justement Caroline Fourest dans sa chronique du Monde, le risque est de faire le procès de l’émancipation sexuelle et des libertés individuelles, plutôt que celui du commerce du sexe et de la domination.

Mal à l’aise, dans le fond, avec une comparaison très dangereuse entre des faits judiciaires d’un côté, et un livre de l’autre. On a l’impression plus que désagréable que certains n’hésiteraient pas envoyer des écrivains devant un tribunal si c’était l’occasion de gagner quelques points de sondage. Polanski, lui, c’est ne pas un film qu’on lui reproche, et c’est pour cela que son statut d’artiste n’a pas à constituer une forme de bouclier contre la justice d’un grand pays démocratique.

« Parce que je le vaux bien. »

Jean Sarko J’aurais plutôt envie de me désoler du comportement insolent de Jean Sarkozy à qui, de droit divin, tout semble dû, lui qui vient de se déclarer candidat à la présidence de l’établissement public d’aménagement du quartier de la Défense et a vu tous les couards féodaux des Hautes Seines lui dérouler le tapis rouge, à lui, l’héritier, l’antithèse de la méritocratie. J’en profite pour saluer la réaction salutaire de Michèle Delaunay sur son blog en soulignant que cette “nomination” était une provocation cynique à l’égard de tous les jeunes Français qui comptent sur leur travail et leurs efforts pour trouver un emploi, pendant que d’autres n’ont même pas à se présenter au moindre examen. C’est le philosophe Yves Michaud dans son dernier essai “Qu’est ce que le mérite ?” qui dénonce en profondeur les dérives du mérite républicain à l’ère Sarkozy: on rabaisse la dignité de cette valeur essentielle en passant de Voltaire à un slogan de publicité pour des shampooings. De ce point de vue, il est probable, en effet, que Jean Sarkozy aura une Rolex avant 50 ans…

Ce nouvel épisode est un symptôme de plus d’un siècle des lumières éteintes ! Népotisme décomplexé et spectacle pathétique d’une République de plus en plus absolutiste qui ne tolère aucun contre pouvoir. Le Président qui s’intéresse à la littérature devrait lire Diderot (il apprendra au moins que ce n’est pas qu’un boulevard parisien !) : « Aucun homme n’a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La puissance, qui vient du consentement des peuples, suppose nécessairement des conditions qui en rendent l’usage légitime, utile à la société, avantageux à la république, et qui la fixent et la restreignent entre des limites… »

Chirac et Sarko : fallait pas lacher la laisse République, le cadavre bouge-t-il seulement encore ? À droite, ce qu’il reste de gaullistes sociaux et de républicains authentiques tente avec un certain courage de garder une liberté de parole, mais combien sont-ils à oser s’opposer à l’abaissement du Parlement, à s’alarmer de la profondeur des déficits publics, des atteintes à l’indépendance de la Justice, des obscurs desseins gouvernementaux en matière de réforme des collectivités territoriales, de la monstruosité des injustice fiscales et sociales ? Goulard, Adnot, Seguin, Juppé il y a quelques jours dans le journal Sud Ouest… bref pas grand monde, ce qu’il reste d’une « chiraquie » qu’on finirait par regretter… Un comble tout de même au moment où sa figure de proue fait le feuilleton avec l’affaire clearstream !

Et pendant ce temps là, rien n’arrête le zèle du « traitre heureux » ainsi que François Hollande l’a finement qualifié : Eric Besson. Il fait même mieux que Pasqua dans le cynisme et l’inhumanité en affrétant des charters pour reconduire des clandestins en Afghanistan… pays en guerre ! Atteinte scandaleuse au droit d’asile déjà réduit à pas grand chose par Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux…

« Nous sommes le peuple ».

Wir sind das Volk Quel bonheur et quel bol d’air dans ce climat national délétère, de pouvoir partager le souvenir des riches heures de la réunification allemande, et de l’épanouissement de la démocratie avec ceux qui l’on vécu.

Je reviens tout juste de Leipzig où je suis allée commémorer le 20e anniversaire de la première manifestation de masse contre le régime communiste est-allemand qui devait aboutir, un mois plus tard, à la chute du mur de Berlin, et à la disparition de l’URSS. C’était le 9 octobre 1989 : la révolte populaire et pacifique qui allait bouleverser le cours de l’histoire se mettait en marche, ici, dans les rues de Leipzig. Lyon est jumelée avec cette ville allemande depuis plus de 25 ans, et nous avons noué des relations de partenariat et de développement dans tous les domaines, notamment la Fête des Lumières. C’est en partie pour cela que je représente Lyon au cours de ces festivités : nous avons en effet contribué au programme artistique qui a illuminé la ville hier soir, retraçant pas à pas le parcours des manifestants de l’époque. Pour moi, ce fut évidemment une grande fierté et beaucoup d’émotion d’assister à un tel événement historique, aux côtés d’hommes et de femmes venus de toute l’Europe.

Je reste convaincue qu’on ne peut pas faire sérieusement de la politique si on ne prend pas le temps, le plus souvent possible, de se détourner de l’actualité immédiate, de se retourner sur notre histoire, ce qui fait notre identité, et de réfléchir aux valeurs sur lesquelles nous construisons notre société.

J’ai profité aussi de l’occasion de ce passage à l’étranger pour rencontrer mes homologues de différentes villes et échanger avec eux sur nos projets, nos pratiques, notre vision de l’avenir. J’ai notamment auditionné plusieurs personnalités du monde scientifique et intellectuel sur les questions de bioéthique, dans le cadre de la commission d’études que j’anime au Parti Socialiste.

La valeur d’une telle confrontation des points de vue, d’une société à l’autre, est inestimable.

« Faire vivre la démocratie, tous les jours »

Tout ceci fait écho au début de la semaine précédente, où j’avais tenu à rencontrer les élèves du Collège Molière dans mon canton à Montchat à l’occasion de l’élection de la prochaine assemblée du Conseil Général des Jeunes. J’ai pris un véritable plaisir à passer cette matinée avec une centaine de jeunes adolescents pour les sensibiliser à cette initiative qui leur permet de mieux comprendre les enjeux et les rouages de la démocratie: la démocratie est fragile, en transmettre la connaissance et le goût d’une génération à l’autre est un impératif absolu, une façon de faire passer une part de la flamme républicaine à de futurs citoyens. Là aussi, j’en reparlerai car je travaille en ce moment à l’organisation d’une cérémonie d’accès à la citoyenneté pour les jeunes majeurs qui doit avoir lieu avant la fin de l’année, à Lyon.

De telles visites sont aussi l’occasion pour moi de suivre les évolutions du quartier. J’en profite alors pour avoir un échange approfondi avec les équipes pédagogiques, et les aider à résoudre leurs difficultés au quotidien puisque cela fait partie des compétences que me permet d’exercer directement mon mandat de Conseillère Générale.

La vie d’un collège est un révélateur puissant des réalités sociales : s’y intéresser de très près reste l’un des leviers les plus importants pour agir concrètement au plus prés des besoins. Je m’en suis encore bien rendu-compte, le soir même, après un long Conseil de Communauté Urbaine, lors de l’accueil en Mairie du 3e arrondissement des nouveaux habitants : tous, ou presque, étaient des parents d’élèves d’abord préoccupés par l’éducation de leurs enfants, la qualité de leurs loisirs, leur sécurité ou leur santé.

J’ai souvent l’occasion d’en parler ici à propos de l’actualité nationale et des mesures gouvernementales contre le système éducatif et les enseignants : c’est d’abord parce que j’en vois les dégâts tous les jours, et que je mesure l’inquiétude qui monte un peu partout.

Mais gardons espoir, entre la privatisation de la poste, la hausse des forfaits hospitaliers, la fermeture de services publics en milieu rural, la hausse continue du chômage, l’explosion des atteintes aux personnes, la poursuite des cadeaux fiscaux aux plus riches sur le dos des classes moyennes, les atteintes à la démocratie locale à travers l’étranglement financier des collectivités locales, l’accroissement des déficits qui annoncent des hausses d’impôts futures, les atteintes répétées à la laïcité et la grande blague de Pittsburgh, qui peut sérieusement se réjouir de vivre dans « la France d’après », celle promise par le candidat Sarkozy ?

La démocratie fera son lent et patient travail, et finira par démentir ceux qui dégradent autant la valeur de la parole politique : mobilisons nous, nous avons six mois jusqu’aux Régionales, pour faire gagner la gauche dans nos Régions, et préparer l’alternance en 2012.

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190 commentaires sur jusqu’ici tout va mal

  1. Cécile

    @Corinne : alors là. C’est drôle.

    Pauv’Hadjez il doit avoir les oreilles qui sifflent… mais je ne pense pas que SR soit si malléable que ça…

  2. hihihi

    @ Nadia
    André Hadjez fait fuir tout le monde. C’est un fait.
    Son passé sulfureux pourrait bien ressurgir et causer le plus grand tort à sa maitresse. C’est elle qui voit et prend le risque.
    L’amour rend aveugle, c’est bien connu.

    http://www.elfassiscoopblog.com/...

  3. Nadia

    40. Le lundi 12 octobre 2009 à 15:06, par hihihi

    Les allusions quant à l’influence politique d’André Hadjez dans les décisions de Royal relève (l’insistance d’Apathi hier sur RTL était insupportable) d’un sexisme rampant indéniable.
    A-t-on déjà interrogé avec la même insistance le rôle politique de la femme d’un tel ou d’un tel autre responsable politique ?
    Il s’agit d’une femme et comme chacun sait, les femmes sont affectivement fragiles et donc malléables.

    Lamentable.

  4. SOS vent d'ouest

    Henriette l’ exemple d’ une pauvre courge à qui l UMP peut faire croire n’ importe quoi ?????? ou une fois de plus une simple manipulation ;…….

  5. SOS vent d'ouest

    @hihihi

    Vos sources c’est pas le Point comme vous le prétendez …. c’est le brulot contre le Ps écrit par 2 journalistes en mal de sensations ….Pas de pub pour de tel torchon donc je ne citerais pas le titre du bouquin !!!!!

  6. Henriette (du Mans)

    @ evasion

    Fabius? Incroyable!
    Le PS est décidément dans un état de décomposition avancé.506986

  7. SOS vent d'ouest

    @evasion

    Vous voullez manipuler !!!!!!!!!!ou vous pas savoir écouter une info pauvre tache ; FABIUS IRONISE C’ EST TOUT ….

    Sans autre commentaire .

  8. evasion

    regarder cette video …

    Encore une fois le PS est en voix de disparition ,

    Mr fabius defendla nomination du fils du president sarkozy …

    Pourquoi il propose un jeune talentueux du PS …ou lieu de defendre l ump et c’est rentré dans le clan aubry ,

    Collaboraation absolu avec l ump le clan aubry…

    tf1.lci.fr/infos/france/p…

  9. hihihi

    Najat la prochaine sur la liste?

    (Source: le Point)

    Débâcle. Elle a découragé ou chassé la plupart de ses proches. Pourquoi ?

    "Quand Ségolène apprendra ça, elle va être folle". Jusqu’au bout, les convives ont cherché à nier leur présence au dîner. Certains ont envoyé des SMS, comme "Merci de ne pas citer mon nom". D’autres ont menti comme des chenapans. "Je ne suis pas au courant de ce dîner", jure un commensal cinq jours après y avoir participer. Un complot contre Royal s’est-il ourdi dans ce restaurant italien de la rue des Acacias(17è), le 19 septembre ? Pas vraiment : de 20h30 à 1h00 du matin, 14 amis ont trinqué à la fin d’une histoire démarré en 2006. Ils formaient la garde rapprochée de Ségolène Royal, ce noyau de fidèles qui s’est battu pour la porter, l’encourager, la défendre. Désormais, ils la lâchent. Parfois dégoutés, souvent laminés, toujours décus. Pour Ségolène Royal, ce dîner est un désaveu terrible. Cette fois, les deserteurs ne sont plus des leaders politiques. Que de Vincent Peillon, Manuel Valls, Gérard Collomb la quittent n’est pas surprenant : ils n’ont jamais été "royaliste", ils l’ont encadrée pour prendre Solférino, ils ont échoué, ils repartent, échaudé par ses volte-face et ses erreurs politiques. Ainsi, après la débâcle du PS aux européenes, quelques membres de son conseil politique l’incitent à déstabiliser Aubry. Royal refuse : "Martine est dans la difficulté, il faut l’aider". Mais quand le livre sur les triches supposées au PS sort, elle change de cap. Seule contre l’avis de son entourage, Ségolène Royal menace de saisir les tribunaux. "Elles est toujours à contre courant", constate, dépitée, Aurélie Filippetti.

    Jusqu’alors, sa garde rapprochée tenait bon. Désormais, c’est la débandade au coeur même du dispositif installé boulevard Raspail. Il n’y a plus de combat à mener. Alors, les nerfs lâchent. Les langues se délient, dans un mélange de regret et de nostalgie. Plus qu’un dîner, c’est une thérapie de groupe qu’a organisé le producteur Dominique Besnehard, confident de tous les instants. Assis en face de lui, au centre d’une grande table, voici Jean-Pierre Mignard, parrain de deux enfants du couple Royal-Hollande et plus proche conseiller de Ségolène Royal. Autour d’eux, au milieu des clients un peu amusés, prennent place Dany Bourgeon, l’assistante fidèle, Elise Colette, l’ex responsable du site DA, Pascal Tallon, l’oraganisateur des réseaux de l’association, Dominique Bouissou, l’attachée de presse dévouée, Stéphane Chomant, collaborateur de Pierre Bergé, plus quelques ancien de Raspail. Au début du dîner, on cherche encore à éviter les fuites. On s’accorde donc sur un nom de code "Ségolène" ce sera "la patronne"". Mais le vin libère les langues, très en verve, Besnehard chuinte bruyament "Ségo, moi je l’aime quand même !". D’autres contestent: "moi je ne l’aime plus"!". Quelques-uns sortent leur téléphone portable pour comparer les textos sidérants qu’elle envoie parfois. Mignard en a d’ailleur reçu un dans la journée. "Mme Royal ne souhaite pas votre présence à Montpellier" écrit-il. L’après-midi même du 19 septembre, elle a réuni ses troupes pour la Fête de la fraternité. A la tribune, elle a transmis à ses fidèles le "salut amical de Mignard", il est "à Libreville, au Gabon", lance t-elle à la foule sans rougir…Elle avait procédée de même avant la réunion marseillaise de l’EAG, le courant qui l’avait soutenue au congré de Reims. Ségolène Royal avait appelé chacun, de Mignard à Monique Saliou ex trésorière de DA, pour que personne n’aille soutenir Peillon et Rebsamen, qu’elle considère comme des félons. Tous y sont allés.

    Amours exclusif. Lors du dîner, on parle beaucoup de André Hadjez le nouveau compagnon de Ségolène Royal. S’ils sont là, c’est beaucoup à cause de lui. Depuis 6 mois, le contreversé André Hadjez est omniprésent à Raspail. Dans le bureau de la maîtresse des lieux, il dispose de sa chaise. Lorsqu’elle reçoit un invité, il s’assied en retrait de Ségolène Royal et intervient dans la conversation. "On ne sait pas à qui parler, c’est très troublant", explique un ex-membre du cabinet. Fidèle d’entre les fidèles, Dany Bourgeon s’en est la 1ère émue auprès de Ségolène Royal, c’était au printemps, Royal n’a pas cherché à discuter, sa réponse fut sèche : "Demain, tu ne viens plus". Besnehard a aussi fait les frais de cet amour exclusif. Le producteur, qui avait remonté le moral de Royal après sa dafaite de 2007, est congédié publiquement par un communiqué publié fin aôut, il en est sûr : c’est à Hadjez qu’il doit d’être répudié, le businessman aurait conseillé à Ségolène Royal d’éloigné cet artiste, dont l’image dans "les guignols de canal+ lui causerait du tort", fidèle en amitié, Besnehard cache ses meurtrissures, mais il en a gros sur le coeur, "ça m’a blessé, je ne la rappellerai pas"

    Mignard est un autre blessé de guerre, comme Besnehard, il cherche à protéger son amie de trente ans. "Faire feu sur Hadjez, c’est la facilité, les motifs de la rupture d’avec Ségolène sont à rechercher chez chacun d’entre-nous", analyse l’avocat. Mignard a pourtant eu maille à partir avec Hadjez. Depuis qu’il est au coté de Royal, Mignard le fuit. Il a refusé de dîner avec Hadjez et Royal, comme elle l’y a invité à la fin de l’été, "je veux bien dîner avec mes filleules, pas avec lui" lui a-t-il rétorqué. Début septembre, Mignard reçoit un appel de Ségolène Royal, elle lui demande de démissionner de la présidence de DA, elle veut la place, Mignard acquiesce. L’entretien a duré 5min, dès qu’elle raccroche, Royal appelle Hadjez et lui dit : "c’est fait". Entre les spaghettis et les lasagnes, on évoque aussi ce fameux site de DA, devenu la risée de la planète Web. C’est à cause de ce pataquès médiatico-financier que Stéphane Chomant est là, proche de Bergé, il gère toutes les relations financières entre le mécène et Royal. La veille du dîner, elle a rencontré Bergé dans un palace parisien.

    "Protéger-la". Chomant est présent, le sujet, c’est la fameuse facture de 41 000 euros que Bergé a refusé de payer, Royal rejette la faute sur Chomant, elle parle de lui avec mépris, comme s’il n’était pas là, Chomant s’étrangle, il n’a fait que son travail en alertant Bergé : la facture ne comportait, dans un premier temps, aucun numéro de téléphone ni d’immatriculation au registre de commerce! Quand il apprend qu’Hadjez est derrière cette affaire, Bergé flaire le mauvais coup. Ségolène Royal a fait preuve, avec son principal financeur, de beaucoup de désinvolture" tranche Chomant. Bien plus, l’affaire risque de laisser des traces dans leurs relations. Bergé ne veut plus financer que le loyer de Raspail (7500 euros/mois) , il envisage même de couper les vivres avant que la loi sur le financement d’un candidat à la présidentielle ne l’y oblige, aux yeux de Bergé Ségolène Royal, c’est presque de l’histoire ancienne. D’autres, parmi les amis réunis dans la trattoria, le pensent aussi. "J’espère qu’elle ne sera plus en situation d’être candidate à la présidentielle" juge l’un, pourtant soutien de tous les instants depuis 2006. Ils ont encore en tête ses menaces et ses coup de sang, tous se souviennent de cette scène incroyable, un matin de mars. Royal déboule dans les bureaux de Raspail, un sac-poubelle à la main, elle rafle tout ce qui traîne, sans trier. Une collaboratrice, absente, perd même une feuille d’impôts, jetée aux ordures, ce jour-là, elle fait le ménage, dans les sens du terme. Cyril Piquemal, son directeur de cabinet, Monique Saliou, co-auteure de son programme de campagne présidentielle, ou encore, l’ancien secrétaire général de DA ont eux aussi fait les frais du grand ménage. "Ségolène doit écrire une nouvelle page", l’excuse Mignard. Jean-Louis Bianco, homme de devoir, reste tant bien que mal à ses cotés. "Il est très, très triste", constate un ex-proche de Royal. Inquiet par la tournure des évenements, François Hollande a fait passer le message à ses amis qui restent dans l’entourage de Ségolène Royal : "protégez-là". Elle peut encore compter sur DA, même si le nombre des adhérents chute (environ 6000, deux fois moins qu’en 2008) et si les anciens jugent que cette confrérie d’adorateurs n’a qu’un objet : remplir les universités populaires, comme celle de lundi dernier à Paris. "Elle joue de plus en plus la base contre les élites,c’est Evita Peron", regrette une ancienne amie. Le 26 septembre, juste après la Fête de la fraternité, Royal envoie un mail à tous les adhérents de DA pour les remercier de leur présence. Elle y glisse un appel à tous ceux, bénévoles, qui ont une "compétence à partager en audio-visuel, Internet", mais aussi en "habillement, maquillage" Ségolène Royal est vraiment seule.

    Ce drôle de M.Hadjez

    Ségolène Royal connaît André Hadjez depuis lontemps. En tous cas, son nom. Au début de la campagne présidentielle de 2007, André Hadjez propose une idée originale à la candidate : "un calendrier Ségolène Royal". Elle trouve ça charmant, mais son entourage fait la moue. Hadjez repartira avec son idée, il en a beaucoup d’ailleur, cet homme né il y a 59 ans à Casablanca (Maroc), qui passe pour être très drôle, a déja à son actif la création de nombreuses entreprises, il a aussi un passif. En 2002, un contentieux l’oppose à Tf1 Entreprises, filiale spécialisée dans les produits dérivés. Hadjez, patron d’une société (Magic Box) détentrice des droits d’Haribo, doit plus de 35 000 euros à Tf1 Entreprises. Une lettre envoyée par la filiale de Tf1 en mai 2002 le met en demeure de régler la somme, elle n’aboutira pas, mais Tf1 Entreprises n’entamera d’action contre Magic Box, domiciliée aux Pays-Bas, par crainte de frais de justice excessifs. Aujourd’hui , Hadjez dirige Andecom, société éditrice de jeux qu’il a crée avec son ex-compagne. C’est Andecom qui a réalisé le nouveau site DA. Une autre société sujette à contreverse : elle n’a pas publié ses comptes au greffe du tribunal de commerce de Paris, en contradiction avec les dispositifs du Code de commerce.

  10. Gérard Eloi

    @ Corinne (comm 33)

    Il y a un gouffre…

    Sans doute aujourd’hui, avec une simple "suggestion" de Vaillant, dans laquelle "production" et aussi "contrôle de la qualité…" me gênent plus qu’un peu.

    Ce gouffre, peut-être que Najat arrivera à le combler.
    Que ce soit par travaux de terrassements ou par la construction d’un pont, je suis disposé malgré mes limites à lui donner un coup de main !

  11. SOS vent d'ouest

    @rbella

    Toutefois ….ce n’ets pas le gouvernement de la permissivité c’est la République du passe-droit et du népotisme( comme dit Najat ) C’est donc 100 fois pire !!!!!!!!

  12. SOS vent d'ouest

    @rbella

    Tres bien la fin de tes propos ;;;; tres bonne conclusion !!!
    On commence à respirer sur ce blog "enfumé " ..;;

  13. SOS vent d'ouest

    Quand tu roules a 56 kms/h là ou c’est limité à 50 : 90 euros !
    Quand tu fumes dans un bar : 60 euros !
    Quand tu ne pays pas tes impots à temps : 10 % en plus
    Taxe carbone : 15 euros
    Taxe audio visuelle : 150 euros
    forfait hospitalier etc…etc….etc….

    C’est pas de droite ou de gauche ; c’est etre de vraies vaches à lait …;

    Si les Francais n’on plus de pain faut leur donner de la brioche ;;;qu’iln disaient !!!

  14. rbella24

    Bravo Najat!
    Superbe analyse de l’actualité.
    la nomination de Jean Sarkozy relève en effet d’une forme d’imposture politique.
    C’est la République des fils à papa; c’est Louis qu’on met au premier rang à l’ONU et des tractations en coulisses pour empêcher une élue de la République de entrer comme visiteuse dans l’enceinte des Nations Unies.

    Encore Bravo!
    Le seul intérêt qu’offre l’affaire Mitterrand est la ferme condamnation du tourisme sexuel et de la pédophilie dans les pays du Tiers-Monde.
    Et puis la république de sarko, c’est le gouvernement de la permissivité où toutes les valeurs sont en train de se faire piétiner les unes après les autres.

  15. SOS vent d'ouest

    Najat nous parle donc du canabis qui est la source de tous les maux du pays dans lequel nous vivons ! Ahhhhhhmen …..
    Continuez c’est passionnant ….

  16. Corinne Arquillière

    @Gérard
    il y a un gouffre entre ce que je propose et une dépénalisation façon Vaillant où on organise une filière légale de production et distribution du cannabis…

  17. Corinne Arquillière

    Le blog de Najat est une analyse de l’actualité intéressante à lire, c’est le cas de nombreux blogs de politiques et de journalistes.
    Tout ce qui est critique de l’autre camp m’intéresse peu, ça ne fait pas avancer le schmilblick.
    Ce qui m’intéresse chez najat, ce sont les propositions qu’elle fait ou que le PS fait par sa voix. C’est bien pour cela que lorsqu’au milieu des innombrables blah blah socialistes, je trouve une proposition, j’essaie d’en parler, de la commenter et de la faire partager.

    Ce monde est pourri, on le sait tous, on n’a besoin de personne pour nous le dire. Quand on est de gauche, la droite, c’est pourri, on le sait tous, on n’a besoin de personne pour nous le dire.

    Alors j’attends tout naturellement de nos élus, et surtout de jeunes élus brillants comme Najat d’être au dessus de la mêlée et d’être force de proposition.

  18. Gérard Eloi

    @ Corinne,

    Tu vois : "pas d’amende, mais obligation de repartir à pieds".
    Visant uniquement les consommateurs, disons imprudents, ta mesure est l’une des facettes d’une sorte de dépénalisation qui pourrait conduire, avec tes suggestions de suivis médicaux,…, à briser sans engorger les prisons des accoutumances nuisibles.
    Le débat est donc vaste et complexe.

    Mais SOS a raison :

    -et le thème du billet dans tout ça ?
    -et le JS au-dessus des lois ?

    A méditer :

    centpenseespourvous.blogs…

    ( NB : je ne fais pas la pub de mon blog, même en utilisant le terme "méditer", pour qu’on m’édite !
    Simplement envie de rigoler, malgré…
    Tout ce qu’on sait…)

  19. Corinne Arquillière

    Comme je l’ai déjà dit, Jean Sarkozy, le jeune scooteriste mis en cause dans un accident de la route avec délit de fuite, qui devient directeur grâce à papa, et qui malgré le scandale public, persiste et signe.

    Mais comme je l’ai aussi mentionné, les dynasties, c’est aussi vrai à gauche qu’à droite, et ce depuis des années et des années. A Lyon, Thomas Collomb qui a dû laisser un poste que son papa lui avait trouvé, mais on se doute qu’il nous arrivera candidat aux prochaines cantonales, encore par la grâce de papa.

  20. Corinne Arquillière

    On peut envisager de mettre en place (coûteux) un véritable suivi des jeunes : suivi médical et psychologique. suivi au niveau des écoles, collèges, lycées, facs, grandes écoles etc… revoir évidemment les charges de travail et les valeurs d’une société devenue pourrie "seul celui qui a réussi ses études réussit sa vie". Tout le monde ne peut pas réussir ses études parce que tout le monde n’est pas fait pour ce système, cette façon de travailler. Tous ceux qui ont raté l’entrée en grande école ne sont pas des loosers à vie. Changer ce mode de pensée pour un mode différent : faire des études oui, mais d’autres systèmes permettant de monter dans la société même si les études se sont soldées par un échec pour diverses raisons comme la validation des acquis de l’expérience et la formation continue (qui existent mais peu appliquées). Au niveau des lieux de travail, faire baisser le harcèlement et la souffrance, laisser du temps pour la culture, le sport, les loisirs.
    Tout ceci ce sont des mesures qui diminuent drastiquement le besoin de s’adonner à des drogues.
    Pour les jeunes: contrôles de police à la sortie des boites et des soirées, contrôle alcool et cannabis. Pas d’amendes, mais l’obligation de repartir à pieds en laissant le véhicule sur place pour tous les occupants d’un véhicule à partir du moment où un seul d’entre eux est HS. Le but c’est de responsabiliser, si tu n’as pas été capable de rester mesuré dans ta consommation, tu te pénalises et tu pénalises tous tes potes. idem pour les taxis. A pieds, ça aère le cerveau ^^

    Lorsque j’étais étudiante, tout étudiant de mon école qui repartait de soirée devait souffler dans le ballon et tant qu’il n’était pas bon, il ne repartait pas. Depuis, j’ai entendu dire que le directeur avait interdit les soirées étudiantes du jeudi soir… ce sont de bonnes mesures. il n’y a pas répression, ce sont les étudiants organisateurs des soirées qui organisaient en même temps la mise dehors de toute personne chichonneuse et les contrôles d’alcoolémie = responsabilisation.

  21. SOS vent d'ouest

    A vous lire le theme du billet de Najat est donc le canabis ….continuez les moutons à vous faire embarquer sur de tels sujets ;;;Il est vrai que pendant ce temps là on ne parle pas d autre chose !!!!!

  22. Cécile

    Bien sûr.
    je ne dirai qu’un mot : prévention

    on sait que l’alcool est néfaste pour la santé, autorisé,
    on sait que la cigarette est néfaste : autorisée…..
    et je ne parle pas de certains médicaments (antidépresseurs = accoutumance… aussi)
    Bref; solutions ??

  23. Corinne Arquillière

    @Cécile

    voici trois phrases :
    "Puisque d’autres drogues douces qui nuisent à la santé sont autorisées, autorisons aussi le cannabis qui nuit à la santé"
    "Puisque nous n’arrivons pas à empêcher les gens de consommer du cannabis qui nuit à la santé, autorisons le cannabis qui nuit à la santé"
    "Puisque le système répressif n’a pas d’effet sur la consommation du cannabis qui nuit à la santé, plutôt que de trouver d’autres systèmes non répressifs tendant à empêcher la connsommation du cannabis qui nuit à la santé, autorisons le cannabis qui nuit à la santé"

    Il n’y a rien qui te choque? moi si…

  24. Cécile

    @Corinne : excuse mais quand tu dis que ceux qui évoquent une possible dépénalisation du Cannabis ne pensent pas à la santé.. tu vas un peu loin.

    la stupidité de la repression actuelle concernant ce "fléau" ne résoud pas le problème. Donc cela va plus dans une recherche de solutions.

  25. Jean-Baptiste Poquelin...!

    "L’hypocrisie est un vice à la mode et tous les vices à la mode passent pour vertus"…!

  26. Corinne Arquillière

    @gérard

    article rue89:
    "Ce n’est pas une première, mais c’est courageux de le rappeler dans un débat où il n’y a politiquement rien à gagner et que des coups à prendre. Dans une interview au Parisien, l’ancien ministre socialiste de l’Intérieur Daniel Vaillant se prononce sans ambiguïté pour la légalisation de la consommation de cannabis. Et le PS lui emboîte le pas par la voix de sa responsable des questions de société, Najat Belkacem, interrogée par Rue89 :

    « Autant prendre acte de l’échec total du système prohibitionniste et répressif pour ce qui concerne le cannabis, et se mettre au travail pour que notre société propose un autre équilibre entre ce qui est autorisé ou pas. La tolérance zéro pour le cannabis est une façon bien pratique de se décharger de ses responsabilités sur le reste. […]

    Quand un jeune sur deux fume du cannabis, on peut dire que ça ne va pas. Réglementer sa production, sa vente et sa consommation permettrait sans doute de contrôler un peu mieux la situation. »

    « Aucun habitant n’est venu se plaindre des consommateurs de cannabis »

    Interrogé à propos de la récente campagne du gouvernement contre les drogues, le maire du XVIIIe arrondissement avait dans un premier temps tenu à distinguer le cannabis, dont les jeunes Français sont les plus gros consommateurs européens, de drogues plus dures :

    « Dans le vaste problème que pose la drogue, il y a la question du cannabis. Ce produit est interdit, et pourtant sa consommation explose ; aujourd’hui, un jeune sur deux a déjà fumé du cannabis. Cette croissance s’accompagne d’une aggravation des trafics et de la criminalité.

    Aujourd’hui, je dis : “Ne faudrait-il pas prendre le pari de légaliser la consommation personnelle de cannabis à travers un contrôle de la production et de l’importation, comme c’est le cas avec l’alcool” ? »

    http://www.rue89.com/droguesnews...

  27. Gérard Eloi

    @hihihi

    " Clash" ?

    1) Voici la citation de Najat( Nel Obs) :

    "…Sollicitée par nouvelobs.com, la secrétaire nationale du PS en charge des questions de société Najat Belkacem soutient Daniel Vaillant : "Tout le monde partage le même objectif : protéger la santé des jeunes, et prévenir la consommation de toutes les drogues". L’intervention de l’ancien ministre de l’Intérieur, ajoute l’adjointe au maire de Lyon et conseillère Générale du Rhône, "est bienvenue pour dénoncer la stratégie du tout communication d’un gouvernement qui reste passif devant l’explosion des comportements à risque des jeunes avec la drogue, mais aussi avec l’alcool, les pilules et les pharmacopées en tout genre…"

    A noter, si tu ne sais pas lire :

    "…ET PREVENIR LA CONSOMMATION DE TOUTES LES DROGUES…"

    2) Je ne vois donc pas de désaccord fondamental.
    En plus, de certains "désaccords" naissent des échanges et discussions : ce n’est la pensée unique ni au PS ni à DA.
    On n’est pas à l’ump, même si ce n’est pas tous les jours la joie chez nous.

    3) Va donc ricaner bêtement ailleurs.

  28. hihihi

    Premier clash?
    Vous êtes en désaccord avec Ségolène Royal sur la légalisation du cannabis.
    Elle a fermement répondu "NON" ce soir sur RTL .

  29. Nadia

    "C’est la première fois que j’interviens sur votre blog ; je tiens à vous dire combien j’apprécie votre fidélité inaltérable à Ségolène Royal et à DA. Merci."

    Pareillement. Merci oui.

    En revanche si je suis d’accord avec quasi l’ensemble de votre dernière publication, je regrette néanmoins ceci :

    "même si l’on peut regretter l’imprescriptibilité des faits reprochés "

    N’est-ce pas encourager la fuite protégée, ce qui me parait le plus choquant, dont a largement profité Polanski ?

  30. rousseau2

    "je crois que la classe laborieuse souffre autant de la diminution de la dignité que lui inflige un régime d’autorité, que de la diminution de bien-être que lui offre un régime d’exploitation" Jaurès au congrès de Toulouse.
    Je vous fait confiance pour arrêter nos souffrances.
    NB:"bien-être", c’est l’Education, les Loisirs, l’Art…

  31. création de site

    Même si je n’adhère pas toujours à tout ce que vous publiez (une bonne partie tout de même ;-) ), je vous rejoins totalement lorsque vous dites "Je reste convaincue qu’on ne peut pas faire sérieusement de la politique si on ne prend pas le temps, le plus souvent possible, de se détourner de l’actualité immédiate, de se retourner sur notre histoire, ce qui fait notre identité, et de réfléchir aux valeurs sur lesquelles nous construisons notre société."

    Cela s’appelle lever la tête du guidon, et c’est souvent un bon moyen de reprendre le cap sur les valeurs importantes qui guident nos actions.

    ps : il est vrai que ces 15 jours m’ont paru longs.

  32. Alain

    J’aime bien le titre "jusque ici tout va mal", ça me fait penser à la chanson ou aux mots de Renaud "c’est quand qu’on va où ?"
    Bon je voudrai pas jouer au vieux con mais on a pas fini dans les entreprises si on dépénalise le H. C’est déjà un sacré foutoir avec les arrêts maladies à répétition qui expriment souvent un conflit avec l’entreprise plus qu’un réel problème de santé (je parle de ce que je vois sur mon lieu de travail), les accidents du travail à la chaine qui reflètent la dégradation des conditions de travail, . Les jeunes mal payés (35 h, passage à l’euro) qui "trainent les pieds". J’ai peur que ça donne un cocktail explosif.
    N’oublions pas qu’on est les plus gros consommateurs d’antidéprésseurs en France, ça donne un idée du malaise actuel. Y’a assez de drogue légale, d’échappatoire comme ça, n’en rajoutons pas. Disons c’est pas le meilleur moment.

    Le piston du fils à Sarko est choquant ok mais ici en bas comme disait Raffarin on en voit tous les jours du Piston et vu la cherté des places c’est encore plus choquant à notre petit niveau (écoles, mairie, travail).

  33. Allen

    "et dont l’instrumentalisation tardive par le Front National a suscité des amalgames nauséabonds, notamment entre homosexualité et pédophilie. "

    pur mensonge, il n’y a eu aucun amalgame de ce genre….

  34. Corinne Arquillière

    oui, je pense qu’ils ne pensent pas à la santé.
    les problèmes de drogue doivent être résolus par des médecins, pas par des policiers.
    il ne peut pas y avoir débat ni expérimentation sur la dépénalisation du cannabis, l’autoriser est une régression de notre société. Il faut arriver à une baisse de la consommation globale de toutes les drogues et garder comme principe de les interdire. ce qui n’empêchera pas un bruit de fond de consommation.
    Et tu ne réponds rien sur la SS bien évidemment.
    sais-tu que lorsque tu ne fumes pas, tes cotisations mutuelles ou assurances sont moins élevées? et bien moi je revendique la même chose pour la sécurité sociale. fumer est un choix au départ. se droguer aussi. ce n’est pas comme attraper un rhume ou se casser une jambe…

  35. MOZER

    @ corinne ,

    au moins vaillant et najat ont le courage d’ouvrir le débat sur se sujet et je leur donne raison,ce que je vais dire maintenant sa n’a rien avoir avec toi corinne , je pennse que le degré d’intéligence des français à déminué la preuve pour chaque probleme on est obligé d’aller voir ailleur pour le copier chez nous ( danmark allemagne … est dérnierement les bracelet electronique pour les femmes battues l’idée vient de l’espagne ) ou est le génie français , je reviens au sujet des drogues si a chaque fois en bloque le débat et on écarte les intelectuels pour s’exprimer sur ces sujets on a qu’a engagé des policies dans les urgences à la place des médecins ….tu pense que najat et les autres ne pensent pas à la santé ?

  36. quisqueya

    Bonjour,
    Merci pour la synthèse -revigorante – de l’actualité des derniers jours.
    Je voudrais dire, d’abord, que la nomination du fils Sarkozy au poste attribué me paraît beaucoup plus grave que les affaires Polanski/Mitterand et je m’étonne de la …mollesse des réactions.
    En ce qui concerne la chute du Mur de Berlin que nous allons célébrer9, elle ne doit pas nous faire oublier 2 autres murs de la honte : celui qui sépare Israëliens et Palestiniens d’une part, celui qui sépare Américains et Mexicains d’autre part.
    C’est la première fois que j’interviens sur votre blog ; je tiens à vous dire combien j’apprécie votre fidélité inaltérable à Ségolène Royal et à DA. Merci.

  37. Corinne Arquillière

    @Mozer
    je parle de santé: on ne peut pas décemment dire que l’on dépénalise quelque chose dont on sait que c’est dangereux pour la santé
    autrefois on a dit :"bah l’amiante c’est pas grave et c’est pas parce qu’on l’interdit que ça va dissuader d’en mettre puis tout le monde en met, même dans d’autres pays" on a aussi dit :"bah le sang contaminé c’est pas grave et c’est pas parce qu’on l’interdit que ça va dissuader d’en utiliser puis tout le monde l’utilise, même dans d’autres pays". il y a beaucoup d’autres exemples.
    parlons de la cigarette, on est en phase peu à peu de l’interdire : augmentations régulières, interdiction dans les lieux publics, tout ça c’est une façon d’arriver peu à peu à l’interdiction. et on voudrait dépénaliser le cannabis?
    Encore une fois, oui les gens en prennent, oui les mesures coercitives ne sont pas LA solution mais dépénaliser, ça c’est profondément débile. et faire de la prévention en faisant peur, ça ne marche pas.

    pour revenir à ce que j’ai écrit, le jour où on dépénalise, je voterai sarko afin qu’il mette en place des assurances privées au lieu de la sécu. La sécu c’est bien pour ceux qui sont malades, c’est pas fait pour ceux qui se mettent en danger en toute connaissance de cause.

  38. Mathieu Grapeloup

    Je viens de découvrir votre blog. Vous êtes porteuse de toutes les valeurs dont la République Française actuelle manque cruellement. Un petit peu de morale en politique nous ferait le plus grand bien.

    Je viens justement d’écrire un billet sur les affaires Mitterrand et Jean Sarkozy. Je vous rejoins sur tout ce que vous avez dit.

    Je suis persuadé que vous avez un grand avenir devant vous en politique…

    Tenez, pour le coup, je vais mettre un lien vers votre blog sur mon site. Vos idées gagneraient à être répandues.

    PS: Je suis de Lyon et, cela dit en passant, je trouve que M. Collomb et son équipe ont fait un boulot très impressionnant ces dernières années. Je le dis en toute sincérité.

  39. Cécile

    Concernant la dépénalisation" du cannabis, je suis d’avis que la répression actuelle n’empêche pas la consommation chez les jeunes.
    En plus parfois, le fait d’aller se procurer leur chit un peu n’importe où et n’importe comment cela engendre également un risque (de violence, par rapport à ce qu’ils achètent en douce; etc)
    encore une fois , il ne faut pas mélanger les drogues douces et les drogues dures (dont on connaît la recrudescence actuelle et qui me fait beaucoup plus peur qu’un chichon fumé de temps en temps…).

    Et si on parle des ravages de l’alcool ??? et la cigarette ,??

    dont l’Etat est le "dealer" en quelque sorte ? Bon
    je finis par : attention à l’ABUS d’alcool et de cannabis et surtout ne mélanger pas les deux !
    Bon dimanche. (PS : J’ai arrêté de fumer il y a plus de trois ans comme quoi tout est possible)

  40. MOZER

    @ corinne,

    sur le sujet des drogues je te conseille de relire se qu’a dit najat ou vaillon, actuelement je suis en belgique pas loin de frontiére holondaise tu ne peut pas imaginer le nombre de voiture imatriculé en france viennent fumer en holonde ou pour autre chose, ouvrant le débat sans tabou et il n y’a pas que la sécurité puisqu’elle n’a rien donné .

    Amicalement,

  41. Corinne Arquillière

    Concernant Jean Sarkozy, rappelons tout de même que c’est le fameux rare jeune en scooter mis en cause pour délit de fuite, qui a pu échapper à ses responsabilités, ça promet pour la suite à la Défense (je ne me permettrais pas comme son père de lâcher nonchalamment un "coupable")
    je note une petite différence entre gauche et droite sur ce coup là: Thomas Collomb, projeté sur un poste, a été obligé de démissionner lorsque c’est devenu trop public, Jean Sarkozy projeté sur un poste, lui persiste et signe.

  42. Corinne Arquillière

    je viens de lire les diatribes de vaillant et najat sur la légalisation du canabis. ce qui me gène, c’est que gauche comme droite n’envisagent que les aspects drogue et pénal, puis fric. plaçons nous un peu d’un point de vue médical… effets à court terme, effets à long terme. peut-on légaliser un produit dont les effets néfastes sur la santé dès la première fumette sont connus?
    d’un point de vue économique maintenant (puisque seul le fric semble régir notre société): si demain on légalise le canabis, alors laissons ceux qui le souhaitent ne plus cotiser à la SS mais se prendre leurs propres assurances privées! déjà qu’on paye pour les fumeurs de tabac, pas envie de payer pour des débiles qui pensent que leurs prises de risques ne concernent qu’eux.

  43. Mohamed

    Bonjour Najat,
    Ce slogan doit être le notre en 2012 :
    "NOUS SOMMES LE PEUPLE" ! Un slogan qui collerait à merveille à Ségolène Royal ! qu’en penses-tu ?

  44. Cécile

    Ouf ! Merci Najat,
    Egale à toi même, à la hauteur de mes espérances.
    Comme tu le dis si bien, préparons un Avenir lumineux malgré ce présent qui sombre dans la noirceur.
    A ++

  45. Gérard Eloi

    Ta synthèse de ce qui s’est passé pendant ces deux semaines est remarquable, Najat.

    Il y a des jours où nous pensons aussi que "…tout va mal".

    Mais quand on lit ta clairvoyance, ton énergie,…on se remet à espérer qu’on peut encore

    "…faire gagner la gauche dans nos Régions, et préparer l’alternance en 2012."

    Bravo et merci, Najat.

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